Les autorités croates ont libéré Basak Sahin Duman après deux mois de détention. Elle avait été arrêtée suite en raison d’un mandat d’arrêt international à l’aéroport de Zagreb. Engagée dans la jeunesse socialiste d’Istanbul, elle risquait une extradition vers la Turquie ou elle risquait une condamnation à 7 ans pour « affiliation et propagande pour une organisation terroriste » [comprendre: le MLKP].

Croatie/Turquie: Basak est libérée!

Nous avions rapporté que le Premier Tribunal de Justice du Pirée à décidé d’interrompre la peine de prison de Savvas Xiros, membre de l’organisdation 17 Novembre, pour une durée de trois mois (sous garde de la police en continu) afin de recevoir un traitement médical à Thessalonique pour ses graves problèmes de santé aux yeux, oreilles et jambes suite à l’explosion de la bombe qu’il tranportait.

Les autorités ont agi en coulisse pour mettre fin au traitement médical du prisonnier avec des procédures sommaires. Après seulement dix jours de séjour à l’hôpital, Savvas a été informé qu’il allait à nouveau être enfermé dans le sous-sol de l’aile spéciale (à l’isolement) sous la prison des femmes de Korydallos (endroit destiné à la base pour les membres emprisonné du 17N). Savvas Xiros a souffert d’une nouvelle paralysie du nerf facial juste avant son ordre de transfert. Il a malgré tout été ramené à la prison le 27 juillet. Les médecins de la prison ont déclaré qu’ils ne pouvaient traiter correctement sur plqce le prisonniers et qu’ils en refusaient la responsabilité. Ainsi, Savvas a été retransféré vers un autre hôpital public à Elefsina.

Dans un article du 2 août nous parlions d’une émeute dans la ville minière de N’Zérékoré. Les affrontements ont repris, les habitants reprochant à la compagnie brésilienne Vale de ne pas tenir ses proöesses en matière d’embauche. Les manifestants ont lourdement endommagées les installations minières mercredi dernier.

Un contingent des forces de l’ordre a débarqué de nuit dans la localité et a procédé à des arrestations. La population a voulu se défendre et les forces de l’ordre ont tiré à balles réelles dans l’obscurité. Ces tirs ont fait cinq morts dont le chef du village et des dizaines de blessés, certains ayant pris la fuite pour se réfugier dans la forêt. Au camp militaire de N’zérékoré, d’autres interpellés sont détenus dans des conditions terribles.

Forces répressives à N’Zérékoré

Forces répressives à N’Zérékoré

Les mineurs se sont révoltés samedi dans la mine de charbon de la compagnie chinoise Collum Coal, située à Sinazongwe, à 325 km au sud de Lusaka, pour protester contre un retard à instaurer un salaire minimum. Un responsable chinois a été tué par un chariot lancé sur lui par des mineurs au moment où il courait se réfugier sous terre. Il est mort sur le coup et un autre manager, également chinois, a été blessé. Les conflits sont récurrents dans cette mine réputées pour des conditions de travail dures et dangereuses. Les mineurs y sont payés 80$ par mois alors que le salaire minimal en Zambie est de 205$, et les managers mènent une politique anti-syndicale très agressive. En 2010 deux managers chinois de la même mine avaient été poursuivis en justice pour tentative de meurtre après d’avoir tiré sur des mineurs qui manifestaient, faisant onze blessés.

Zambie: Emeute ouvrière meurtrière

Les États-Unis ont confirmé qu’ils s’opposeront aux tentatives de remettre le contrôle d’Internet à l’ONU. Certains pays, notamment la Russie et la Chine, se prononcent pour le faire. Actuellement, plusieurs organismes sans but lucratif aux États-Unis effectuent le contrôle sur la sphère des spécifications techniques et le système de nom de domaine. Ils ne sont pas directement contrôlés par le gouvernement des États-Unis, mais leur activité est réglementée par le ministère du Commerce.
« Les États-Unis estiment que les organisations existantes avec la participation des parties intéressées de l’industrie et de la société civile ont toujours agi de manière efficace et pourront garantir à l’avenir le bon fonctionnement et la croissance de l’Internet avec tous ses avantages » a déclaré un communiqué publié par le Département d’État américain.

