De retour d’un voyage en République Dominicaine, un citoyen canadien a été arrêté à la frontière de son pays pour avoir refusé de communiquer le mot de passe de son smartphone aux douaniers. L’homme, qui estime que les données sauvegardées sur son smartphone sont strictement confidentielles, a été privé de liberté durant plusieurs heures, avant d’être relâché. Il fait face à une amende comprise entre 1.000 et 25.000$, assortie d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 1 an. Le procès est programmé pour la mi-mai, et il ne compte pas plaider coupable.

Au Canada, les voyageurs doivent désormais communiquer le mot de passe de leur smartphone et de leur ordinateur portable, sous peine de se voir refuser un VISA ou de recevoir une amende pouvant monter jusqu’à 25.000$. Les officiers de la douane ont le droit d’inspecter toutes les affaires en votre possession, durant le transit. Cela inclut le smartphone, la tablette et l’ordinateur. En théorie, tous les passagers d’un vol ne sont pas contrôlés. Seuls ceux présentant un profil “à risque” ou piochés au hasard sont susceptibles de se voir demander le mot de passe de leur smartphone. Reste que l’absence de cadre juridique ne permet pas de savoir où s’arrête le droit des douaniers, ni s’ils sont autorisés à demander par exemple les mots de passe pour certains services ou applications utilisés sur le smartphone.

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Après les infiltrations d’eau qui ont paralysé plusieurs étages, une porte de garage est sortie de ses gonds subitement, mercredi matin, pour s’affaler sur le sol du niveau -1. Le choc a provoqué un nuage de poussières…qui a déclenché l’alarme incendie, ce qui n’a pas manqué d’alerter les pompiers de Charleroi. Les policiers rient jaune : outre le fait que cette porte aurait pu tomber sur l’un d’eux, et la liste des avaries du même genre commence à devenir longue.

Le nouvel hôtel de police de Charleroi

Le nouvel hôtel de police de Charleroi

Depuis plusieurs jours, des dizaines de militants sans-papiers se rassemblent régulièrement devant le cabinet du ministre de l’immigration près du carrefour Arts-Loi. A plusieurs reprises, ils ont bloqué la circulation pour protester contre le refus du ministre de les rencontrer. Hier, 12 mars, la police les a repoussé à coups de matraques, sortant les auto-pompes et les gaz lacrymogènes.

Chaque année les étudiants nationalistes du NSV (extrême-droite flamande) manifestent dans une grande ville de Flandre, et chaque année des cortèges antifascistes sont beaucoup plus nombreux à manifester contre eux. La police de Gand -où avait lieu la manif- avait gardée secrète le lieu de rassemblement de l’extrême-droite. La centaine de fascistes et les 300 antifascistes ne se sont donc pas affrontés ce soir vu l’important dispositif policier déployé dans le centre-ville. Au moins deux antifas ont été arrêtés administrativement pour port de cagoule. Ils pourraient avoir déjà été relâchés.

Deux militaires du 26e bataillon d’infanterie ont été abattu par les guérilleros maoïstes alors qu’il retournaient vers leur base anti-guérilla, le 6 mars dans la localité de San Patricio (La Paz, Agusan del Sur).

Le surlendemain 8 mars, sept policiers ont été blessés par l’explosion d’un IED et par des tirs le long d’une route nationale à hauteur du village de Palacapao (province de Bukidnon). Les policiers appartenaient au 10e Bataillon régional de sécurité publique (Regional Public Safety Battalion) déployé suite à l’attaque d’une grande entreprise bananière par la NPA. Le même jour, un véhicule de police a été mitraillé le long de la route Davao-Bukidnon, à hauteur du village de Sitio (Southern Mindanao). Les deux policiers occupant le véhicule ont été blessés. Un passant a été blessé part une balle perdue.

Le 9, deux guérilleros ont été tués, et d’autres blessés, lors d’une fusillade avec un détachement d’éclaireurs de la 403e brigade d’infanterie, mardi, peu avant l’aube, à Barangay Palacapao in Quezon town. Les guérilleros feraient partie de la colonne qui avait attaqué l’exploitation bananière la veille. L’armée a récupéré sur le terrain deux M-16 et un AK-47.

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Le matin du 10 mars, Christos Polidoros, frère du membre de la CCF Giorgos Polidoros, qui avait été arrêté le 6 mars dans la cadre des persécutions contre les familles des prisonnier-e-s de la CCF, a finalement été relâché. C’était des proches pour la libération desquels les prisonniers de la CCF sont en grève de la faim.

Une banderole posée sur un immeuble occupé à Montevideo : “Solidarité avec les compagnon-ne-s en grève de la faim en Grèce, Liberté !“

Une banderole posée sur un immeuble occupé à Montevideo : “Solidarité avec les compagnon-ne-s en grève de la faim en Grèce, Liberté !“

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Les policiers ont été gravement blessés dans la nuit de mercredi à jeudi à Ferguson (centre des Etats-Unis) à la fin d’une manifestation. Ils formaient une ligne avec d’autres policiers et ont été grièvement blessés par une arme de poing. L’un a reçu une balle au-dessous de l’oeil droit, qui est ressortie derrière l’oreille, l’autre a été touché à l’épaule par une balle ressortie dans le dos. Quelque 150 manifestants s’étaient réunis mercredi soir pour saluer la démission quelques heures plus tôt du chef de la police de Ferguson, accusée de pratiques racistes, tout en réclamant aussi davantage de réformes.