Mercredi, dans une zone rurale de Cartagena del Chairá (province du Caqueta), quatre soldats ont été tués et quatre autres blessés. Les militaires, appartenant à la 22e brigade de l’armée, effectuaient une patrouille lorsqu’ils sont tombés dans un terrain piégé où les combattants des FARC ont activé des IED à leur passage. Par ailleurs, deux explosions ont crevé, dans la nuit de mardi, l’oléoduc Caño Limon-Coveñas, le second du pays avec une longueur totale de 780 km, dans la province de Norte de Santander.

Combattants des FARC

Combattants des FARC

La commission des Transports du parlement wallon a décidé d’organiser le 13 juillet prochain des auditions pour alimenter le débat au sujet de la proposition de résolution du CDH. La proposition vise mettre en place les conditions pour une concertation devant aboutir à un protocole d’accord entre la direction du groupe TEC et les syndicats sur cette « responsabilisation » des agents à la base de grèves sauvages ou non préavisées. Elle suggère également d’envisager, toujours avec le groupe TEC et les syndicats, une modification du règlement de travail afin que la participation des agents à ces mouvements de grève soit assimilée à une absence injustifiée.

grève à la TEC

grève à la TEC

Le Conseil national a accepté aujourd’hui mercredi par 115 voix contre 31 et 35 abstentions l’emploi de tels outils informatiques dans le cadre de la révision de la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication. Un Ministère public pourra employer des logiciels, comme les «governement sofware» (GovWare), ou des antennes pour espionner respectivement ordinateurs ou téléphones portables. Ils permettront de surveiller les conversations sur Skype ou Facebook à l’insu des protagonistes.

Seul un tribunal pourra ordonner cette surveillance dans le cadre de procédures pénales, et seulement en cas de crime grave. De plus, uniquement les données utiles à l’enquête seront gardées. Les propositions pour n’utiliser que des programmes suisses et qui n’endommagent pas les ordinateurs et téléphones mobiles surveillés ont été l’une après l’autre enterrées. Le service en charge des surveillances, les ministères publics et les juges devront tenir des statistiques des contrôles ordonnés.

Des militaires de la huitième division d’infanterie, en coordination avec l’Armée de l’Air, la Marine et la police ont réussi aujourd’hui à tuer trois guérilleros et en capturant deux autres appartenant au Front « Saenz Domingo Lain » de l’ELN. L’affrontement, qui s’est déroulé dans la municipalité de Arauquita (département d’Arauca) a également coûté la vie à un sous-officier. L’armée a récupéré cinq armes, des motos et de grandes quantités de munitions,

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Il y a quelques jours, l’avocat d’Alaitz Aramendi Jaunarena et d’Olhana Garmendia Marin, deux militantes basques condamnées pour appartenance à ETA, a reçu d’une source anonyme une note, mise à jour le 24 mars 2015, destinée au vaguemestre du centre de détention de Bapaume. Cette note expose le traitement qui doit être réservé aux courriers adressés à certaines détenues, ou émanant de ces dernières. Il y est indiqué que le courrier des deux détenues basques doit être bloqué et donné au chef du quartier femme (QF) et compris les correspondances échangées avec l’avocat.

Des recours ont été introduits par l’avocat des deux prisonnières basques devant le Tribunal administratif demandant principalement que soit ordonné l’abrogation de la note ainsi que l’arrêt de toute mesure de blocage et de contrôle des courriers échangés entre les prisonnières et leur défenseur.

