Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un dossier d’instruction pour meurtre a été ouvert à l’encontre des policiers qui ont tués le dirigeant maoïste Azad Cherukuri Rajkumar et le journaliste indépendant Hemchandra Pandey en juillet l’année dernière. L’examen de l’affaire a été accepté par la Cour suprême suite aux démarches de l’activiste social Swami Agnivesh et de Bineeta Pandey, l’épouse du journaliste. Ceux-ci accusent la police d’avoir abattu les deux hommes et d’avoir maquillé ces meurtres en « combat » avec la guérilla.

Viswanath Singh, le commandant zonal Kharwar du PCI(M) s’est rendu à la police de l’Etat du Jharkhand. Il s’est rendu avec son arme, avec un autre guerillero. Singh était recherché pour plus de 17 affaires, il a reçu sa « prime de réinsertion ». Cette reddition intervient en pleine recrudescence de la guérilla. Des colonnes de dizaines de guérilleros ont notamment coupés des voies ferrées dans l’Odisha et incendié des trains de combustibles.

Diverses manifestations se sont déroulées ce vendredi à travers toute la Syrie à l’appel de l’opposition. Les forces de sécurité ont à nouveau tiré à balles réelles sur la foule afin de disperser les rassemblements. A Homs, dans le centre du pays, dix personnes ont été tuées. A Sanamein, à proximité de Deraa, une onzième personne est décédée. Sept autres civils ont également été tuées dans différentes localités de la région. Plusieurs villes jusqu’ici non touchées par le mouvement ont été le cadre de manifestations cette après-midi. Selon des témoins, les autorités auraient également tiré sur la foule à Alep et à Damas. Aucun bilan officiel n’a été transmis, mais on parle de plus de trente morts. Depuis le 15 mars, la répression à fait 850 victimes en Syrie, et a entraîné plus de 8000 arrestations.

Deux commandos de la C-60 (force de commandos anti-naxalite d’élite du Maharashtra) et deux officiers de la police spéciale ont été tués dans deux fusillades distinctes avec des guérilleros maoïstes dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) ce jeudi. Quatre équipes de commandos de la C-60 effectuaient une opération de ratissage dans la forêt lorsqu’environ 200 guérilleros les ont attaqué vers 7h30. L’échange de tirs a duré plus d’une heure. Les maoïstes, armés de fusils semi-automatiques et automatiques, ont également lancé des grenades et déclenché des attaques à la roquette. Une équipe de la CRPF qui patrouillait à 500 mètres du lieu de la fusillade n’a pas pu secourir les commandos. En raison de la densité de la forêt, elle n’a jamais pu localiser la source des bruits du combat. La seconde attaque a eu lieu vers 11h30, à environ 30 kilomètres du lieu de la première. Là, l’affrontement entre les forces de sécurité et les guérilleros a duré plus de deux heures. Outre les quatre membres des forces gouvernementales qui ont été tués, deux policiers ont été transférés à l’hôpital après avoir été blessés par balle.

Un rassemblement de solidarité avec les Mapuche en grève de la faim au Chili
et contre la destruction des communités Mapuche et des milliers d’hectares de reserves naturelles par le projet « Hidroaysen » (cinq barrages hydro-électriques et 1.912 Km de lignes de haute tension) aura lieu ce vendredi 20 mai de 17h à 18h devant l’ambassade chilienne, rue des Aduatiques, 106 à 1040 Bruxelles (métro Montgomery).

Suite à la comparution devant la Chambre du Conseil des quatre inculpés de notre Secours Rouge, et au rassemblement de solidarité organisé sur les marches du palais de justice, quelques articles sont parus dans la presse.

RTBF: « Secours Rouge »: remise de l’examen par la chambre du conseil

La Dernière Heure: Secours Rouge Bruxelles

Het Nieuwsblad: CCC-kopstuk vraagt uitleg over vermeende band met Italiaanse terroristen

De Standaard: CCC-kopstuk vraagt uitleg over vermeende band met Italiaanse terroristen

Sept paramilitaires du 2e bataillon de la CRPF ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi, à 21H00 heure locale, dans l’explosion d’un IED déclenchée par la guérilla maoïste au passage de leur véhicule de patrouille, sur la route reliant Sukma à Kerlapal, dans la jungle du district de Dantewada (Etat de Chhattisgarh).

Inde: Sept policiers tués par la guérilla

Près de 30.000 personnes avaient manifesté vendredi soir à Santiago contre le projet de barrages hydroélectriques en Patagonie, une des manifestations les plus importantes des dernières années au Chili, qui a donné lieu à quelques heurts avec la police. La manifestation est la deuxième en quelques jours contre le projet HidroAysen, qui prévoit la construction de cinq barrages sur les fleuves Baker et Pascua en Patagonie, et qui a reçu lundi un feu vert administratif.

A l’issue de la marche,des groupes de jeunes manifestants se sont heurtés avec la police, qui a fait usage de canons à eau et gaz lacrymogènes. 67 manifestants ont été arrêtés et relâchés quelques heures plus tard, dix carabiniers ont été blessés, et des dizaines de banques attaquées et endommagées.

Chili: Incidents à la grande manifestation contre les barrages

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les campagnes sécuritaires entreprises par les unités de la sécurité publique, de la Garde nationale et de l’armée, sur différentes zones du territoire Tunisien depuis l’annonce du couvre-feu du 7 au 16 mai 2011, ont débouché sur l’arrestation de 1.400 personnes accusées de différents crimes et délits, mais la grande majorité pour pour incitation à l’anarchie, à la violence et à la provocation d’incendie dans diverses institutions et biens privés et publics.

Le couvre-feu, qui a été levé hier mercredi, avait été instauré après plusieurs journées de troubles précédées par des manifestations anti-gouvernementales durement réprimées par les forces de l’ordre. Des jeunes, parfois armés de couteaux, de chaînes, de sabres et de cocktails Molotov avaient notamment incendié des commissariats et des postes de la garde nationale dans les cités de Mnihla, d’Intilaka, d’Ibn Khaldoun, d’El-Mourouj V, dans la banlieue de Tunis et à Kasserine (centre-ouest de la Tunisie).