Vendredi après-midi, le tribunal de grande instance de Saint-Denis a rejeté la requête de la direction du Carrefour de Sainte-Suzanne (Réunion) demandant la levée du piquet de grève et l’a condamnée à payer 3 000 euros de frais de justice. La réunion qui a eu lieu à l’issue de ce jugement n’a rien donné et les grévistes ont décidé de durcir leur mouvement en installant des barrages filtrants aux entrées de parking de la grande surface.

La NSA, l’agence de renseignement américaine, vient de rendre public un guide à destination de ses cyber-agents, intimée par la justice de déclassifier ce document sur le fondement du Freedom of Information Act. Le guide de 643 pages, sobrement intitulé « Démêler la Toile : guide des recherches sur Internet » (Untangling the Web, A Guide to Internet Research), est truffé de conseils pour utiliser au mieux les moteurs de recherche, les archives et autres outils sur le Web, afin de dénicher des informations confidentielles qui seraient accidentellement tombées dans le domaine public. Rien de ce qui écrit dans ce document est illégal, et il ne permettrait, en aucun cas, de pirater des données confidentielles.

Si vous recherchez des informations sensibles sur des entreprises sud-africaines, il suffit de rechercher des documents Excel que l’entreprise aurait publiés, par erreur ou inadvertance, en tapant simplement ‘filetype:xls site:za confidential’ sur Google », conseillent les experts de la NSA. Pour trouver des documents contenant des mots de passe de sites russes, il suffit d’écrire « filetype:xls site:ru login. » « Même pour les sites rédigés dans une autre langue que l’anglais, les termes ‘identifiants’ ou ‘mot de passe’ sont en général écrits en anglais », précisent les auteurs. Rien de neuf sous le soleil, quelqu’un comme Johnny Long décrit ces méthodes depuis plusieurs années déjà, dans des conférences sur le piratage et dans son livre Google Hacking ». Les experts de la NSA, eux, se défendent d’encourager le piratage des sites et des serveurs. Ils livrent en tout cas quelques clés pour y parvenir.

Télécharger le guide en PDF (Sur Archive.org)

USA: La NSA a du publier son manuel de cyber-espionnage

Un rassemblement de protestation se tiendra ce lundi 13 mai à 18h sur la Place Saint-Jean contre les sanctions administratives communales qui ont frappé les manifestants opposés au « Banquet des riches ». Une interpellation du conseil communal de Bruxelles ville aura également lieu (Rdv 15h45 dans la cour de l’hôtel de ville).

le site de la plateforme stop sac

Bruxelles: Rassemblement lundi contre les SAC

Des manifestants kurdes ont jeté des cocktails Molotov et des engins pyrotechniques sur la police dans la province du sud-est de la Turquie à Cizre mardi soir, avant le retrait des combattants du PKK du Kurdistan dans le nord de l’Irak dans le cadre d’un plan pour mettre au conflit avec l’Etat turc. Le retrait, négocié par le chef du PKK Abdullah Ocalan en prison sur une île-prison près d’Istanbul.

Jeudi 9 mai, des groupuscules néonazis avait une nouvelle fois prévu d’occuper la rue lyonnaise. Des antifascistes ont organisé un rassemblement. Vers 20h, pen­dant que le ras­sem­ble­ment fascis­tes se dérou­lait, les anti­fas­cis­tes ont com­mençé à se ras­sem­bler, mais alors qu’un groupe un peu plus nom­breux arri­vait avec une ban­de­role, les policiers se sont immé­dia­te­ment diri­gés vers eux, les pour­sui­vant et les encer­clant sous la menace des fla­sh­balls. Les 25 manifestants encerclés ont été embarqués tandis que les mani­fes­tants qui res­taient sur la place ont été repous­sés avec vio­lence par la police. Ven­dredi matin, les 25 antifascistes étaient tou­jours en garde à vue.

La NPA a libéré mercredi un de ses prisonnier de guerre, un policer d’Arakan, à Barangay Kabalantian. La NPA revendique aussi avoir mis hors de combat deux militaires du 8e bataillon d’infanterie (10e Division) positionnés à moins huit kilomètres de la zone de la libération du prisonnier.

Bea Etxebarria avait été arrêtée le 1er mars 2011 par la Guardia Civil sous l’accusation d’être une militante d’ETA. Elle a été torturée pendant plusieurs jours dans une caserne (coups, étouffements, injections non identifiées, introduction d’objets dans l’anus et le vagin, etc.). Le Comité Européen de prévention de la Torture vient de reconnaître l’authenticité des faits.
[
Le site du comité->http://www.cpt.coe.int/fr/default.htm]

PrivacyBox avait été conçu pour offrir, essentiellement aux journalistes, bloggers et autres auteurs de publications diverses, la possibilité de proposer à leurs interlocuteurs des formulaires de contact anonymes, qui demeurent par ailleurs impossibles à tracer. Dans sa charte de confidentialité, PrivacyBox précisait avoir été «fait pour garantir une utilisation anonyme (et) maintenir l’échange de données libre», et qu’il ne conservait «aucune information à propos des destinateurs et destinataires des messages».

La German Privacy Foundation (GPF), qui avait lancé PrivacyBox en 2008, vient d’annoncer que le site n’était « conceptuellement et techniquement plus à jour » et qu’il allait donc bientôt fermer, faute de ressources pour développer un nouveau service. Le développeur de PrivacyBox a de son côté expliqué qu’il était tout à fait possible de mettre le code (OpenSource) à jour, mais qu’il avait décidé d’abandonner le projet parce qu’il soupçonnait le co-administrateur de PrivacyBox que la GPF lui avait imposé de travailler, sous le nom de code « Sysiphos », en tant qu’informateur voire employé, pour les services de renseignement allemand…

A noter que des #Anonymous viennent de lancer AnonBox, avec pour objectif de lancer un nouveau PrivacyBox, à partir de son code (OpenSource) (Perl + CGI). Vu l’histoire de PrivacyBox, et ce pour quoi le service a décidé de fermer, reste donc à savoir si le code source peut être validé et amélioré, puis à trouver des serveurs, et administrateurs, de confiance pour les héberger.

L’attaché militaire israélien au Mexique a élaboré avec le Ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile (SSPyPC), un programme d’assistance à la police du Chiapas. Les Israéliens assureraient la formation des policiers du Chiapas, notamment à l’utilisation de nouvelles technologies policières.