Un maoïste présumé a été tué lors par les forces de sécurité aujourd’hui lundi dans le district de Sukma (état de Bastar). C’est une équipe conjointe de membres de la District Reserve Guard et du Commando Battalion for Resolute Action (CoBRA), une unité d’élite de la Central Reserve Police Force (CRPF),qui a tué le jeune homme dans la jungle de Dohramangu, à la frontière du Telangana. Les militaires affirment avoir trouvé une arme.

Commandos COBRA de la CRPF à l'entraînement

 

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Outre les crimes contre l’humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes sexuels sur mineurs, le gouvernement fédéral souhaitait également introduire cette exception pour les cas très graves de meurtre ou de vol qualifié. Fin 2022, le conseil des ministres a validé un projet de loi présenté par le ministre de la Justice de l’époque. La suppression de la prescription concernera les crimes qui sont considérés comme “extrêmement graves en raison de leur portée, en particulier du nombre de victimes ou de la peur intense ou terreur suscitée chez les citoyens.” Elle s’appliquera aussi aux crimes visant “à déstabiliser ou détruire les structures fondamentales” du pays. Le projet de loi supprime également l’interruption du délai de prescription et rend impossible l’expiration des dossiers une fois qu’ils ont été renvoyés au tribunal. Les délais de prescription, actuellement d’un minimum de 6 mois et d’un maximum de 20 ans, passeront à un minimum d’un an à un maximum de 30 ans, en fonction de la peine minimale et maximale attachée à un délit.

Plusieurs initiatives ont eu lieu ce vendredi dans certains points de Santiago pour la commémoration de la Journée du Jeune Combattant., et plusieurs ont débouché sur des affrontements avec les forces de l’ordre.  Ce sont généralement des barricades incendiaires qui ont provoqué l’intervention des carabiniers comme dans l’Avenue Recoleta ou à Villa Francia où les forces de police ont lancé des grandes lacrymogènes et des grenades de désencerclement pour disperser des manifestants. D’autres affrontements ont eu lieu à Pedro Aguirre Cerda, où des manifestants ont brûlé un véhicule et ont affronté les forces de police. Des barricades et des affrontements ont été aussi été remarquées dans les rues Huelen et Mapocho du district de Cerro Navia où les manifestants ont affronté les forces de police avec des cocktails Molotov. Il semble toutefois que les affrontements ont été intenses quez l’année passée (voir notre article)

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Le matin du 22 mars, la DIGOS (police politique) a perquisitionné cinq habitations à Rome et en Ombrie. Le documents juridiques indiquent que quatre personnes sont sous enquête pour 270 bis (association subversive avec la finalité de terrorisme) et en vertu de l’article 2 de la loi 895/1967 (loi sur le contrôle des armes et explosifs). A la fin des perquisitions, le matériel saisi est celui habituel : des supports informatiques (des smartphones, des ordinateurs, des disques durs externes…) et des publications, comme le dernier numéro de Bezmotivny et la publication La Tempesta, qui avait déjà été saisie en masse, il y a quelques semaines.

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Le militant kurde Firaz Kokmaz, 24 ans, en situation irrégulière en France depuis 4 ans, faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et devait être escorté par l’Unité nationale d’éloignement (Unesi) jusqu’à son vol vers Istanbul. Une manifestation a eu lieu dans l’aéroport pour tenter d’empêcher cette expulsion. Parmi les manifestants, des proches, des sympathisants à la cause kurde, des représentants du Conseil démocratique kurde en France et quatre élus communistes. L’opposition à l’expulsion a tourné à l’affrontement près du local des policiers avant de se propager à l’aérogare. Le mouvement de soutien contestait cette expulsion en raison des risques d’emprisonnement et de torture auxquels le militant allait être confronté à son retour. Firaz a finalement été conduit de force à bord et a en effet été incarcéré dès son arrivée sur le sol turc.

Des troupes de l’armée gouvernementale qui menaient mardi des opérations à Barangay Leviste ont accroché un groupe de guérilleros maoïstes du Comité régional de Tagalog du Sud. La commandante de ce groupe, Junalice Arante-Isita alias Arya et deux autres maoïstes, Bernardo Bagaas alias John Paul, et Erickson Bedonia, alias Ricky, ont été tués. Les militaires ont récupéré plusieurs armes à feu et divers équipements. Junalice Arante-Isita était recherché pour violation de la loi antiterroriste.

