Débuté mardi dernier, c’est devant le tribunal que va se poursuivre le conflit opposant les grévistes et la direction du magasin Carrefour de Sainte-Suzanne (Réunion). Trente employés se sont vus remettre lundi soir par huissier une assignation à comparaître vendredi matin. La direction compte obtenir « sans délai » la levée des piquets de grève devant les entrées de la grande surface et ainsi le libre accès aux bâtiments sous astreinte dans le cas contraire du paiement d’une amende de 5.000 euros par personne et par infraction constatée et possible recours à la force publique.

France (Réunion): Les grévistes de Carrefour assignés au tribunal

Jusqu’à 20 000 partisans de l’opposition russe ont manifesté lundi pour démontrer leur colère contre le Kremlin et exiger la libération de prisonniers politiques. Il y a exactement un an, une manifestation au même endroit à la veille de l’investiture de Poutine pour son troisième mandat s’était terminée par des affrontements entre la police et les manifestants.

Les participants à la manifestation de lundi — qui s’est déroulée dans le calme et sous haute surveillance policière — ont exhorté les autorités de libérer plus d’une vingtaine de personnes qui font face à des accusations criminelles en raison de leur participation à la manifestation de l’an dernier.
Depuis que M. Poutine a repris la présidence, les autorités ont lancé des procédures criminelles contre des militants de l’opposition et le Parlement a voté plusieurs lois répressives qui ont fait fortement augmenter les amendes pour la participation à des manifestations non autorisées.

Russie: Pour la libération des prisonniers politiques

Pour prévenir les vols de cables en cuivre, la police allemande utilise des drones pour pulvériser de l’ADN artificiel. Ce liquide possédant un code ADN de synthèse spécifique reste sur les vêtements et la peau pendant dix jours, et se lave difficilement. Pratiquement invisible à l’œil nu, il est repérable sous lumière UV, des lampes ayant été conséquemment installés dans les commissariats et les véhicules de police. Les suspects sont donc plus facilement identifiables.

Allemagne: Drone + ADN artificiel

Neufs civils (dont un bébé d’un an) ont été blessés par des tirs d’un détachement mixte (police-armée) de la contre-guérilla lors de l’arrestation d’un homme, José Rosendo Aspur Osco (52 ans), présumé membre du PCP-SL, hier à Kiteni (province de La Convencion). Les forces de l’ordre ont mitraillé indistinctement les occupants du minibus.

Par ailleurs, la Division de la lutte contre le terrorisme (Divcote) de la police péruvienne a capturé Chiclayo José Miguel Fernandez Ventura (54 ans), alias camarade « Antonio », dirigeant politique du PCP-SL pour la région de Lambayeque, et commandant d’un groupe de guérilla auquel on attribue notamment la mort de cinq policiers dans les années ’90.

Pérou: Bavure sanglante de la contre-guérilla

Les bâtonniers de Belgique ont décidé, lundi lors d’une assemblée extraordinaire, d’intenter une action judiciaire contre la ministre de la Justice concernant la réforme de l’aide juridique. Les bâtonniers réagissent en raison « du mépris de la ministre » à leur égard. « Nous allons entamer une action judiciaire pour obtenir une condamnation afin que ce qui a été promis soit payé, et pour la mise en place d’une indexation en matière d’aide juridique ».

Une juge de la Cour Fédérale de la Floride a décidé que l’agent de l’antiterrorisme cubain René González pourra rester à Cuba en renonçant à sa condition de citoyen étasunien, comme il l’avait demandé. René González est sorti de prison en octobre 2011 après avoir purgé 13 ans de détention, et devait encore purger trois ans de liberté surveillée aux USA. Contre l’avis du Département de la Justice des États-Unis, le 12 avril, la juge a autorisé la visite de René González à Cuba afin qu’il assiste aux funérailles de son père. Il restera donc à Cuba tandis que Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Ramón Labañino et Fernando González sont toujours en prison aux États-Unis.

USA/Cuba: Un des « Cinq de Miami » à Cuba

L’Assemblée parlmentaire du Conseil de l’Europe (APCE) s’est penchée sur la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et sur ses relations avec le PKK. Le rapport de «dialogue postsuivi avec la Turquie» a été voté et la durée de surveillance démocratique a été prolongée jusqu’en 2015. L’Assemblée a néanmoins félicité les autorités turques pour le processus de paix entrepris avec le «leader du PKK». Le rapport du parlement a réévalué le statut et la nomination du PKK. Le terme de « terroriste » a été remplacé par «activiste» alors que le mot «terrorisme» a laissé sa place au terme «conflit». La chef de la délégation turque s’est opposé au rapport en affirmant que «le fait d’être en négociation avec le PKK ne change pas la réalité qu’il soit une organisation terroriste».

L’armée colombienne a revendiqué avoir tué samedi au moins sept guérilleros des FARC ont été tués au cours d’affrontements dans le département del Nariño, dans le sud-ouest de la Colombie, à la frontière avec l’Equateur. Dans la zone rurale de la municipalité de Leyva les guérilleros du Front 29 des FARC ont été tués et six fusils, deux pistolets, des explosifs, des grenades et des munitions ont été saisis.

Les ministres fédéraux ont adopté vendredi de nouvelles mesures dans le dossier « aide juridique », qu’on appelait avant « pro deo ». La ministre de la Justice voulait entre autres, de supprimer la gratuité totale, en instaurant un ticket modérateur. Elle a été suivie par le gouvernement. La décision est tombée en Conseil des ministres : les justiciables qui bénéficient de l’aide juridique devront payer une partie des frais : leur quote-part s’élèvera de 10 à 20 à 30 euros. Les avocats stagiaires devront au minimum traiter 5 dossiers pro deo dans le cours de leur stage, sans aucune indemnisation.

Les prisonniers politiques au Maroc en grève de la faim depuis début mars arrivent à un état critique. Dans la prison de Taza, Abdessamad Alhaydour membre du Mouvement 20 Février et Tarik Alhamani membre de l’UNEM, mouvance Voie Démocratique Basiste sont à 59 jours de grève. Dans la prison d’Aine Kadousse à Fès, Younes Erroufi, Hichame Boughlade, Tarik Eljaîbi, Mohamed Saleh, tous militants de l’UNEM, mouvance Voie Démocratique Basiste, sont en grève de la faim depuis le 26 mars 2013, soit 34 jours de grève. Dans la prison de Toullal2 à Meknes, Mounir Ait Khafou, Soufiane Segheri, Hassan Koukou, Mohamed Aloualiki, Hassan Alhmouche, militants de l’UNEM, Voie démocratique Basiste, sont en grève depuis le 11 mars, soit 49 jours de grève.

D’autres militants détenus politiques dans les prisons de Tanger, Alhouceima, sont décidés à observer la grève de la faim à partir du premier mai, pour dénoncer leur détention, leurs conditions de vie et en soutien aux grévistes de la faim dans les prisons de Taza , Fes, Meknes. Ces militant(e)s dénoncent des conditions de vie insupportables, les violences des gardiens et l’absence de soins médicaux.