Monica Echeverry, le pseudonyme « Ledis », une militante célèbre des FARC a été capturée hier lundi par la police colombienne à Florencia, la capitale de la province du sud Caqueta. Elle était membre de la colonne mobile « Teofilo Forero », une des unités les plus actives des FARC, qui a réalisé les attaques sur des commissariats de Palimira et Cauca, qui avaient fait six morts dans les rangs de la police.

L’armée gouvernementale colombienne a affirmé avoir tué six guérilleros des FARC dans la journée de dimanche dans le centre-ouest du pays. Elle a ajouté que 18 autres guérilleros avaient été arrêtés. Selon le général Henry Torres, six membres du Front ‘Angelino Godoy’ ont été abattus dans la région rurale de la ville de Nelva, dans la province de Hulla. Un soldat colombien a également été tué lors de l’affrontement. Il paraîtrait que le dirigeant du Front, ‘Rigo’, fait partie des guérilleros tués. ‘Rigo’ est soupçonné d’avoir organisé un certain nombre d’attaques.

Durant une autre opération de l’armée ce dimanche, un membre des FARC a été arrêté dans la province d’Arauca, à la frontière vénézuélienne. La police aurait également arrêté 17 autres guérilleros dans la région de Buenaventura Port dans le sud-est du pays. Le frère du commandant du Front 30, alias ‘Mincho’ ferait partie des personnes capturées.

Ahmad Sa’adat, secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine actuellement en prison, a dénoncé toutes les négociations avec l’occupation israélienne, affirmant que ‘la solution à ce conflit historique critique au Moyen-Orient ne pourra être que la création, sur la totalité du sol palestinien, d’un seul Etat, depuis le fleuve [le Jourdain] jusqu’à la mer, avec l’égalité totale pour tous’.

Dans un interview du 5 mai dernier, faite avec des réponses écrites obtenues grâce à son avocat, Sa’adat a insisté sur le fait qu’aucune négociation ne pourra atteindre les objectifs du peuple palestinien et qu’elles ne feront qu’approfondir les divisions internes. Sa’adat a dit que l’établissement d’un Etat palestinien sur base des frontières de 1967 et le droit de retour sont considérés comme une étape vers la résolution du conflit historique. Cependant, il a souligné que les négociations indirectes poussées par les Etats-Unis ne sont qu’une couverture pour la ‘poursuite d’une politique israélienne construite sur la continuation de l’occupation’.

Sa’adat a condamné toute participation palestinienne à ces négociations indirectes, soutenant qu’elles font échouer toute tentative pour rétablir l’unité nationale. Sa’adat a dit ‘Les négociations proposées par les Etats-Unis pour relancer le ‘processus de paix’ en cours depuis vingt ans ne fait que montrer clairement l’échec de Barack Obama, président américain, à remplir les engagements pris vis à vis du monde islamique pour ‘un nouveau départ’. Sa’adat a affirmé qu’accepter de telles négociations signifie l’abandon total des exigences du leadership palestinien, en ce y compris l’arrêt complet de la mise en place de colonie. Il a dit que les forces dominantes de l’OLP devraient au moins être tenues de respecter leurs propres conditions.

Ahmad Sa’adat

L’association paysanne du Catatumbo (Ascamcat), est une organisation fondée à la fin de l’année 2005 par les habitants de la zone rurale formée par les municipalités de Convención, Teorama, El Tarra et El Carmen. Cette région frontière avec le Vénézuela est une région stratégique riche en ressource pétrolière et carbonifère, en ressource aquifère et minérale (gisement de coltan et d’or notamment). L’Ascamcat s’appuie sur ces quelques points : La défense du territoire et le refus de tout nouveau déplacement de population ; le respect des communautés indigènes, et plus avant de tous les hommes et femmes, ainsi que des enfants du Catatumbo ; l’interdiction de la fumigation et l’arrêt de l’éradication de la coca sans plan de substitution ; la résolution des facteurs socio-économiques qui ont donné naissance à l’expansion des cultures de coca ; la défense des ressources naturelles et la préservation des écosystèmes ; la participation dans les prises de décisions concernant l’aménagement du territoire ; le respect à la vie et la défense des droits de l’homme dans la région.