La prison de Bapaume

La prison de Bapaume

Ce lundi, un policier a été blessé au cours d’une fusillade entre des membres des forces de sécurité et des guérilleros maoïstes dans une dense forêt du district de Rajnandgaon, dans le Chhattisgarh. L’échange de tirs a eu lieu durant la soirée, alors que les soldats menaient une opération de ratissage basée sur des tuyaux reçus plus tôt dans la journée. Alors qu’ils encerclaient une large zone, les forces de sécurité ont repéré un campement naxalite et ont commencé à l’encercler avant d’ouvrir le feu, entrainant une longue fusillade à l’issue de laquelle les guérilleros sont parvenus à battre en retraite, blessant grièvement un soldat. Sur place, ils ont retrouvé une grosse quantité de matériel lié à la guérilla. Des hommes ont immédiatement été envoyés sur place en renfort après avoir été informé de la fusillade et une opération de ratissage est en cours depuis lors à travers la région pour tenter d’appréhender les maoïstes présents dans le camp.

Les prisonniers membres de la Conspiration des Cellules de Feu (CCF) peuvent être joints par e-mail via leur nouvelle adresse conspiracycf@riseup.net. L’ancienne adresse e-mail restera maintenue quelques temps. Leur clé PGP peut également être téléchargée ici. Il est également possible de leur écrire sans chiffrer, avec les risques que l’on connait.

Nouvelle adresse e-mail de contact de la CCF.

Nouvelle adresse e-mail de contact de la CCF.

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Tekber Haddi est en grève de la faim illimitée depuis le 15 mai devant le consulat du Maroc à Las Palmas, aux îles Canaries. Elle réclame l’ouverture d’une enquête juste et impartiale sur l’assassinat de son fils, Mohamed Lamine Haidalla par des colons marocains et la traduction des responsables devant la justice. Cette grève devient symbolique pour les Sahrouis qui multiplient des démonstration de solidarité.

Suite à sa participation dans une manifestation pacifique de solidarité avec Takber Hadi et le militant et le journaliste sahraoui Salem Lebsir arrêté récemment, dans la ville d’El Aaiun occupée, le militant sahraoui Mohamed Ajmai a été violemment agressé dimanche par des membres des services de sécurité marocains. Les prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik) ont annoncé aujourd’hui leur décision d’entamer une grève de la faim de 48 heures en solidarité avec Tekber Haddi.

Tekber Haddi

Tekber Haddi

Mohamed Ajmei

Mohamed Ajmei

Le 31 mai dernier, l’Organisation Milice pour la Justice Populaire avait revendiqué l’exécution du gardien chef de la prison de Domokos (voir notre article). Cette annonce faisait suite à un raid anti-terroriste contre trois personnes qui vivaient depuis plusieurs années dans la clandestinité et qui étaient accusées d’un braquage, le raid a eu lieu le 29 mai. Peu après son arrestation, Spyros Dravilas, l’un des trois arrêtés, s’était suicidé en se tirant une balle de revolver dans la bouche. Il est évidemment impossible d’être certain que ce n’est pas un meurtre policier maquillé, toutefois, ni ses camarades ni sa famille n’ont nié le suicide. La police voulait faire porter le chapeau de l’exécution du gardien-chef de Domokos à Dravilas, c’est probablement ce qui a déclenché la publication d’un communiqué de revendication de la part de l’Organisation-Milice pour la Justice Populaire.

Les deux personnes qui ont été arrêtées à ses côtés, Grigoris Tsironis (militant anarchiste de longue date) et Spyros Christodoulou (qui comme Spyros Dravilas était un illégaliste proche du milieu anarchiste) ont été amenées devant le procureur le 2 juin alors qu’une cinquantaine de solidaires s’étaient rassemblées devant le tribunal. De légers affrontements ont éclaté entre manifestants et policiers, ceux-ci empêchant tout contact oculaire entre les prisonniers et les manifestants. Grigoris et Spyros C. ont été transférés respectivement aux prisons de Trikala et Alikarnassos (en Crète), après qu’on leur ait prélevé de force un échantillon d’ADN.

Des personnes solidaires des 3 arrêtés ont publié un communiqué expliquant l’acte de Spyros D. par les nombreuses périodes d’emprisonnement, d’évasion et de clandestinité que celui-ci avait déjà vécu par le passé.

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