Sous la bannière «Fin de la dette», la Confédération des étudiants du Chili et la Fédération des étudiants universitaires du Chili ont manifesté pour demander au gouvernement d’annuler toutes les dettes pour financement d’études. 250.000 étudiants ont protesté à travers le pays, dont 80.000 à Santiago. Des affrontements ont éclaté avec la police au cours de la marche, les forces de sécurité déployant des canons à eau et tirant des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants qui franchissaient le cordon de sécurité. Les étudiants chiliens luttent depuis plusieurs années pour la gratuité des études.

Les incidents d’hier à Santiago

Les incidents d'hier à Santiago

Des affrontements ont éclaté jeudi dans le quartier de Bab al-Zawiyah, à Hébron, entre de jeunes manifestants palestiniens et les forces de l’armée et de la police des frontières israéliennes. Ces affrontements se sont déroulés dans le souk le matin avant qu’ils ne s’étendent à midi, lorsque plusieurs groupes de soldats israéliens, accompagnés de la police des frontières, sont entrés à Bab al-Zawiah dans la zone sous contrôle de l’Autorité palestinienne.

En solidarité avec les 1500 Palestiniens actuellement en grève de la faim, tous les magasins et les transports publics étaient fermés. Un rassemblement solidaire se tenait dans le quartier de Bab al-Zawiyah. Les forces israéliennes ont tiré des gaz lacrymogènes et des grenades sonores contre les jeunes manifestants qui leur lançaient des pierres. Au moins deux Palestiniens ont été gravement blessés après avoir été touché par des tirs à balles de guerre. Une nouvelle incursion de soldats dans l’après-midi a entraîné une reprise des affrontements.

Véhiule anti-émeute israélien rue Faisal al-Maliki, à Bab al-Zawiyah

Le lendemain, le Fatah et le Comité national en solidarité avec les prisonniers palestiniens a appelé au «Jour de la colère». La journée a commencé calmement alors que les forces de sécurité palestiniennes qui tentaient de séparer les manifestants et les soldats israéliens. Mais les forces israéliennes ont de nouveau avancé dans Bab al-Zawiyah, en matinée et dans l’après-midi, tirant des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, provoquant la reprise des affrontements.

Véhiule anti-émeute israélien rue Faisal al-Maliki, à Bab al-Zawiyah

Un certain nombre de Palestiniens ont été blessés par des balles réelles, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes que des affrontements ont éclaté dans différentes parties de la Cisjordanie enter les jeunes et les forces d’occupation israéliennes à la suite des manifestations en solidarité avec 1.500 prisonniers en grève de la faim. Deux Palestiniens ont été blessés dans les affrontements ont éclaté dans le centre d’Hébron. Deux autres ont été frappés par des balles en métal recouvertes de caoutchouc et d’autres ont souffert de l’inhalation de gaz lacrymogène dans la ville de Béthanie à Jérusalem-Est.

Les affrontements comprenaient également les points de contact dans la ville d’Azzoun, au sud de Qalqilya, et devant la prison d’Ofer, à l’ouest de Ramallah. Des colons israéliens ont également ouvert le feu à des manifestants palestiniens près de la colonie de Jabal Tawil dans la ville de Al-Bireh, en Cisjordanie. Les affrontements ont également commencé à l’entrée nord de Bethléem près du point de contrôle 0, un jeune a été blessé par des munitions en direct jusqu’à l’instant. L’Autorité palestinienne a annoncé jeudi une grève générale pour faire preuve de solidarité avec les prisonniers.

Les forces d’occupation tirant sur les manifestants à Hébron

En solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim, il y aura un rassemblement à Bruxelles ce vendredi 28 avril à 17h, au Carrefour de l’Europe (gare centrale).

Le rassemblement de vendredi passé rond-point Schuman

Les forces d'occupation tirant sur les manifestants à Hébron
Le rassemblement de vendredi passé rond-point Schuman

Un mouvement de protestation se tenait dans l’après-midi du 10 avril à Lucques alors que les ministres des Affaires étrangères du G7 se retrouvaient pour aborder plusieurs sujets, parmi lesquels la lutte contre le terrorisme, le nucléaire iranien, ou encore la situation en Syrie. Les manifestants ont défilé autour du centre historique de la cité toscane, interdit pour l’occasion aux voitures et quasiment vidé de ses touristes en raisons des mesures de sécurité. Les manifestants brandissaient des banderoles hostiles à la tenue du G7 et scandaient des slogans comme : «Vos guerres, nos morts, chassons les patrons du monde». Le sommet des chefs d’Etat des sept pays les plus industrialisés aura quant à lui lieu les 26 et 27 mai 2017. Des heurts ont éclaté quand des manifestants ont tenté de rompre l’imposant cordon de sécurité pour s’approcher du centre historique.

