Des groupes d’extrême droite, dont le Parti des Suisses nationalistes (PSN), avaient appelé au rassemblement sur la Messeplatz contre le Pacte de l’ONU sur les migrations. Ils avaient reçu une autorisation du canton de Bâle-Ville. Une trentaine de personnes ont répondu à l’appel. Toutefois, lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux vers 14h00, quelque 300 antifas les attendaient. D’autres les ont rejoints plus tard. Dans les rues adjacentes, la police était déployée avec un important dispositif. Des renforts venus d’autres cantons étaient également présents. Un hélicoptère de la police survolait la ville. Aucune demande d’autorisation n’avait été déposée pour la contre-manifestation.

Les fascistes se sont déplacés via un étroit passage vers une rue voisine, protégé par la police a contenu la foule de contre-manifestants. Les antifas ont tenté de forcer le barrage de la police ce qui a provoqué de violents affrontements. Les antifas ont lancé des matériaux de construction et des bouteilles sur les policiers qui tiraient avec des balles en caoutchouc. Près de 200 personnes ont été contrôlées et deux mises en détention préventive. Deux participants à la contre-manifestation ont été légèrement blessés.

Les antifas dans la rues à Bâle

Les antifas dans la rues à Bâle

Ce samedi 24 novembre, plus de 80.000 personnes ont participé aux actions des gilets jaunes organisées en France et à La Réunion. Des rassemblements et manifestations se sont tenus à Lille, Lyon, Toulouse, Limoges, Carcassonne … ainsi qu’à Saint-Denis (à La Réunion). Des barrages filtrants, opérations escargots ou péages gratuits ont également été organisée sur des axes routiers et des zones commerciales.

A Paris, le rassemblement avait été interdit par la préfecture. Les «gilets jaunes» avait rejeté la proposition de se rassembler sur le Champ-de-Mars, refusant d’être «parqués» loin des lieux de pouvoir parisiens, et avait annoncé qu’ils manifesteraient «dans le quartier des Champs-Élysées» durant «toute la journée». La police ne pouvant les contenir dans le haut des Champs-Élysées, les manifestants ont finalement pu avancer vers la place de la Concorde où la police avait renforcé la sécurité. Des gaz lacrymogènes seront tirés et la police utilisera des canons à eau pour éloigner les gilets jaunes. De l’autre côté, les gilets jaunes ont construit des barricades avec des barrières de chantier (et en démontant entre autre des terrasses) et descellé des pavés. Vers 15h, on dénombrait huit blessés (dont 2 gendarmes).

En Belgique, plusieurs actions nocturnes se sont tenues dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 à Binche, Pommeroeul, Erquelinnes et Charleroi… L’autoroute A7/E19 Mons-Bruxelles avait été fermée vendredi en fin de journée. Le samedi matin, des blocages étaient organisés dans divers endroits. Plusieurs gilets jaunes se sont également rendus à l’aéroport de Bierset, en province de Liège, pour bloquer le charroi des camions et filtrer un à un les camions.

Dans le centre-ville de Charleroi, la police d’Anvers a dû venir en renfort pour faire face à une émeute. Une autopompe a été utilisée pour disperser les manifestants. Deux personnes ont été interpellées.

Camion en feu sur les Champs Elysées

Camion en feu sur les Champs Elysées

La Direction contre le terrorisme de la police nationale (Dircote) du Pérou a arrêté un ancien membre de la guérilla du PCP-SL dans la ville d’Ayacucho, dans le sud du Pérou. Vicente Palomino, alias « Colombo », est accusé d’avoir participé à des affrontements contre les forces armées et contre des policiers à Vilcashuamán, Paras et Vischongo, entre autres lieux dans la région d’Ayacucho. « Colombo » aurait responsable de la base de soutien 21 du Comité zonal d’Ayacucho du PCP-SL. Il était recherché depuis le 10 février 2003.

Vicente Palomino, alias

Vicente Palomino, alias

Un guérillero maoïste a été tué alors que neuf membres présumés de la NPA ont été arrêtés après un affrontement avec les troupes du 61ème bataillon d’infanterie de l’armée philippine dans la province d’Iloilo, lundi. La fusillade a eu lieu dans village d’Igcabugao, Igbaras. La NPA a reconnu la perte et identifié le mort comme étant Casamiro « Ka Boy » Talaman, originaire de Barangay Buloc, Iloilo.

