Quelque 10 millions d’euros ont été dégagés mercredi lors du contrôle budgétaire au profit du département de la Justice. L’essentiel du montant dégagé ira à l’aide juridique gratuite apportée par les avocats. Face au manque de moyens, l’application de la loi Salduz qui étend le système d’assistance a aggravé la situation sur le terrain.

Un million et demi sera destiné à l’exécution des peines. Quarante-trois équivalents temps plein seront recrutés pour assurer le suivi des personnes placées sous surveillance électronique ainsi qu’à une bonne coordination des places et de l’exécution des peines de travail. Les personnes recrutées en supplément renforceront en priorité les effectifs des maisons de justice qui font face à l’arriéré le plus important, à savoir Anvers, Bruxelles, Bruges, Liège et Audenarde.

Outre la surveillance électronique classique, le gouvernement investit également dans la surveillance électronique à reconnaissance vocale. La ministre de la Justice avait déjà annoncé un investissement de 200.000 euros, celui-ci sera doublé pour l’année prochaine. Par ailleurs, il sera mis en place de « chambres de procédure accélérée » dans tout le pays, qui doivent permettre une exécution plus rapide des peines. Ces chambres seront compétentes pour la « criminalité urbaine » et plus particulièrement pour des faits plutôt simples à traiter sur le plan technico-juridique. Enfin, le contrat de location d’une partie de la prison de Tilburg aux Pays-Bas est prolongé d’un an.

Les forces de sécurité ont lancé une opération majeure dans les jungles frontalières des états du Jharkhand et et du Chhattisgarh, après qu’elles aient appris la tenue d’une réunion au sommet de l’insurrection maoïste dans la région. Des forces conjointes des commandos Cobra de la CRPF et des commandos Jaguar de police d’état du Jharkhand ont commencé à ratisser le triangle Latehar-Garhwa-Balrampur. Par ailleurs, les guérilleros maoïstes ont abattu un policier du commissariat Bhansi (district de Dantewada, état du Jharkand).

Mahmut Top qui avait été reconnu réfugié politique en 2002 en France et travaille en Belgique depuis 2008. En 1995, Mahmut Top, d’origine kurde, a été arrêté à Istanbul et accusé d’appartenance au TIKB (Türkiye İhtilalci Komünistler Birliği, Union des Communistes Révolutionnaires de Turquie), une organisation radicale interdite. Il a subi des tortures dont il garde des séquelles et a été condamné à 10 ans, puis 15 ans de prison. La justice turque a voulu lui mettre sur le dos une affaire de hold-up contre une bijouterie pour financer les activités du TIKB, mais n’a rien pu prouver, il n’était détenu que pour son engagement politique. Il est resté emprisonné jusqu’à 2001 à Istanbul. Il a participé à la grande grève de la faim des prisonniers politiques contre les conditions de détention dans les prisons de type F.

Libéré en 2001, Mahmut Top fuit la Turquie avec son épouse et son fils pour la France où il a reçoit le statut de réfugié politique en 2002. En 2008, il vient s’installer à Liège. Avec un titre de séjour en ordre, il peut reprendre un café et introduit une demande de nationalité.

Il a été arrêté par la police belge le 28 juin dernier à la demande de la Turquie, et enfermé à Lantin. La justice turque évoque un dossier ouvert en 2003, alors que Mahmut a déjà quitté le pays et revient sur l’attaque de la bijouterie de 1995. Le mandat d’arrêt turc date du 30 mai 2007, et le mandat d’arrêt international du 6 janvier 2012. Presque 10 ans après l’ouverture du dossier. La Turquie à l’habitude d’utiliser Interpol comme instrument pour obtenir des arrestations de réfugiés politiques et dans ce cadre, la Belgique n’hésite pas à ouvertement violer ses propres lois relatives au droit d’asile. A Liège, lors d’une audience à huis clos, il avait été décidé de la libération de Mahmut Top, mais le procureur a interjeté appel, ce qui lui a valu son maintien en détention. La prochaine audience aura lieu le 20 juillet.