L’Ascamcat s’est fondée dans une région où de 5.000 à 15.000 personnes ont été assassinées depuis 2000 par les paramilitaires puis par la « sécurité démocratique » du président Uribe. Le scandale des “faux positifs » est né par là-bas, avec la 30e brigade, aujourd’hui dissoute. Avec un programme opposé aux intérêt de l’oligarchie, l’Ascamcat s’exposait à la répression. Plusieurs membres ou proches de l’Ascamcat ont déjà été assassiné, le corps de certains d’entre eux ayant été retrouvés avec des traces de tortures.

En février 2010, suite aux témoignages de supposés démobilisés de la guérilla, la justice colombienne a promulgué 68 ordres de capture à l’encontre d’affiliés de l’Ascamcat. La communauté à pourtant reconnu le supposé démobilisé de la guérilla et formellement identifié comme un délinquant du coin, impliqué dans des vols et des extorsions. Il faut noter que le statut de démobilisé et de collaborateur de “la justice” offre, outre une protection policière et un salaire, la permission de ne pas être contre-interrogé par les avocats de la défense comme de ne pas participer à un éventuel procès, pour “sa sécurité”.
19 membres de l’Ascamcat sont actuellement incarcérés dans le cadre d’une juridiction exceptionnelle pour les accusations de narcotrafic et de terrorisme, ce qui permet à “la justice” de les maintenir jusqu’à un an en prison, le temps de l’enquête.

l’ascamcat, une association paysanne persécutée en Colombie

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l'ascamcat, une association paysanne persécutée en Colombie

Le Service de Police de l’Irlande du Nord a annoncé l’arrestation de cinq membres de l’Armée Républicaine irlandaise (IRA) soupçonnés d’avoir participé à une série d’attaques à l’explosif contre les forces de sécurité irlandaise et britannique en l’Irlande du Nord. Trois hommes ont été arrêtés ce mercredi dans la ville frontière de Newry. La Garda Siochana (la police de la République d’Irlande) a annoncé avoir arrêté deux hommes dans le cadre de la même enquête.

(Communiqué co-signé par notre Secours Rouge:)

Le 15 Avril, Costantino, Silvia et Billy ont été arrêtés en Suisse et accusés de transport et tentative d’utilisation de matériel explosif.
Nous voulons réaffirmer notre solidarité inconditionnelle à leur égard, parce que leur identité et leur lutte est celle de tous et de toutes les révolutionnaires, parce qu’avec passion, ténacité et volonté ils ont toujours lutté contre l’État et le Capitalisme qui engendrent depuis toujours guerres, mort, dévastations environnementales, exploitation des hommes, oppression et profit pour la domination.Le contrôle et la recherche bio-nano-technologiques représentent quelques-uns des instruments qui sont entre les mains du pouvoir pour continuer à maintenir cet état de choses.

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À l’approche du 1er mai, célébré depuis plus d’un siècle comme le symbole du pouvoir des ouvriers, cette journée semble être devenue le symbole même de sa déchéance. Alors que le système économique a traversé des chocs et bien des secousses, les richesses sociales ont été asséchées au profit des intérêts des banques et des entreprises. Cela explique les aides financières accordées aux millionnaires tandis que les travailleuses et les travailleurs avaient à subir dans le meilleur des cas les tourments causés par des baisses de salaires, dans le pire des licenciements en masse. Parallèlement, l’économie se réorganise
dans un sens toujours plus hostile au travail.

Marx et Engels ont très justement affirmé que l’Etat moderne n’est rien d’autre que le comité exécutif de la bourgeoisie. Sinon, pourquoi les puissances financières mondiales verseraient-elles sans la moindre contrepartie des centaines de milliards dans les caisses des entreprises, quand celles-ci distribuent l’aumône aux travailleurs et à leurs familles comme on jette une pièce dans l’obole d’un clochard ?
Le 1er Mai débuta au Etats-Unis au 19ème siècle au cours des évènements décisifs de la révolte de Haymarket Square : la lutte des ouvriers pour la semaine de 40h et pour l’abolition du travail des enfants.

En Amérique, en Europe, en Afrique comme en Asie, le 1er Mai reste symbolique de la lutte des travailleuses et travailleurs contre l’oppression étatique et capitaliste. Le capitalisme se trouve fondamentalement dans une grave crise. Les guerres absurdes,
comme l’ascension bien réelle de l’économie des copains, n’en sont que le reflet. Si les travailleurs veulent vraiment changer le monde, ils doivent se tendre la main par-dessus les fausses barrières afin de construire un monde meilleur où la vie et la liberté seront autrement
plus précieuses que le profit. Cela n’est pas seulement possible, c’est nécessaire !