Matériel récupéré par l’armée sur les lieux de la fusillade

Matériel récupéré par l'armée sur les lieux de la fusillade

Jeudi 30 août, la police fédérale a annoncé qu’elle allait se doter d’une police « prédictive ». Cette police prédictive consistera en un ensemble d’algorithmes et de bases de données qui serait capable de prévoir la criminalité avant même qu’elle ne se produise. Ce nouvel ensemble s’intégrera dans le nouveau système informatique iPolice, dont le déploiement est prévu pour 2020 ou 2030 (dépendant des sources). Celui-ci réunira les données de tous les services de police dans un cloud. Sur la base de ces données, il sera alors possible de développer des algorithmes permettant de faire de la police prédictive

Ce type de système est déjà en place depuis plusieurs mois au Pays-Bas. Ainsi la région d’Amsterdam sera bientôt répartie en cases de 125 mètres carré sur lesquelles on repérera des « hot spots » et « hot times »: des lieux et des heures de la journée où la probabilité qu’un acte illégal soit commis est plus élevée.

Par ailleurs, la police belge utilise déjà des « datas scientists » ainsi que des logiciels comme Radix et Vera 2 afin d’estimer les risques et les menaces dans la lutte contre le terrorisme.

Un des drones de la police fédérale

Un des drones de la police fédérale

Cette semaine (en particulier les vendredi 3 et samedi 4 août), des affrontements entre des manifestants palestiniens et l’armée d’occupation ont eut lieux à Gaza et à Naplouse. Vendredi deux palestiniens ont été tué et 220 ont été blessé à Gaza. Le premier a été tué par un tir de sniper, le second un adolescent de 15 ans a succombé à ses blessures après été touché à l’estomac. Des affrontements ont également eut lieu à Naplouse.

L’armée d’occupation lors des affrontements à Naplouse

L'armée d'occupation lors des affrontements à Naplouse

Après deux jours de paralysie suite au déclenchement de la grève générale et illimitée de l’inter-centrale CNTG/USTG qui proteste contre la hausse du prix du carburant, une certaine reprise des activités a été remarquée dans la ville de Labé. Les responsables syndicaux de la ville, déterminés à faire respecter le mot d’ordre de grève en empêchant toute activité jusqu’à la baisse du prix du carburant, sont descendus sur le terrain pour convaincre les commerçants à cesser leurs activités. Aussitôt, une équipe d’agents de sécurité est arrivée sur le terrain pour les en empêcher. Les affrontements à coups de gaz lacrymogènes et d’échange de jets de pierres font quelques blessés légers.

Finalement, les forces de l’ordre décident de se replier sous la pression de la population. De leur côté, les syndicalistes rentrent à leur siège. Et c’est là qu’ils ont été surpris par des agents de sécurité plus nombreux et déterminés à régler leurs comptes. Ils ont aspergé les syndicalistes de gaz lacrymogènes et les ont sérieusement molestés. Les agents ont cassé les vitres des véhicules qui étaient garés sur les lieux à l’aide de cailloux et endommagé les motos. Ils ont procédé également à quelques interpellations. Cette situation a irrité plusieurs jeunes qui ont érigé des barricades dans la rue pour dénoncer les agissements des forces de l’ordre.

Affrontements à Labé

Affrontements à Labé

Samedi 7 juillet, l’ELN a abattu un soldat lors d’un affrontement avec l’armée colombienne. Cet affrontement s’est déroulé dans le cadre d’une attaque de l’ELN dans une zone rurale de la municipalité de San José de Palmar, dans le département du Chocó (ouest). Une autre attaque contre un poste de police du village d’Andagoya, situé également dans le département du Chocó, a également été menée le même jour, possiblement par l’ELN.

Ces affrontements ont eut lieux alors que l’ELN et le gouvernement en sont à leur sixième round de négociations en vue d’un cessez-le-feu bilatéral. Ces négociations semblent cependant fortement compromises par l’arrivée au pouvoir du président Ivan Duque partisan d’une ligne dure envers l’ELN (voir notre article).

