Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Depuis le début de l’année 2014, la loi Milquet est entrée en vigueur, qui permet notament aux communes d’abaisser de 16 ans à 14 ans l’âge à partir duquel un jeune peut être sanctionné d’une SAC. Trois entités de la zone Ouest (Berchem, Jette et Koekelberg) sont clairement partisanes. Etterbeek et Uccle ont également opté pour l’abaissement de l’âge.
Les entités ayant maintenu la limite à 16 ans sont, par contre, beaucoup plus nombreuses : Anderlecht, Auderghem, Evere, Forest, Ganshoren, Molenbeek, Saint-Josse, Schaerbeek, Watermael-Boitsfort et Woluwe-Saint-Pierre en font partie. La question divise encore quatre majorités communales. C’est ainsi que Saint-Gilles, Ixelles, Woluwe-Saint-Lambert et la Ville de Bruxelles n’ont toujours pas tranché la question.

Bruxelles: 5 communes abaissent l’âge des SAC

La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) a dressé mercredi un premier bilan de son Observatoire des violences policières, lancé il y a un an. L’objectif d’un tel outil reste inchangé: dénoncer le comportement des quelques fautifs qui desservent la fonction et, par leurs actes, ancrent le sentiment d’impunité au sein de la population mais aussi de la profession.

Le site a recueilli une majorité de témoignages de « monsieur et madame tout-le-monde », ce qui inquiète l’association qui voit là une banalisation et une normalisation du phénomène. Par ailleurs, le traumatisme des victimes ou témoins directs semble non négligeable, 34% des témoignages datant d’avant 2013. Cette importante part de récits du passé confirme, selon la Ligue, que témoins et victimes n’ont jamais eu l’occasion réelle de s’exprimer et qu’ils ont le sentiment que les actes pour lesquels ils sont concernés sont restés impunis. Enfin, seuls 41% des victimes ont porté plainte. Certaines plaintes sont adressées au Comité P dont la Ligue dénonce son manque d’indépendance.

Edward Snowden continue ses révélations depuis sa cachette en Russie, il a récemment fait de nouvelles révélations lors de la messe geek américaine SXSW en passant par 6 proxys tor différents et ainsi éviter de se faire pourchasser par son ancien patron…
La nouvelle d’aujourd’hui, c’est le programme Turbine, une machine à pirater le monde. Durée moyenne pour prendre le contrôle d’une cible : 8 secondes. Comme la NSA est friande de frappes chirurgicales, Turbine est en mode automatique et prend le contrôle de tout ce qui est à sa portée. Une fois une cible piratée, elle peut également s’attaquer à ses clés USB ou à la webcam. Turbine existe depuis 2004 mais fonctionne vraiment bien depuis 2010. Dans les faits, les agents de la NSA ont face à eux un super-moteur de recherches, mais la NSA peut aussi s’introduire dans des réseaux privés via l’une des machines contrôlées.

Des développeurs de Replicant (un projet de version d’android complètement libre) viennent de faire une découverte en farfouillant sous le capot de terminaux Samsung : une porte dérobée. Une porte dérobée ou ‘backdoor’ est un accès laissé ouvert consciemment (Mais pas forcément par le fabriquant, des espions se sont déjà introduits dans le développement de certains systèmes pour poser les backdoors eux-mêmes) pour permettre à un attaquant de s’introduire dans un système, la plupart du temps il s’agit des forces de l’ordre. La backdoor est dans ce cas ci sur une puce baseband (qui gère les émissions radio) qui peut faire autorité sur le reste du smartphone et déclencher l’appareil photo ou la géolocalisation (ainsi qu’à peu près n’importe quoi d’autre). Comme la puce est une technologie fermée, on peut difficilement connaître le fonctionnement exact de la backdoor. Il n’y a aucune façon de contourner cette faille et il est peu probable que ce soit le cas de si tôt.
Si une backdoor a été trouvée chez Samsung, la plupart des autres marques de smartphones sont sans doute également concernées.

