Mercredi, une unité du du 85e Bataillon d’Infanterie a accroché un groupe d’une dizaine de guérilleros de la NPA à Barangay Canda (Ilaya). Trois guérilleros ont été capturés, les autres ont pu décrocher à l’abri d’un feu nourri, laissant sur le terrain quelques équipements militaires (mines claymore) et effets personnels.

Le procès du 24 juin 2010 à la cour d’appel de Milan contre les militants accusés d’avoir travaillé à la construction de l’organisation clandestine Parti Communiste Politico-Militaire et jugés pour « association subversive », « association à finalité terroriste » et « bande armée » vient d’être cassé. Le détail de la décision n’a pas encore été rendu public, mais la décision porterait justement sur le manque de motivation de ces qualifications (« finalité terroriste » etc.). Un autre point concerne une constitution de partie civile irrégulière (celle du sénateur Pietro Ichino qui était, selon la police, une des cibles du PCPM). Les condamnés restent en prison de toute façon, en attendant un nouveau procès.

Cette décision devrait avoir une incidence directe sur la procédure en cours contre quatre membres de notre Secours Rouge, la justice belge pouvant difficilement les accuser de « participation à une activité terroriste » (celle du PCPM) si cette activité n’est plus qualifiée comme telle dans un nouveau jugement italien.

Les militaires opérationnels dans la Vallée du Río Apurímac et de lac rivière Ene (VRAE) ont intensifié leurs opération dans le but de capturer Víctor Quispe Palomino, le « camarade José » qui dirige le comité régional du PCP-SL. Le vice-ministre de la Défense a annoncé une stratégie et des moyens pour reprendre le contrôle total de la région VRAE d’ici 2016.

Les règles de modération sur Facebook viennent d’être révélées (sur ce site). Ces règles sont générales et usuelles pour les grands réseaux sociaux, à cette exception singulière près: elles comportent une seule série de règles spécifiques à un pays, la Turquie. Le texte vise précisément « toutes les attaques contre Atatürk », « les cartes du Kurdistan » ou les photographies de « drapeaux turcs en feu ». Ces contenus peuvent toutefois être validés « s’ils sont clairement opposés au PKK ou à Öcalan ».

Artem Bystrov, Albert Gaïnoutdinov, Pavel Krivonosov, Dmitri Kolesov et Oleg Gembarouk risquent jusqu’à 7 ans de prison pour plusieurs chefs d’inculpation. L’accusation principale de la police politique (le « Centre Anti-Extrémiste » ou Centre-E) est d’avoir créer à Nijni-Novgorod l’organisation extrémiste « Antifa RASH », qui aurait comme but, selon la police, d’agir violemment envers « des skinheads, fans de foot » et « les citoyens riches de Russie ». Leurs amis et camarades, anarchistes et antifascistes de Nijni Novgorod, déclarent que cette organisation n’a jamais existé et que l’affaire est fabriquée par le Centre-E. Parmi les faux, des statuts et des « cartes de membre » avec les noms complets des membres et avec pour nom d’organisation « Red anarhia skinheads » (« anarhia » au lieu de « anarchy », RASH qui signifierait « l’anarchie rouge des skinheads »). Ce seraient les nombreux tags «  »RASH » et « Antifa » qui auraient inspiré ce faux grossier aux policiers du Centre-E.

Les faits évoqués sont trois banales bagarres entre antifascistes et néonazis, n’ayant provoqué que des blessures légères. Pavel et Artem n’ont même pas participé à ces bagarres, ils ont des alibis inattaquables, et les fascistes ne les ont pas reconnus. Mais ils restent tout de même accusés pour ces bagarres en raison de motivations « idéologique de haine contre des groupes sociaux ». Début mars auront lieu les premières réunions au tribunal. Les antifascistes russes appellent à des journées internationales de solidarité les 16-18 mars.

Un milicien de la contre-guérilla a tué un membre de la NPA mardi après-midi dans la ville Basud dans le Masbate. Le guérillero tué a été identifié et son revolver .38-calibre a été récupéré par les forces de sécurité. Une autre guérillero, armé d’un fusil d’assaut M16, a pu s’échapper. Il aurait été identifié.

Le procès de Xavier Renou, des « Désobéissants » pour refus de prélèvement ADN, se tenait le 7 novembre près de Paris, à Senlis. A la demande de la Cour, l’audience a été reportée au 22 février 2012, le temps pour le procureur et le juge d’examiner les 4 Questions Prioritaires de Constitutionnalité déposées par les avocats du désobéissant. Si ces 4 Questions étaient retenues, cela pourrait contraindre le gouvernement à tout devoir renoncer au fichage génétique.

Aux termes du paragraphe 5 de l’article 706-54 du code de procédure pénale, « Les empreintes génétiques conservées dans ce fichier ne peuvent être réalisées qu’à partir de segments d’acide désoxyribonucléique non codants, à l’exception du segment correspondant au marqueur du sexe. » Or, nous avons désormais la preuve du caractère codant des segments d’ADN prélevés sur 1,2 millions de Français à ce jour (30.000 nouveaux citoyens chaque mois), caractère codant permettant de déterminer l’origine géographique et certaines prédispositions génétiques (maladies…) des personnes fichées. Un rassemblement de soutien aura lieu le 22 février au matin pour le procès à Senlis (Oise).

France: Encore un procès pour refus de prise d’ADN