Les opération anti-guérilla lancée par la 4e division d’infanterie gouvernementale suite à l’attaque de sociétés minières par la guérilla maoïste se poursuivent. Les sociétés minières sont attaquées par la guérilla (en cas de conflit sociaux -en appui aux grévistes-, en cas de problèmes de pollution touchant les villageois des environs, et en cas de non-payement de l’impôt révolutionnaire). Mardi, un dépôt de la NPA a été découvert. Il contenait des chargeurs de fusils d’assaut M14 et AK47, des munitions, des explosifs, du matériel de communication, de la dextrose.

La Cour européenne des droits de l’Homme a sanctionné mardi l’Espagne pour avoir prolongé irrégulièrement la détention d’une militante de l’ETA condamnée pour des actes terroristes, et a demandé sa remise en liberté. Inés Del Rio Prada a été condamnée à plus de 3.000 ans de prison pour sa particpation à des actions d’ETA. En vertu d’une loi sur le cumul des peines de 1973, la durée de sa détention a été fixée à 30 ans à partir de février 1989, et elle était libérable le 2 juillet 2008 grâce à des remises de peine. Mais peu avant sa libération, l’Audience nationale, plus haute instance judiciaire espagnole, a prolongé sa détention jusqu’au 27 juin 2017 en se référant à une jurisprudence de 2006. Celle-ci, dite « doctrine Parot », stipule que les bénéfices et remises de peines doivent être appliqués sur chaque peine et non sur la limite de trente ans d?emprisonnement.

Dans son arrêt, la Cour « relève que la nouvelle interprétation du Tribunal suprême (…) a abouti à allonger rétroactivement la peine que la requérante devait purger de presque neuf ans, dans la mesure où les remises de peines pour travail dont elle aurait pu bénéficier sont devenues complètement inopérantes ». L’application rétroactive d’une loi « n’est admise que lorsque le changement législatif est favorable à l’accusé », a-t-elle souligné, estimant que l’Espagne avait violé l’article 7 de la Convention européenne des droits de l’Homme (« pas de peine sans loi »). La Cour a estimé que, depuis le 3 juillet 2008, la détention n’était pas « régulière ». L’Espagne doit en conséquence « assurer la remise en liberté de la requérante dans les plus brefs délais », a-t-elle conclu, accordant 30.000 euros à la prisonnières pour dommage moral. 77 détenus sont dans le même cas qu’Ines Del Rio Prada.

« Dans cet arrêt, la Cour rétablit en matière d’exécution des peines des critères légaux qui étaient bafoués par des mesures d’exception prises en matière de lutte contre le terrorisme avec un empilement de textes et des organes juridictionnels multiples -tribunal suprême, tribunal constitutionnel et/ou Audience nationale- qui pouvaient appliquer ces textes et rendre des décisions contradictoires », a déclaré l’avocat de la militante qui ne sortira pourtant pas rapidement de prison. Le gouvernement espagnol va rapidement demander le renvoi de l’affaire devant la Grande chambre, l’instance suprême de la CEDH et a annoncé qu’il introduirait un appel devant la cour de justice paneuropéenne.

UE: L’Espagne condamnée pour la prolongation de la détention d’une militante d’ETA

Vendredi 29 juin en matinée, de l’huile a été répandue sur la chaussée en plusieurs endroits avenue Albert et rue de la Jonction, à Forest, dans le but de perturber le fonctionnement de la prison. Trois banderoles ont été déployées par dessus les taches. On pouvait y lire, entre autres : « Matons = Bourreaux Nous voulons vivre! » et « Nos passions pour la liberté sont plus fortes que vos barreaux! ». Le nettoyage des lieux a nécessité plusieurs heures.

Cinq membres de l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun sont inculpés pour atteinte à la sûreté de l’état et troubles à l’ordre public pour « avoir voulu organiser une manifestation non déclarée dans les délais de 7 jours que prévoit la loi ». Il leur est ainsi reproché d’avoir intenté une marche «illégale» sur le campus de Soa le vendredi 29 juin 2012. Ladite marche n’avait pu se tenir du fait de l’intervention des forces de l’ordre.

Les troupes gouvernementales ont lancé des opérations de recherche contre une colonne d’une trentaine de combattants de la NPA qui a enlevé (puis relâché) trois employés d’une mine d’or dans Barangay Baguyan (Agusan del Sur) la semaine dernière. Les guérilleros maoïstes avaient désarmés le personnel de sécurité de la mine. Le porte-parole de la 4e Division d’Infanterie de l’Armée, a dit que l’objectif principal des opérations était d’accrocher le groupe du Comité Régional Mindanao du Nord-Est de la NPA dirigé par le « commandant Sarayat », responsable de l’attaque de la mine.

Un tribunal du Pirée ayant accepté le transfert de Savvas Xiros dans l’Hôpital AHEPA de Salonique, ce transfert s’est effectué avant-hier. Xiros a été condamné cinq fois à la perpétuité (avec 25 ans supplémentaires) pour sa participation à l’organisation 17 Novembre. Il avait été traité longtemps à l’hôpital de prison, mais son état nécessitait de meilleurs équipenments et soins. Savvas Xiros avait été arrêté en juin 2002 au port du Pirée quand il a été sérieusement blessé par la bombe qu’il plaçait. il a perdu la vue totalement d’un oeil, partiellement de l’autre, et a perdu l’usage d’une main. Son état de santé général est très mauvais.

Grèce: Savvas Xiros transféré dans un hôpital

A l’occasion de la fête nationale française, le comité libanais de la Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement à Beyrouth, devant le Palais des Pins, résidence de l’ambassadeur de France, le samedi 14 juillet 2012, pour exiger la libération de Georges Abdallah.

Liban: Rassemblement samedi pour Georges Abdallah

La police canadienne a arrêté un ancien membre du PCP-SL à Vancouver (le Canada). La police anti-terroriste péruvienne, en coopération avec la section anti-fraude de l’ambassade du Canada à Lima, a localisé Rosalino Pascual León Fernández. Celui-ci a été condamné pour avoir participé à des actionsd du PCP-SL ayant notamment provoqué la mort de deux vigiles en 1995. Il avait bénéficié d’une sortie et avait quitté le pays clandestinement.

L’ACLU-NJ (Union américaine pour les libertés civiles/New Jersey) a mis à disposition du public une application pour téléphone portable qui permet d’enregistrer et de filmer discrètement la police. Baptisée “Police tape”, cette application pour Android, qui peut être téléchargée depuis le site de l’ACLU-NJ, permet “d’enregistrer et de stocker discrètement et de façon sécurisée un échange avec la police”.

Cette application diffère des enregistreurs classiques en ce sens qu’elle disparaît de l’écran une fois qu’elle est lancée, évitant ainsi que la police n’intervienne pour y mettre fin. Elle permet aussi l’envoi à l’ACLU du fichier, pour conservation et analyse. Elle contient également des conseils légaux sur les droits des citoyens face à la police. L’ACLU du New Jersey précise sur son site que plusieurs tribunaux ont reconnu le droit des citoyens de filmer des policiers en exercice. Une application similaire pour téléphone Apple sera disponible plus tard cet été.

Le lien vers la page de téléchargement de l’ACLU-NJ