Le tribunal de Pérouse a reconnu qu’Enrico Triaca, ancien militant des Brigades rouges qui a passé en tout 13 ans dans les prisons spéciales, a dit la vérité en dénonçant qu’il avait été torturé en 1978. Les magistrats reviennent donc sur la précédente sentence qui avait infligée un an et quatre mois de prison à l’ancien brigadiste pour calomnie. C’est la première fois en Italie que des juges brisent l’omerta qui depuis plus de 35 ans couvrait l’action d’un groupes de fonctionnaires de la direction de la police politique, l’UCIGOS qui ont torturé des dizaines (70?) de membres des BR. Après avoir entendu les témoignages du commissaire qui recueillait les confessions sans infliger directement les supplices, et des deux journalistes qui avaient rencontré et interviewé les tortionnaires, les juges se sont exprimés sans tarder, mais en résumant cette procédure à une seule et unique audience, les juges font aussi l’impasse d’appeler à la barre Nicola Ciocia, le responsable d’une équipe des tortionnaires.

« Est-il exact que des agents de la CIA ont assisté à des ‘traitements ‘ et ont été surpris par votre technique ? » A cette question posée par un journaliste, Nicola Ciocia, qui cachait son identité derrière le pseudo « professeur De Tormentis », avait répondu avec fierté « Les Italiens sont les meilleurs au monde. Les autres, ceux des autres pays, n’ont pas assez de tripes, ils n’en ont pas autant que nous, les italiens. Ce ne sont certainement pas les américains qui nous ont appris certaines choses, nous sommes les meilleurs. » qui ajoutait: « Quand on agit au nom de l’Etat , on a les épaules couvertes. » Avec raison: les faits sont désormais prescrits et il n’existe aucune loi dans le code pénal italien qui condamne la torture.

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Mardi 4 mars liste d’Olivier Bianchi, regroupant le PS, EELV, GU, PCF, PRG et le MRC, tenait un meeting électoral public dans le quartier de la gare à Clermont-Ferrand. Ce meeting a été perturbé au cri de « Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah ». Une la banderole « liberté pour notre camarade otage de l’impérialisme » et un drapeau palestinien ont été déployés. Un bref discours a été prononcé.

Greenpeace a mené ce mercredi une action sur le site de la centrale nucléaire de Tihange. Les membres de Greenpeace présents sur le site ont été interpellés par la police peu après 13 heures après être montées sur les installations du site. Un peu plus tôt dans le journée, une dizaine de personnes avait déjà été interpellée et le parquet de Huy a été avisé des faits.

EDIT: L’action faisait partie d’une série d’actions menée ce jour contre les vieilles centrales nucléaires en Europe. Une tentative d’intrusion de militants écologistes a par exemple a été déjouée en France à la centrale nucléaire de Gravelines. Dans le sud de la Suède, une vingtaine d’activistes ont aussi réussi à entrer dans la centrale d’Oskarshamn, la plus ancienne et la plus grande des centrales du pays. Certains d’entre eux ont déployé une bannière « Le temps de la retraite est venu » sur un réacteur. Une centaine de militants de Greenpeace ont également pénétré dans la centrale de Beznau, en Suisse, pour exiger la mise à l’arrêt immédiat de ce site qui compte 45 ans d’activité. Aux Pays-Bas et en Espagne, ainsi que près d’une autre centrale française au Bugey (est), les opérations ont eu lieu à l’extérieur des sites.

Deux prisonniers, dont un cadre maoïste, se sont évadés en s’échappant de l’enceinte du tribunal de Ghatsila, à une quarantaine de kilomètres de Jamshedpur (Jharkhand), lundi dernier. Phogra Munda, membre du CPI(m) purgeant une peine de prison à perpétuité pour meurtre et toujours poursuivi dans le cadre de multiples autres affaires liées à la guérilla maoïste, est parvenu à s’évader à l’issue de son audience.

