Arrêté le 14 novembre 2012, lors d’une grève générale, en se rendant à un piquet. Emprisonné puis relâché le 9 janvier 2013, il avait fait l’objet d’une large mobilisation de solidarité : mobilisant milieux syndicaux et antifascistes. Le procureur avait demandé 5 à 6 ans de prison, le juge a aujourd’hui condamné Alfonso Fernandez Ortega à 4 ans de prison pour l’accusation d’avoir « transporté une bombe dans son sac à dos » (« possession d’explosif »). La défense à plusieurs fois dénoncer ce montage policier. Il a par contre été acquitté pour l’accusation de « rébellion » contre les policiers, qui lui aurait valu un an de prison.

Alfon Libertad !

Alfon Libertad !

Christodoulos, membre de l’Organisation Révolutionnaire du 17 Novembre (17-N), s’était échappé il y a un an de la prison de Koridallos, le 7 janvier 2014. Il purgeait à l’époque une sextuple condamnation à vie et avait bénéficié d’un congé pénitentiaire suite auquel il n’était pas retourné à la prison. A l’époque une énorme chasse à l’homme avait eu lieu, la police grecque avait même reçu l’aide de forces de sécurité américaines. Quelques jours plus tard, le 14 janvier, Christodoulos avait publié sur Indymedia Athens un communiqué où il expliquait son retour à la clandestinité et à la lutte armée. La police grecque a annonce il y a quelques heures avoir capturé le guerillero à Anavyssos (à 40km d’Athènes). Christodoulos est soupçonné d’avoir depuis son évasion participé à des actions, la police grecque dit avoir retrouvé son ADN sur un engin explosif destiné à un commissariat en mai 2014.

Christodoulos a été arrêté alors qu’il roulait à vélo, il avait radicalement changé d’apparence et portait des lunettes. La police prétend l’avoir suivi depuis plusieurs mois et ne pas l’avoir arrêté avant car le terrain lui permettait de s’enfuir facilement. Dans sa cache la police a retrouvé 7 fusils AK-47, un lance grenade et un baril d’explosif. Christodoulos sera probablement enfermé à la prison de Domokos où 3 autres prisonniers de 17-N ont déjà été transférés.

Christodoulos Xiros

Christodoulos Xiros

Nikos Maziotis avait été l’un des premiers prisonniers à être transféré à la première prison de type-C (prison spécial pour les prisonniers politiques et rebelles). Ce 2 janvier, d’autres prisonniers ont également été transférés à la prison de Domokos. Il s’agit de Kostas Gournas (Lutte Révolutionnaire), Dimitris Koufontinas, Alexandros Yiotopoulos et un troisième (Organisation Révolutionnaire du 17 Novembre), Yannis Naxakis et Grigoris Sarafoudis (anarchistes, voir ‘Edit’ plus bas). D’autres prisonniers ont également été transférés à la prison de Domokos.

Edit : Yannis Naxakis et Grigoris Sarafoudis sont en fait accusés par l’état grec d’être membres de la Conspiration des Cellules de Feu alors qu’ils ont communiqués qu’ils étaient anarchistes mais pas membres de la CCF, désolé pour cette erreur.

La prison de Domokos

La prison de Domokos

L’office pénitentiaire israélien a renouvelé l’interdiction pour Ahmad Sa’adat -secrétaire général du FPLP- de recevoir des visites de sa famille. Une telle interdiction lui avait été donnée le 14 septembre dernier pour une période de 3 mois et sans justifications, celle-ci vient d’être prolongée pour la même durée et toujours sans être justifiée.

Une trentaine de militants solidaires de Georges Ibrahim Abdallah ont occupé l’Institut Franco-Américain à Rennes. Une audience devait avoir lieu demain, mais celle-ci a été ajournée. Demain, les solidaires de Georges se joindront au rassemblement à Rennes contre Manuel Valls -qui avait refusé d’expulser Georges du territoire français, condition préalable de sa libération.

Occupation de l’Institut Franco-Américain à Rennes.

Occupation de l'Institut Franco-Américain à Rennes.

La Cour d’appel, qui devait se réunir à Paris jeudi 18 décembre, a reporté son audience. La date sera précisée ultérieurement. En raison de ce nouveau report, le rassemblement en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, prévu à la Fontaine Saint Michel jeudi 18 décembre à 13h30 est annulé.

Suite au décès d’une combattante du MLKP à Kobané, un rassemblement de commémoration avait lieu à Adana. 16 personnes ont été arrêtées. La police a également arraché la banderole de solidarité et enlevé la tente installée par les manifestants.

La police attaque un rassemblement à Ankara.

La police attaque un rassemblement à Ankara.

Pour la troisième fois depuis le début de la bataille de Kobané, une combattante du MLKP a été tuée. Sibil Bulut, 28 ans a été tuée en repoussant les forces de l’Etat Islamique sur le front sud de Kobané. De nombreux combattants révolutionnaires du Moyen-Orient prêtent main forte aux Unités de Protection du Peuple (YPG/YPJ), l’enclave du Kurdistan syrien réprimée tour à tour par l’état turque et l’Etat Islamique.

Sibel Bulut

Sibel Bulut

Trois personnes qui avaient pris part aux manifestations contre la FIFA à l’été 2013 ont été arrêtées car ils avaient interdiction de manifester dans leurs conditions de libération. Igor Mendes da Silva, militant du MEPR (mouvement étudiant populaire révolutionnaire) et du FIP-RJ (Front Indépendant Populaire de Ro de Janeiro) a été arrêté parce qu’il avait prit part à un évenement pour les prisonniers politiques brésiliens le 15 octobre dernier. Deux autres personnes ont été arrêtées Elisa Quadros Pinto et Karlayne Moraes da Silva Pinheiro.

Igor Mendes

Depuis le 24 novembre, 180 prisonniers dont de nombreux guerilleros des FARC sont en grève de la faim à la prison Picota, à Bogota. Ceux-ci demandent que les prisonniers malades et blessés reçoivent des soins médicaux, ainsi que l’arrêt de la surpopulation, de la nourriture avariée, des interdictions de visites familiales, de la censure des communications avec les avocats et les observateurs internationaux et de la torture. Les prisonniers demandent également le statut de prisonnier politique tandis que les prisonniers des FARC demandent le statut de prisonniers de guerre. Des centaines de prisonniers sont entassés dans les cellules où ils n’ont pas même la place pour être couchés. De nombreux prisonniers doivent être amputés à cause des infections non soignées.

Une cellule de la prison Picota

Une cellule de la prison Picota