Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

A Toulouse et dans d’autres villes, des manifestations ont eu lieu ce samedi 27 août pour la libération du leader emprisonné du PKK, Abdulah Ocalan, et en soutien à la résistance au Rojava qui combat Daesh, l’état turc et leurs alliés réactionnaires. L’OCML-VP était présente sur place dans le cadre de la campagne de soutien au Bataillon International de Libération

Rassemblement pour la libération d’Ocalan à Toulouse

Rassemblement pour la libération d’Ocalan à Toulouse

« Même Dieu ne peut pas les lire » a déclaré le républicain Trey Gowdy à propos des e-mails d’Hillary Clinton. Ceux-ci ont été effacés de façon apparemment très efficace par l’administration de la candidate du Parti Démocrate. Andrew Ziem, le développeur de Bleachbit a appris via Fox News que Clinton avait utilisé son logiciel de nettoyage de traces informatiques. BleachBit est donc très probablement le logiciel gratuit le plus efficace pour nettoyer son pc. Il est disponible pour Windows et Linux ici. Un manuel d’utilisation est disponible sur notre site, ici.

Bleachbit

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Nous relayons ici le communiqué de soutien écrit par le Bataillon International de Libération au Rojava envers le prisonnier politique palestinien Bilal Kayed.

« La liberté vient en luttant pour elle

les révolutionnaires internationalistes qui combattaient côte à côte lors de la Commune de Paris, hier en Espagne et contre le sionisme en Palestine au côté du peuple palestinien, luttent aujourd’hui au Rojava contre le fascisme de Daesh derrière le slogan « Ensemble jusqu’à la victoire ».
Le Rojava est la Palestine. Ce sont les espoirs de liberté de tous les peuples arabes, kurdes, yézidis, et turkmènes, qui vivent sous l’oppression des fascistes de Daesh.
La victoire appartient à celles et ceux qui luttent pour la liberté et pour l’honneur.
Nous saluons l’appel aux actions de solidarité lancé par le FPLP pour Bilal Kayed et tous les prisonniers révolutionnaires.
Nous saluons les enfants de l’Intifada! Vive la résistance de la Palestine! Vive l’internationalisme!« 

Déclaration de soutien de l’IFB pour Bilal Kayed

Déclaration de soutien de l’IFB pour Bilal Kayed

Les étudiantes du lycée de Prétoria manifestent depuis plusieurs jours contre le code capillaire raciste qui leur est imposé. L’événement qui a mis le feu au poudre est qu’une étudiante noire de 13 ans a été punie pour avoir écrit un exposé sur la souffrance des femmes noires et pour avoir eu des cheveux trop « indisciplinés ». Généralement, les étudiantes noires s’entendent régulièrement dire que leurs cheveux sont « naturellement sales« . Vendredi dernier, un groupe d’étudiantes s’est donc rassemblé contre les règles discriminatoires concernant leurs cheveux. « On veut montrer qu’on en a assez de la bigoterie et du racisme » a déclaré une étudiante. Des gardes de la sécurité ont surveillé le meeting de près. Le samedi, les étudiantes se sont à nouveau rassemblées pour tenir une assemblée silencieuse dans une foire qui avait lieu sur les lieux de l’école. Mais cette fois, elles ont été menacées d’arrestations par des gardes armés de mitraillettes AK-47, de revolvers et de chiens.

Le code de l’école n’interdit pas nommément les coiffures afro mais impose que les cheveux soient brossés, que le style soit « conservateur », que les tresses et dreads mesurent au maximum 10mm de diamètre. Ce lundi, la direction tentait de faire continuer les cours normalement, mais des manifestants rejoignent les étudiantes devant l’école alors que le ministre provincial de l’éducation s’est rendu sur les lieux pour « arrêter cette situation avant que ça échappe au contrôle« . Les tensions révèlent également la fracture entre les écoles d’état pauvres et les écoles privées aux règlements racistes. Certaines étudiantes dénoncent même des professeurs qui séparent leurs classes en deux « parce que c’était comme ça avant« .

Des jeunes manifestantes à Pretoria

Des jeunes manifestantes à Pretoria

Cet été, pour la quatrième année de suite, le site du Secours rouge vous a proposé un feuilleton, qui passe en revue quelques grands éléments de la culture politique anti-répression : causes célèbres, symboles connus, mobilisations historiques, événements fondateurs. C’est l’occasion de faire le point sur les épisodes de ces quatre années.

2e épisode 2016: l’histoire du

2013
1. Louise Michel déportée et les Canaques insurgés
2. ACAB
3. « Free Angela Davis ! »
4. Les martyrs de Haymarket
5. Février 1958 : parution de « La Question »
6. L’assassinat de Rosa Luxemburg
7. « En el pozo María Luisa »
8. La grève de la faim en Irlande du Nord
9. L’arrestation de Nelson Mandela
10. « Le Sel de la terre »
11. L’exécution de Francisco Ferrer
12. Les chansons de Jean-Baptiste Clément
13. Le massacre des prisonniers politiques iraniens (1988)
14. Le street art antirep
15. La défense « de rupture »
16. L’insurrection de Buchenvald
17. L’affaire Sacco-Vanzetti

2014
1. Le Bloody Sunday
2. Le masque de Guy Fawkes
3. La grande évasion de Santiago
4. « Z »
5. Rubin « Hurricane » Carter
6. Le massacre des communistes indonésiens
7. « Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression » de Victor Serge
8. L’Opération Condor
9. Auguste Blanqui « L’Enfermé »
10. « Le Mur »
11. Le bagne de Poulo Condor
12. « Écrit sous la potence »
13. L’exécution d’Auguste Vaillant
14. « Per i morti de Reggio Emilie »