Combattante de l’ELN

La Chambre a approuvé jeudi un projet de loi qui trace un cadre permettant l’intervention d’unités spéciales étrangères en Belgique. L’intervention de ces unités spéciales doit rester sporadique. Elle peut être sollicitée en cas de crise par la police belge dès lors que celle-ci ne disposerait pas des moyens nécessaires pour intervenir seule ou elle-même, par exemple parce qu’elle manquerait de temps pour se rendre sur les lieux. Lorsqu’elles interviennent, ces unités sont tenues au respect du droit belge et placées sous l’autorité des forces belges.

Les unités étrangères visées par le projet de loi appartiennent au réseau ATLAS constitué sous l’égide de l’Union européenne, à savoir: ARAS (Lituanie) ; Acvila (Roumanie) ; BOA (Pologne) ; Politiets Aktionsstyrke (Danemark) ; UIM (Pays-Bas) ; CGSU (Belgique) ; EAO (Chypre) ; EKAM (Grèce) ; GEK Cobra (Autriche) ; ERU (Irlande) ; GIGN (France) ; GIS (Italie) ; GEO (Espagne) ; GOE (Portugal) ; GSG 9 (Allemagne) ; Karhu Team (Finlande) ; K-Commando (Estonie) ; Lynx (Slovaquie) ; NI (Suède) ; NOCS (Italie) ; OMEGA (Lettonie) ; RAID (France) ; Specialna Enota Policije (Slovénie) ; SCO19 (Royaume-Uni) ; SEK – Land de Bade-Wurtemberg (Allemagne) ; SAG (Malte) ; SIAS (Roumanie) ; SOBT (Bulgarie) ; TEK (Hongrie) ; UEI (Espagne) ; URNA (République tchèque) ; USP (Luxembourg).

Logo du réseau ATLAS

Logo du réseau ATLAS

Notre mémoire contre la leur!
Notre histoire contre la leur!

A la fin des années vingt, les charbonnages représentent le deuxième secteur industriel du pays, juste après la métallurgie. Avec la grande crise, les revenus des mineurs diminuent de 30% en quelques mois, alors que les loyers restent inchangés et que le pain augmente. Aux réductions de salaire s’ajoutent les licenciements: plus d’un demi-million de chômeurs en 1932 dont 200.000 non indemnisés…
Le 17 mai 1932, les patrons charbonniers borains annoncent une nouvelle diminution de salaire de 5%. C’est l’étincelle d’une vague de grèves insurrectionnelles qui vont s’étendre à d’autres bassins miniers, à la métallurgie et aux transports.

Les socialistes désavouent la grève et la répression est féroce: la gendarmerie charge sabre au clair contre des manifestations familiales, et les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits. Finalement, l’état de siège est décrété: les automitrailleuses quadrillent les quartiers ouvriers et les dirigeants communistes et syndicalistes révolutionnaires sont emprisonnés. Le dimanche 10 juillet la gendarmerie charge une manifestation à Roux et tue un ouvrier, Louis Tayenne.
Petit à petit, avec la complicité des dirigeants socialistes, les mineurs sont isolés et mettent fin à la grève à la mi-septembre. L’histoire de cette grève est le sujet d’un film muet, Misère au Borinage, réalisé en 1934 par Henri Storck et Joris Ivens, qui est devenu aujourd’hui une référence cinématographique.

Moins connu est le documentaire « Manifestation pour Tayenne », tourné l’année précédente. C’est pourtant le premier documentaire social de l’histoire du cinéma. Il montre la manifestation organisée en 1933 par le Secours Rouge pour le premier anniversaire de la mort de Louis Tayenne, d’abord sur les lieux du drame et puis au cimetière. Cette commémoration, qui honore non seulement Louis Tayenne mais tous les travailleurs morts dans la défense des intérêts de leur classe, a eu lieu tout le long des années 30.

Ce dimanche 8 juillet 2018, le Secours Rouge, le Parti Communiste, le Cercle Louis Tayenne et l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte vous invitent à participer à une nouvelle commémoration Tayenne au cimetière de Marchienne-au-Pont.
Rendez-vous de co-voiturage, place Rouppe, 13H

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Notre mémoire contre la leur!
Notre classe contre la leur!
Tous et toutes à la commémoration Tayenne!

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Pour en savoir plus sur l’histoire de la commémoration

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