Aujourd’hui lundi, les autorité berlinoises ont pris la décision d’interdire une manifestation anti-Erdogan qui devait se tenir le samedi 29 septembre à la Porte de Brandebourg. Cette manifestation avait pour objectif de dénoncer la visite du président turc en Allemagne qui aura lieux du 27 au 29 septembre. Les mobilisations auront donc lieu à Berlin le 28 et à Cologne le 29.
Environ 300 manifestants ont manifesté dimanche 16 septembre dans la Gare Centrale de New-York City contre le gouvernement philippin de Duterte et pour dénoncer la guerre et la militarisation menées par les États-Unis aux Philippines. Depuis son élection en 2016 et avec le soutien de l’administration Trump, plus de 20 000 exécutions extrajudiciaires ont eu lieu sous la présidence de Duterte. Outre le nombre de consommateurs de drogues, le nombre de morts augmente avec les assassinats de dirigeants autochtones, d’agriculteurs, de dirigeants d’organisations progressistes et de membres des églises. Parallèlement, la loi martiale est toujours appliquée à Mindanao (île des Philippines où la guérilla de la NPA est la plus active).
Pierluigi « Luisi » Caria, militant de la gauche indépendantiste sarde, a été perquisitionné hier par la Digos (police politique) de Nuoro, sur ordre du Procureur de Cagliari, parce qu’il fait l’objet d’une lourde accusation d’association avec le terrorisme. Les enquêteurs sont la cible de ses voyages l’an dernier au Moyen-Orient pour participer à la lutte du Rojava contre le califat de Daesh. Son passeport a été saisi ainsi que de ses cartes SIM, et il apparait qu’il a fait l’objet d’écoutes téléphoniques.
Un commandant de la NPA a été tué samedi dans un échange de tirs avec les troupes du 39e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementales à Barangay Batasan, (Makilala, province du Nord Cotabato). Jacob Rodinas (également connu sous le nom de Jecko ou Velum), était secrétaire du Front de guérilla 51. Il était l’objet de nombreux mandats d’arrêt. Rodinas et Juanito Pueblas, également connus sous le nom de «Taghoy», étaient les principaux dirigeants du Front de guérilla 51 de la NPA. Juanitos Pueblas avait été tué le 21 juillet à Barangay Astorga, (Davao del Sur).
Le 17 septembre le rappeur majorquin Valtònyc passait devant le tribunal de Gand (nord) pour statuer sur son éventuelle extradition vers l’Espagne. Celle-ci avait émis un mandat d’arrêt international et demandé l’extradition du rappeur qui avait été condamné en février 2018 à trois ans et six mois de prison pour crime de lèse-majesté et soutien au terrorisme (voir notre article). Il avait écrit une chanson qui s’en prenait à l’ex-roi Juan Carlos et qui soutenait ETA et les GRAPO. Le tribunal a finalement décidé de ne pas accéder à la demande de l’état espagnol. Valtònyc ne sera donc pas extradé.
La justice argentine vient de refuser la mise en libération de Daniel Ruiz. Daniel Ruiz est un travailleur du pétrole, représentant syndical et membre du PSTU (LIT, trotskiste). Il fait partie de la coordination qui organise actuellement la mobilisation contre le sommet du G20 en Argentine le 30 novembre. Il avait été arrêté et poursuivi pour sa participation supposée aux manifestations de décembre dernier contre la réforme des retraites (voir notre article). La loi avait été votée le mardi 19 décembre, après plus de douze heures de débat. La veille, des protestations de dizaines de milliers de manifestants opposés à la loi avaient tourné en affrontement devant le Congrès, transformé en champ de bataille.
Walther Arizala, alias Guacho, le dissident des FARC le plus recherché par la Colombie et l’Equateur, aurait été blessé hier samedi dans un affrontement avec l’armée colombienne à la frontière des deux pays. Les forces de sécurité tentent d’encercler la zone où il aurait été localisé. Un soldat colombien a été tué au cours de cette opération.
Un campement maoïste a été démantelé suite à un échange de coups de feu entre la police et des guérilleros dans le district de Malkangiri (Odisha) jeudi soir. La fusillade s’est déroulée dans une zone de jungle vallonnée à proximité de la frontière entre l’Odisah et le Chhattisgarh. Un policier haut placé a dirigé l’opération menée par des soldats de la District Voluntary Force et du Special Operation Group. C’est sur base de renseignements obtenus quant à la présence d’un camp de la guérilla dans la région que les autorités ont lancé cette opération de contre-insurrection.
Vendredi 14 septembre, une grève a débuté sur le chantier du nouvel aéroport d’Istanbul qui devrait être inauguré fin du mois d’octobre. Les travailleurs protestent depuis des mois contre les mauvaises conditions de travail. La grève de cette semaine a éclaté suite à l’accident de deux travailleurs tombés du toit du bâtiment et de la collision intervenue entre deux navettes de bus transportant des travailleurs du chantier de l’aéroport et qui a fait 17 blessés.
De plus, avec la chute de la valeur de la lire turque, beaucoup de sous-traitants travaillant sur le projet auraient fait faillite et dès lors quitté le projet sans payer les salaires de leurs travailleurs. Au total, plus de 30,000 travailleurs sont engagés sur ce projet. En février, le ministre de l’emploi turque avait déclaré que 27 travailleurs seraient mort sur le chantier de l’aéroport depuis le lancement du projet, en 2015. D’après les syndicats, ce serait plus de 400 travailleurs qui auraient perdu la vie dans des accidents de travail ou suite à des problèmes de santé provoqués par les conditions de travail.
La manifestations a rassemblé plusieurs milliers de travailleurs qui ont été dispersés par la police et la gendarmerie avec des gaz lacrymogène. Près de 600 manifestants ont été arrêtés et retenus sur le site par la police. Une vingtaine ont été arrêté le samedi alors qu’ils se regroupaient pour soutenir leur camarades arrêtés. Actuellement, seul un quart des manifestants arrêtés a été libéré.
Grève sur le chantier du nouvel aéroport d'Istanbul