Une unité du Front n°15 des FARC a attaqué une patrouille de l’armée colombienne qui assuraient la sécurité des infrastructures routières de la région, tuant un sous-officier et trois soldats. Les guérilleros s’étaient déguisés en ouvriers travaillant à la construction d’un nouveau pont sur la rivière San Pedro dans la municipalité de La Montanita, département de la Caqueta (sud). Cette attaque est survenue au lendemain des élections législatives qui ont vu les Colombiens apporter un soutien en demi-teinte au processus de paix avec les FARC, en conservant une majorité relative au président Juan Manul Santos. Elles se sont déroulées sans incident notable contrairement aux scrutins précédents, les attaques armées avaient connu une baisse de 90% par rapport aux élections de 2010.

De violents affrontements ont à nouveau éclaté mercredi en Turquie entre la police et des dizaines de milliers de manifestants descendus dans les rues pour dénoncer le gouvernement à l’occasion des funérailles d’un garçon de 15 ans, mort des suites de blessures causées par la police en juin dernier. Pour la deuxième journée consécutive, les forces de l’ordre sont intervenues à grands renforts de gaz lacrymogènes et de canons à eau, notamment à Istanbul, Ankara, Izmir (ouest) ou encore Eskisehir (nord-ouest) pour disperser de nombreux rassemblements organisés à la mémoire de Berkin Elvan, décédé mardi après 269 jours de coma.

Des échauffourées ont éclaté dès la fin des funérailles, lorsqu’une partie du cortège stambouliote a voulu marcher sur l’emblématique place Taksim. La police a dispersé sans ménagements les manifestants, qui ont riposté par des jets de pierres et des tirs de feux d’artifice. Ces affrontements ont continué tout au long de la soirée à Istanbul, Ankara et dans plusieurs autres villes. Un policier qui participait à une intervention contre des manifestants à Tunceli (est) est par ailleurs décédé accidentellement d’une crise cardiaque provoquée par les gaz lacrymogènes.

manifestation en Turquie

manifestation en Turquie

La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes sur les participants aux funérailles d’un manifestant tué quand la foule en colère a commencé à sortir du cimetière en scandant des slogans anti-gouvernementaux et en appelant à la révolution. «Le peuple veut la chute du régime», ont-ils scandé, en référence aux 25 ans de présidence d’Omar el-Béchir, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat soutenu par les islamistes.

La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes sur les participants aux funérailles d’un manifestant tué quand la foule en colère a commencé à sortir du cimetière en scandant des slogans anti-gouvernementaux et en appelant à la révolution. «Le peuple veut la chute du régime», ont-ils scandé, en référence aux 25 ans de présidence d’Omar el-Béchir, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat soutenu par les islamistes.

La police péruvienne a arrêté à Chiclayo (Lambayeque) Dilmer Palacios Roldan, (42 ans) alias « camarade Dilmer », un membre important du PCP-SL activement recherché pour de nombreuses actions de la guérilla maoïste allant de l’exécution de notables au dynamitage de ponts. Il est aussi accusé d’avoir assuré la formation des militants maoïstes de la région de Cajabamba.

Pérou: Arrestation d’un cadre maoïste

Plus de 1000 salariés d’IBM Systems Technology Co ( ISTC ), l’unité de fabrication de serveur d’IBM,ont débrayé le 3 mars pour protester contre l’offre d’indemnités de l’ usine, suite à l’acquisition prévue par le géant de de l’informatique Lenovo plus tard cette année. En rétorsion, la direction a mis fin aux contrats de travail de 19 salariés parce qu’ils « auraient violé les politiques de l’entreprise en provoquant un arrêt de la production (autrement dit fait la grève) ». La grève entre dans son huitième jour. Et certains des travailleurs ont organisé un sit-in de protestation lundi soir. Environ 100 grévistes auraient signé un accord, les autres ouvriers préférant continuer la lutte à «protéger leurs droits et défendre leurs avantages».

grévistes d’IBM en Chine

grévistes d'IBM en Chine