Merci. Ona Move !
Camarade Mumia

Libérable depuis plus de dix ans, le militant libanais des FARL Georges Ibrahim Abdallah est toujours détenu à la prison de Lannemezan, dans le sud-ouest de la France. Ce vendredi, une centaine de personnes entourées d’un cordon policier important se sont réunies devant l’ambassade de France à Beyrouth pour réclamer sa libération. Elles ont remis un communiqué à l’ambassade, qu’elles ont également distribué aux passants. Dans ce texte, les manifestants affirment: « Georges Ibrahim Abdallah est le plus ancien prisonnier politique en France. Nous exigeons des autorités françaises la libération immédiate et sans conditions de Georges Ibrahim Abdallah. Cette détention est arbitraire et contrevient aux lois internationales. Son maintien en détention malgré le fait qu’il ait rempli les conditions demandées pour bénéficier d’une liberté conditionnelle depuis 1999 est une décision politique dont les gouvernements français portent la responsabilité. La justice française (…) ne doit pas se plier aux pressions américaines et israéliennes ». La demande de liberté de Georges Ibrahim Abdallah avait été rejetée par la cour d’appel de Paris qui avait qualifié le prisonnier « d’activiste résolu et implacable » risquant de reprendre son combat révolutionnaire en cas d’expulsion vers le Liban.

Rassemblement pour G.I. Abdallah à Beyrouth

Rassemblement pour G.I. Abdallah à Beyrouth

Les militants pour les droits de l’homme incarcérés au Maroc pour « trahison » depuis octobre 2009, après s’être rendus en visite dans les camps de réfugiés sahraouis, ont interrompu leur grève de la faim au terme de 41 jours. Les conditions de santé du groupe étaient parvenues à un stade critique. La grève suspendue contre l’engagement des autorités marocaines à résoudre le dossier des détenus politiques.

Arrêtés en octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca, les sept militants avaient entrepris une grève de la faim (à l’exception de Dejga Lachgar, en liberté surveillée depuis janvier dernier pour raisons de santé) en faveur de leur libération ou tout au moins de leur droit à un procès. La grève visait aussi à manifester leur soutien aux dizaines de prisonniers politiques sahraouis détenus dans des prisons du Maroc. La question de la souveraineté du Sahara Occidental, ex-colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, contraint depuis près de 30 ans des milliers de personnes à vivre dans des camps de réfugiés dans des conditions précaires.

Le procès d’appel contre Giannis Dimitrakis qui devait avoir lieu le 28 avril a été renvoyé au 6 décembre 2010. Ce militant anarchiste a été condamné à 35 ans de prison pour un hold-up. Un appel à une semaine de solidarité avait été lancé pour le 28 avril.

En Grèce, des banderoles ont été accrochées et des rassemblements ont eu lieu dans des dizaines de villes grecques depuis une semaine pour Dimitrakis et les autres compagnons anarchistes incarcérés (notamment les 6 accusés de « Lutte révolutionnaire »), mais aussi des attaques incendiaires (photo 2: un ancien bombage de solidarité avec Dimitrakis: « Les banques vous volent légalement », « leur santé = notre sang »).

Les 25 et 26 avril, des distributeurs de billets ont été sabotés à Rome et à Barcelone. A chaque fois, « Liberté pour Dimitrakis » a été tagué.
Le 27 avril, le Centre hellénique de Londres a été occupé, deux banderoles ont été accrochées: « Liberté pour Dimitrakis et tous les anarchistes », « Honneur à Lambros Fountas – Liberté pour les 6 », « Feu aux prisons ! Liberté pour Alfredo Bonanno et Christos Stratigopoulos !”. Le même jour, un rassemblement a eu lieu devant l’ambassade grecque à Buenos Aires. Cinq manifestants ont été violemment arrêtés (l’un deux gravement frappé à la tête) et perquisitionnés, la presse argentine parle d’un molotov lancé contre l’ambassade. Le 28 avril des cocktails molotov ont été lancés dans le jardin de l’ambassade grecque à Prague, début d’incendie. Le nom de Dimitrakis et un A cerclé étaient tagués. Une action similaire aurait eu lieu à l’ambassade de Grèce au Brésil.

Giannis Dimitrakis

Bombage de solidarité avec Dimitrakis

Bombage de solidarité avec Dimitrakis