2015
1. L’Agence Pinkerton à Homestead
2. La défenestration de Guiseppe Pinelli
3. Le « Konzert für Chile » de 1974
4. La détention de Netchaiev
5. Reagan licencie 11.359 contrôleurs aériens
6. Le boycott
7. Le « Chant des marais »
8. Les camps de concentration finlandais
9. L’assassinat de Pierre Overney
10. « La Condition humaine »
11. Les photos de Tina Modotti
12. L’école française de contre-insurrection

2016
1. L’assassinat de Lumumba
2. Le « pepper spray cop »
3. Le massacre des bananeraies dans « Cent ans de solitude »
4. La prison de Khiam
5. L’enlèvement de Peter Lorenz
6. La commémoration Tayenne
7. « La Justice » de Breughel l’Ancien
8. Le procès de la Moncada
9. Le black bloc
10. Le siège de Wounded Knee (1973)
11. La fin de Vienne-la-rouge
12. Le manuel d’interrogatoire de la CIA (1ère partie)
13. Le manuel d’interrogatoire de la CIA (2e partie)
14. La barricade des « Misérables »
15. L’invention des gaz lacrymogènes
16. Les poèmes de prison de Ho Chi Minh
17. L’architecture contre-insurrectionnelle en Irlande du Nord

150 personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de Turquie ce lundi à 16h malgré l’appel tardif à manifester. Des militants ont pris la parole pour réclamer la libération de Bilen Ceyran qui est emprisonnée depuis plusieurs jours à Izmir où elle a été arrêtée et accusée d’être membre d’une organisation terroriste (le KGÖ, la jeunesse du MLKP). Les manifestants ont également dénoncé l’occupation turque au Rojava (à Jarabulus) et la guerre aux Kurdes menée par le parti AKP.

Manifestation pour Bilen à Bruxelles

Manifestation pour Bilen à Bruxelles

Bilen Ceyran, étudiante belge de 24 ans, et co-présidente de Young Struggle -une organisation de jeunesse socialiste- a été arrêtée ce 26 août (et non le 23 comme précédemment annoncé) en Turquie, à Izmir, avec deux amis lors d’une raffle. Bilen est active parmi les militants bruxellois et parisiens, elle a été étudiante à l’ULB et part parfois en vacances en Turquie.

A cause de l’état d’urgence, l’information de son arrestation est arrivée très tardivement. Elle se trouve toujours en garde à vue à l’heure actuelle. Elle n’est pas autorisée à consulter un avocat. Sa famille et ses amis ont très peu d’information à l’heure actuelle.

Selon la presse turque pro-AKP, Bilen est accusée d’être membre de la KGÖ, la Jeunesse Communiste affiliée au MLKP et considérée comme une organisation terroriste par le régime.

Manifestation ce lundi 29 août à 16h devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles. Rue Montoyer 4, à 1000 Bruxelles (Métro Trône).

Liberté pour Bilen Ceyran !

Huit soldats ont été tué lors d’une attaque présumée de la guérilla de l’Armée populaire du Paraguay (EPP), active dans le sud du pays. L’attaque a visé une patrouille militaire sur une route de campagne du district de Horqueta (département de Concepcion), à 420 kilomètres au nord de la capitale Asuncion. La patrouille motorisée de la Fuerza de Tarea Conjunta (Force Opérationnelle Conjointe, FTC), la principale force anti-guérilla déployée contre l’EPP, a tout d’abord essuyé l’explosion d’un IED et puis des tirs. Cinq militaires sont morts sur place et les autres lors de leur transfert à un hôpital régional. Il semblerait que les guérilleros aient emporté les armes des militaires hors de combat.

Le lieu de l’embuscade

Le lieu de l'embuscade

Au Zimbabwe, l’opposition ne désarme pas. Une nouvelle manifestation a eu lieu à Harare, la capitale, hier vendredi pour réclamer une réforme électorale et de nouveaux affrontements avec la police ont eu lieu. Le rassemblement organisé par 18 partis d’opposition avait pourtant été autorisé. Mais les forces de l’ordre n’ont pas laissé les manifestants se rassembler, utilisant gaz lacrymogènes, matraques et canons à eau. Une cinquantaine de personnes ont été blessées. C’était la première fois depuis 2007 que l’opposition contre le président Robert Mugabe se réunissait en un seul bloc.

Les policiers avaient été déployés en force dans les rues de la capitale. Ils étaient notamment nombreux autour de siège du principal parti d’opposition, le Mouvement pour un changement démocratique. Des barrages policiers avaient aussi été érigés sur les grandes artères menant à la ville. Plusieurs commerces de la capitale ont fermé leurs portes plus tôt, alors que d’autres étaient pillés.

Les affrontements d’hier à Harare

Les affrontements d'hier à Harare

En avril 2017 doit être inauguré le centre de semi-liberté (CSL) de Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais), construit par le groupe Eiffage pour un contrat de 5,4 M€. Ses 47 cellules individuelles sont fabriquées dans des conteneurs maritimes recyclés. C’est CAPSA, une PME sous-traitante d’Eiffage, qui transforme ces containers commandés en Chine, dans l’usine de Meyzieu, dans le Rhône. Les cellules feront 11,7 m² et seront composées d’une kitchenette, d’une salle de bains et seront recouvertes d’un bardage. Elles doivent être livrées d’ici décembre. Comme l’exige la réglementation, les matériaux ne seront ni démontables, ni cassables et on ne pourra rien attacher sur les murs. Le procédé est plus économique et, surtout, plus rapide que les constructions traditionnelles. L’administration pénitentiaire considère ce CSL comme un test grandeur nature. En fonction du bilan tiré, l’expérience sera renouvelée.

Les containers-cellules fabriqués par CAPSA

Les containers-cellules fabriqués par CAPSA