Une colonne de combattants de la NPA a tendu une embuscade à un peloton de la 10e Division de l’armée dans le village de Paloc (province de Compostela Valley). Le porte parole de la guérilla affirme que plusieurs soldats ont été tués, y compris un officier, et dix autres blessés, tandis qu’un guérillero aurait été tué.

Par ailleurs, un commando de quatre guérilleros a ouvert le feu au fusil d’assaut sur le convoi du Groupe de Sécurité Présidentiel qui regqgnaient leur base après avoir escorté le Président Benigno Aquino III dans la ville de Legazpi. De son côté, un porte-parole de l’armée a dit qu’un détachement du 58ème Bataillon d’Infanterieen patrouille dans la commune de Sugbongcogon (province de Misamis) ont tués un combattant et une combattante de la NPA dans une fusillade.

Des guérilleros, probablement membres des FARC, ont tué vendredi soir un policier et blessé deux d’autres dans l’attaque d’un check-point sur une route de la province samedi, près de la ville de Padilla.
Par ailleurs, le commandant des FARC, soupçonné d’avoir dirigé l’opération qui a coûté la vie au chef de police de la route de la province d’Antioquia, et de nombreuses autres opération des FARC dans la région, a été tué à San Francisco, un hameau dans la même province d’Antioquia.
Par contre, Jose Benito Cabrera, alias « Fabian Ramirez » (photo) le commandant en second du « Bloc Sud », qui avait été annoncé tué par un bombardement de l’aviation colombienne sur une base des FARC de la province de Caqueta, en novembre 2010, est apparu en parfaite santé dans une interview qu’il a accordée à une télévision…
Enfin, les autorités équatoriennes ont saisi dans la ville frontière de Huaquillas, près du Pérou, le 1er août, une cargaison d’armes probablement destinées aux FARC comprenant des mitrailleuses, des mortiers, des armes anti-chars et anti-aériennes. Les autorités équatoriennes ont arrêtés trois personnes dont un Colombien.

Colombie: Un commandant des FARC tué, un autre ressuscité…..

Le ministre de l’Education du Swaziland a annoncé dans la presse locale que 110 enseignants grévistes avaient été licenciés avec effet immédiat. Les 14.000 enseignants demandent une augmentation de 4,5%. Ils ont un temps été rejoints par d’autres fonctionnaires, et notamment les infirmières, mais sont finalement restés seuls à poursuivre le mouvement, malgré une décision de justice leur ordonnant de mettre fin à cinq semaines de grève. Le ministre a précisé que les chefs traditionnels avaient été dépêchés dans des écoles pour recenser les grévistes. Les enseignants licenciés ont contre-attaqué en justice.

Le Fonds monétaire international a exhorté le gouvernement à réduire sa masse salariale avant d’autoriser de nouvelles facilités de paiement au royaume. Faute de progrès dans les réformes exigées, le FMI a ensuite retiré son équipe du pays.

La SNCB suspend les amendes que la direction avait infligées aux conducteurs qui ont participé à la grève le 14 mai dernier. Les conducteurs de train avaient menacé la direction de faire grève du 6 au 10 août et demandaient la levée des sanctions. La grève spontanée du 14 mai avait éclaté à la suite de l’accident ferroviaire survenu à Godinne, lorsque deux trains de marchandises étaient entrés en collision.

La direction avait décidé d’infliger aux conducteurs ayant participé à la grève une réprimande simple et une amende de 12,50 euros sur leur prime de fin d’année. Par ailleurs, les heures d’arrêt de travail avaient été décomptées de leur salaire. La SNCB a maintenant décidé de suspendre les sanctions au moins jusqu’en septembre. A son tour, le Syndicat Autonome des Conducteurs de Train (SACT) a suspendu son éventuelle action jusqu’à septembre