L’organisation policière internationale a annoncé hier qu’elle n’était pas convaincue que les éléments transmis par la Turquie concernant Bahar Kimyongür permettent de répondre aux exigences des règles de ses instances juridiques. Elle a dès lors provisoirement retiré le mandat d’arrêt international délivré à son encontre. Bahar est détenu en Italie en vertu de ce mandat depuis le 21 décembre dernier, et est actuellement assigné à résidence. Ce retrait du mandat d’arrêt devrait signifier la remise en liberté du militant.

Ancien « ministre de la défense » du chapitre de Baltimore des Black Panthers, Marshall « Eddie » Conway a été libéré après plus de quatre décennies d’emprisonnement. Conway, âgé de 67 ans, a été libéré de la prison de Jessup, mardi. Sa libération est survenue après que les procureurs de l’État du Maryland eurent accepté de changer sa peine d’emprisonnement à perpétuité en une peine pour le temps qu’il a déjà purgé. Il sera également soumis à une probation.

Conway est un des nombreux prisonniers à être libérés après que la Cour d’appel du Maryland eut jugé en 2012 que les juges n’avaient pas correctement instruit les jurys avant 1980. Conway a été reconnu coupable en 1971 d’avoir blessé à mort un policier alors que celui-ci était assis dans une auto-patrouille en avril de l’année précédente, ce qu’il avait toujours nié.

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Le gouvernement souhaite autoriser les gardiens de la paix à devenir policiers sans avoir suivi la formation complète normalement nécessaire. Les gardiens de la paix (environ 400 à Bruxelles), reconnaissables à leur uniforme mauve, exercent actuellement toutes les fonctions publiques de sécurité non policières, comme constater les infractions aux règlements communaux.

Le gouvernement voudrait que ceux qui auraient suivi une formation réduite puissent à l’avenir effectuer des contrôles d’alcool et de vitesse, par exemple, avec la compétence de rédiger des PV. Ces gardiens de la paix seraient ainsi transformés en agents de police du bas de l’échelle. L’entretien de sélection habituel serait remplacé par une simple nomination du bourgmestre ou du chef de corps. Une condition préalable serait que les gardiens de la paix aient trois ans d’expérience.

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Deux présumés maoïstes ont été tués lors d’un échange de tirs dans une jungle du district de Koraput, dans le sud de l’Odisha, aujorud’hui mardi. Les maoïstes ont été identifiés comme des membres du Comité spécial de la zone frontière Andhra Odisha du PCI(M). Les forces de sécurité ont deux carabines et une grenade.

Un drone assiste cette année les policiers dans leur travail de surveillance du populaire carnaval de Binche. Equipé d’une caméra, l’engin mobile vient donc en appui des traditionnelles caméras de surveillance fixes. « Il faut impérativement qu’il y ait un policier avec le pilote du drone. Ce même policier est en contact avec le poste de commandement afin de recevoir les ordres de ce dernier », explique Thierry Meunier, chef de corps de la zone de police d’Anderlues-Binche. En plus de la vue aérienne qu’offre l’engin téléguidé, s’ajoute également la technologie de géolocalisation des policiers présents sur le terrain.

Les autorités de l’Odisha ont annoncé avoir arrêté, il y a plusieurs jours, trois femmes accusées d’être membres du CPI(maoïste). Toutes trois étaient activement recherchées pour leur implication prétendue dans diverses actions attribuées à la guérilla dans le district de Ganjam (Odisha): attaque d’un arsenal de l’armée, embuscades contre différentes brigades de la CRPF, du Special Operation Group et de la District Voluntary Force, etc. Ces derniers jours, les autorités ont également mis au jour différentes cachettes d’armes, déclarant avoir été informées de leur situation par les trois prisonnières lors de leurs interrogatoires. La police a entre autre saisi un AK-47, quatre SLR, deux INSAS, des centaines de munitions, des chargeurs, une grande quantité de matériel informatique (ordinateurs, chargeurs, cables,…), de la nourriture, des médicaments, des détonateurs, des CD, des uniformes et divers autres équipements.