 

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Le cyberespionnage des salariés par leurs employeurs continue à être en pleine expansion. La vente de logiciels de contrôle à distance a augmenté de plus de 500% depuis le début de la pandémie. Pour le moment, la pratique est surtout répandue aux États-Unis. Le logiciel “Hubstaff”, peut prendre une capture d’écran de l’ordinateur du salarié toutes les cinq minutes, ou suivre les données GPS des téléphones des employés ciblés. Plus intrusif, CleverControl promet sur sa page d’accueil “d’augmenter la productivité et la détection des fainéants”. Il peut enregistrer les frappes et les clics de souris du télétravailleur, les sites visités, la durée de ces visites, les conversations des employés par l’intermédiaire du micro de l’ordinateur professionnel et même prendre des photos via la webcam.

Ces logiciels sont présentés comme faciles à (dés-)installer à distance et à l’insu du principal concerné. Leur usage n’est pas légal au regard de la législations belge et française. En revanche, la messagerie Slack, très répandue au sein des entreprises belges et françaises, permet déjà de mesurer les “échanges entre collègues et leur activité sur la plateforme” et de conserver “des statistiques précises” sur son utilisation. Slack, en outre, “ne supprime aucun message” et pire, autorise les administrateurs “Plus” à consulter les données “sur tous les canaux”, dont “les messages directs entre collègues”, et à les exporter si nécessaire…

Pour assurer la sécurité des JO de Paris, 17 000 agents de sécurité privés seront mobilisés, de même que 45 000 policiers et gendarmes. Le ministère des Armées sera également sollicité, avec environ 20 000 soldats de l’armée de Terre. Et c’est sans compter sur l’appui que fournira l’armée de l’Air & de l’Espace pour sécuriser l’espace aérien. Même la Marine nationale mettra en oeuvre des navires hauturiers et des aéronefs pour assurer une première couche de protection au large. Ce dispositif a-t-il été jugé insuffisant ? Aujourd’hui 28 mars, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, le ministre polonais de la Défense, a déclaré que « Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir les préparatifs et la sécurité des Jeux olympiques d’été de 2024. Une task force composée de nos soldats, dont des maîtres-chiens, sera envoyée à Paris. Sa mission principale consistera à mener des activités liées à la détection d’explosifs et à la lutte contre les menaces terroristes ».

La police et la gendarmerie jordaniennes ont tiré des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants qui se dirigeaient vers l’ambassade d’Israël à Amman ce dimanche pour protester contre la nouvelle prise d’assaut d’hôpitaux à Gaza par Israël et l’augmentation du nombre de victimes civiles. Selon des témoins, plusieurs manifestants ont été battus et plusieurs autres arrêtés alors qu’ils tentaient de briser l’imposant cordon de police autour de l’ambassade. Les manifestants ont scandé « Pas d’ambassade sioniste sur la terre jordanienne », l’un des slogans devenus habituels lors des manifestations appelant la Jordanie à abroger son traité de paix impopulaire avec Israël. Les autorités autorisent les manifestations, mais déclarent qu’elles ne peuvent tolérer aucune tentative de prise d’assaut de l’ambassade, ou d’atteinte de la zone frontalière avec la Cisjordanie occupée par Israël. Des centaines de militants et de manifestants ont été arrêtés. Parmi les 12 millions de Jordaniens, nombreux sont ceux qui sont d’origine palestinienne, leurs parents ou eux-mêmes ayant été expulsés ou ayant fui vers la Jordanie lors des combats qui ont accompagné la création d’Israël en 1948.

Dossier(s): Monde arabe et Iran

À l’issue d’une procédure ouverte en 2019, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) avait conclu qu’Amazon France Logistique (AFL) avait mis en place “un système de surveillance de l’activité et des performances des salariés excessivement intrusif” au regard du règlement général sur la protection des données. L’amende de 32 millions d’euros infligée à AFL équivaut à près de 3% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Le Cnil  pointait notamment un recueil des données de productivité de manière massive via les scanners utilisés par les employés des entrepôts et des indicateurs. Le “stow machine gun” note lorsqu’un article est scanné “trop rapidement”, en moins de 1,25 seconde tandis que l’”idle time” signale une période d’inactivité de plus de dix minutes. Pour la Cnil, ce système conduit potentiellement les salariés à devoir justifier toute interruption de l’activité de leur scanner, faisant “peser sur eux une pression continue”.

Amazon a annoncé ce vendredi faire appel de sa condamnation et assure que le premier indicateur – qu’il va désactiver – vise à vérifier que chaque salarié inspecte correctement chaque article, et n’adopte pas des postures propres à compromettre sa sécurité et sa santé (!). Quant au second – dont le seuil de déclenchement va passer à 30 minutes -, il sert, selon l’entreprise, à identifier une défaillance anormale. En 2021, le chiffre d’affaires d’AFL s’élevait à 1,135 milliard d’euros, pour un résultat net de 58,9 millions d’euros.

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