Les affrontements hier à Lucques

Les affrontements hier à Lucques

En 2010, au cours d’une grève qui a touché plusieurs agences de la Poste des Hauts-de-Seine, Gaël Quirante et quinze autres postiers avaient finalement investi la direction départementale à Nanterre le 10 mai. Ils avaient alors été accusés de séquestration par plusieurs cadres. Condamnés en 2011, ils ont été relaxés en appel deux ans plus tard.

Entre-temps, la direction avait lancé une procédure de licenciement contre Gaël Quirante. Après avoir essuyé des refus de l’inspection du Travail, du ministère du Travail et du tribunal administratif, la direction de la Poste avait fait appel. Ce mardi à Versailles, le rapporteur public est allé dans son sens et a requis l’annulation des précédentes décisions. L’arrêt a été mis en délibéré au 25 avril. Quelque 150 personnes ont manifesté leur soutien au syndicaliste.

Gaël Quirante (au centre) devant la cour administrative d’appel ce mardi

Gaël Quirante (au centre) devant la cour administrative d’appel ce mardi

Un meeting s’est tenu au Sacco-Vanzetti à Bruxelles avec la présence d’une quarantaine de personnes. Cette date avait été choisie par le premier Secours Rouge International (1921-1940) comme Journée Internationale des Prisonniers Politiques Révolutionnaires. La date fait référence au soulèvement de la Commune de Paris, il y a 146 ans. A l’occasion, nous avons demandé à plusieurs organisations et camarades de témoigner de la situation des prisonniers de leurs organisations ou dans leur pays.

Nous voulons remercier pour leurs interventions vidéos: Coup pour Coup 31 (intervention pour Georges Abdallah), Gael Roblin, le Secrétariat International du SRI (intervention pour Lutte Révolutionnaire), Marco Camenisch (pour Thomas Meyer-Falk, Georges Aballah et Mumia Abu Jamal), la Plataforma de Apoyo #detenidos27e (pour les prisonniers du PML(RC)), Red Voices of India, Proletari Torinesi per il SRI, Mediactivista et YDG France.

Nous voulons également remercier les camarades de la Plateforme Voix des Prisonniers, le Iranian Youth Committee et le Comité Liberté pour Musa Asoglu (intervention pour Musa Asoglu et Erdogan Cakir). Les interventions vidéos seront publiées dans les prochains jours sur notre chaine Youtube ainsi que sur notre page Facebook. Les interventions écrites des prisonniers seront publiées sur ce site.

#18mars #march18 #saccovanzetti #secoursrouge #rotehilfe #redaid #redhelp

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Contribution de Nikos Maziotis

Contribution de Nikos Maziotis

Programme des interventions (en personne ou en vidéo, sous réserve d’annulation ou d’ajout):

– Prisonniers en Turquie et au Kurdistan, avec focus sur le cas de Bilen Ceyran. (par la Plateforme Voix des Prisonniers)
– Répression politique en Iran sous la monarchie et sous la république islamique (Par le Iranian Youth Committee)
– La situation de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier communiste antisioniste emprisonné depuis 1984 en France (par Coup pour Coup 31)
– La situation de Musa Asoglu et Erdogan Cakir, deux prisonniers turcs du Front Populaire emprisonnés en Allemagne et en France (par le Comité Liberté pour Musa)
– Intervention solidaire pour Thomas Meyer-Falk, Georges Ibrahim Abdallah et Mumia Abu Jamal (par Marco Camenisch, anarchiste libéré le 10 mars dernier après 25 ans de prison en Suisse et en Italie)
– La situation des prisonniers naxalites en Inde (par Red Voices of India, la commission Inde du Secours Rouge International)
– La situation de Pola Roupa et de Lutte Révolutionnaire (par le Secours Rouge de Belgique)
– La situation de Nikos Maziotis (par une déléguée du Secours Rouge International qui vient de lui rendre visite)
– La situation du PML(RC), un groupe communiste espagnol réprimé pour son soutien armé à la lutte de libération du Rojava (par la Plataforma de Apoyo #detenidos27e)
– Intervention pour Kevin ‘Rashid’ Johnson, prisonnier Noir américain du ‘New Afrikan Black Panther Party’ (par le Secours Rouge de Belgique)
– Intervention pour les 10 prisonniers ATIK en Allemagne (par des membres de YDG)
– La répression en Italie, les prisonniers sous isolement extrême 41bis (par Proletari Torinesi per il SRI)
– Intervention solidaire avec les quatre inculpés du procès « Loi Travail » de Ploiret (par un militant de la gauche indépendantiste bretonne)
– Intervention sur la répression au Chili (par Mediactivista)