Belgique/Turquie: Un ancien prisonnier politique enfermé à Lantin

Facebook scanne les conversations privées pour signaler à la police des comportements éveillant sa suspicion, a révèlé l’agence Reuters qui raconte le cas d’un homme arrêté par la police et mis en examen le lendemain d’une conversation qu’il avait eue avec une mineure sur le réseau social. Sa conversation avait été scannée par un outil automatique, puis signalée aux équipes de Facebook, qui ont appelé la police. En avril, Facebook avait communiqué à la police de Boston les identifiants et les publications d’un homme suspecté de meurtre.

Sur sa page consacrée à ses relations avec les autorités, Facebook explique pouvoir « être amené à partager des informations quand nous estimons qu’elles sont nécessaires pour empêcher la fraude ou toute autre activité illicite, pour prévenir tout préjudice corporel imminent ou protéger nos intérêts et vos intérêts contre les personnes qui ne respectent pas notre Déclaration des droits et des responsabilités ».

Facebook scanne les conversations pour la police

La police égyptienne a affronté les ouvriers grévistes de Ceramica Cleopatra tandis que ces derniers prenaient d’assaut des bâtiments gouvernementaux dans la ville de Suez. Les grévistes reprochent aux autorités leur négligence quand il s’agit d’obliger Ceramica Cleopatra à respecter les conventions collectives et à payer ses ouvriers. Ceramica Cleopatra produit des tuiles et du matériel sanitaire, elle emploie en Egypte 12.000 ouvriers.

Egypte: Affrontement entre policiers et ouvriers grévistes

Convoqué par des députés pour s’expliquer, le directeur général de G4S, Nick Buckles, a reconnu que la défaillance de son entreprise était une « pagaille humiliante ». Chaque jour ou presque apporte son lot de révélations sur l’incapacité de G4S, une société britannique de 660.000 salariés dans le monde, à remplir son contrat consistant à fournir 10.400 gardiens pour les JO (il n’y en a « que » 4.200 à pied d’oeuvre). La semaine dernière, l’Etat avait dû venir à la rescousse en mobilisant en catastrophe 3.500 soldats supplémentaires. Au total, ce sont 17.000 militaires qui seront déployés pour les JO, dans le cadre du plus grand dispositif de sécurité mis en place en temps de paix au Royaume-Uni avec 40.000 hommes mobilisés.

Pour en savoir plus sur l’état d’exception à Londres

Marco Patiño, alias « Efren » et « Patequeso », a été arrêté par les forces de l’ordre dans la province de Caqueta (sud). Il était notamment poursuivi pour avoir maintenu en captivité Ingrid Betancourt et Luis Mendieta, un général de la police. Marco Patiño serait membre des FARC depuis 31 ans et aurait notamment été commandant en second du Font 55 de la guérilla.

En ce mois de juillet 2012, Georges Ibrahim Abdallah, résistant communiste libanais, est toujours en prison en France, où il est incarcéré depuis près de 28 ans. Il est le plus ancien prisonnier politique détenu actuellement dans notre pays. Depuis 1999 il a terminé la peine de sûreté assortie à sa condamnation et il est donc légalement libérable.

Le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement le 20 juillet à 18h devant le Ministère de la Justice à Paris, place Vendôme.

France: Rassemblement pour Georges Abdallah ce vendredi

Alessandro et Sergio ont décidé d’assister à l’audience concernant les inculpés de l’opération ‘Ombre’, dont la procureur est aussi celle de l’opération ‘Ardire’. L’audience a duré moins d’une heure et a été reporté au 25 septembre. Plus tard, à 23h, l’audience de Alessandro, Stefano et Elisa (opération ‘Ardire’) s’est bien tenue mais son résultat était négatif comme avait été pour Sergio, Katia et Peppe: la détention se prolonge.