18 mars, journée internationale des prisonniers politiques révolutionnaires

18 mars, journée internationale des prisonniers politiques révolutionnaires

Des soldats du 54e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale se sont emparés lundi 13 février un camp de la guérilla dans un village isolé d’Asipulo, dans la province d’Ifugao. Les militaires ont récupéré trois ordinateurs portables, un groupe électrogène, des munitions, des grenades, des explosifs et des effets personnels. L’occupation du camp, qui avait été évacué en hâte par les guérilleros, faisait suite à une violent combat entre militaires et membres de la NPA dimanche à 6 heures du matin. Un sous-officier a été blessé lors de la fusillade, les guérilleros s retirant vers les zones boisées du mont Capan.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Un indicateur de police a été abattu tôt ce matin par des guérilleros maoïstes dans le village de Birangatta, dans le district de Giridih connu pour ses pèlerinages. Par ailleurs, un huitième policier est mort de ses blessures suite à l’embuscade survenues dans les environs de Sunki la semaine passée (voir notre article). Les enquêteurs ont ouvert pour cette embuscade un dossier à charge de cinq responsables maoïstes clandestins connus sous les pseudonymes de Suresh, Malesh, Andru, Ranjit et Aruna. Ils appartiennent au Comité Zonal de la Frontière Andhra-Odisha (AOBSZC) du PCI(M).Le gouvernement de l’Etat de l’Odisha a par ailleurs suspendu le Commandant adjoint de l’Odisha State Armed Police (OSAP) pour les manquements survenus lors de l’embuscade de Sunki.

Le lieu de l’embuscade de Sunki

Le lieu de l'embuscade de Sunki

Suite à la mise en place d’un cessez-le-feu en Syrie le mois dernier, des représentants du gouvernement syrien et de la « rébellion » syrienne se sont rencontrés à Astana, dans la capitale du Kazakhstan. Les pourparlers ont commencé ce lundi 23 et s’achèveront ce mardi 24 à midi, ils sont sponsorisés par la Russie, la Turquie, l’ONU et l’Iran. Les rebelles (une quinzaine de groupes, voir image), représentés par le salafiste Mohamed Allouche (Jaysh al Islam, « Armée de l’Islam ») refusent de négocier directement avec le régime et refusent d’aborder d’autres sujets que le cessez-le-feu lors de cette première session. Les principaux groupes islamistes (Daesh et Al Qaida (a.k.a Al Nusra, Fateh Al Sham) sont interdits de conférence. Le groupe salafiste Ahrar Al Sham est également absent de la conférence, ce qui témoigne des tensions entre les factions rebelles.

De leur côté, les YPG ont publié un communiqué pour clarifier qu’ils ne seraient pas liés au discussions puisqu’ils n’y ont tout simplement pas été invités « Nous les Unités de Protection du Peuple, pensons que les entités qui participent et sponsorisent ces pourparlers font partie du problème de départ de la Syrie ». D’autres groupes comme le minoritaire ENKS (Conseil National Kurde en Syrie), l’antenne syrienne du Parti Démocrate du Kurdistan, le parti libéral féodal qui gouverne le Kurdistan irakien autonome, ont quant à eux été invités… Ibrahim Biro est venu y défendre ses troupes, les « Rojava Peshmergas » en demandant à ce qu’ils puissent accéder au Rojava. Il a également prétendu représenter les Kurdes de Syrie.

Si le processus ne capote pas d’ici là, une seconde session se tiendra dès le 8 février.

Les groupes rebelles présents à Astana

Les groupes rebelles présents à Astana