Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Quatre rebelles kurdes (parmi lesquels deux femmes) et un soldat turc ont été tués vendredi au cours d’affrontements dans la province de Hakkari, près de la frontière irakienne. L’opération de l’armée turque dans la zone continue. Le PKK a décrété unilatéralement une trêve des combats pour la période du mois de jeûne musulman du Ramadan, qui a commencé le 11 août, comme il l’avait déjà fait d’autres années. Mais l’armée turque ignore ces annonces de trêve et poursuit ses opérations contre les rebelles kurdes. Jeudi 19 août, deux membres du PKK ont été tués dans des heurts avec des soldats.

La répression massive sur les militants syndicaux indépendants se poursuit en Iran. Mansour Osanloo (photo), est le porte parole du syndicat Vahed celui des travailleurs et chauffeurs de bus de Téhéran. Il devait être libéré le 1er août 2010 mais une cour de justice a prétexté pour lui coller une année de prison de plus qu’il aurait des connexions avec les groupes d’opposition illégaux. La parodie de procès a duré une heure et dix minutes. Mansour Osanloo n’a même pas pu voir ses avocats qui n’ont pas étés informés de la date de l’audience.

Abdolreza Ghanbari un syndicaliste enseignant est incarcéré depuis plusieurs mois et a été condamné a la peine de mort c’est extrêmement inquiétant puisque on se rappelle encore de l’exécution par pendaison de Farzad Kamangar, un jeune enseignant et militant syndicaliste enseignant le 9 mai 2010 dernier

Behnam Ebrahimzadeh et Mehdi Farahi Shandiz, sont deux membres se la commission pour la formation des organisation de travailleurs libre en Iran, ils restent détenus au secret. Mehdi Farahi Shandiz est en prison depuis le 1er juillet 2010. Il est l’un des militants syndicaux arrêtés lors des manifestation du mois de mai 2009 à Téhéran. Il avait été séverement passé a tabac lors de son arrestation et subit ensuite la torture dans la prison tristement célèbre Kahrizak au sud de Téhéran, sous des accusations de « troubles a l’ordre public ».

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Mansour Osanloo

Mansour Osanloo

Un dirigeant du CPI (maoïste) a été arrêté ce samedi par une équipe formée de policiers du Bihar et des membres de la Special Task Force de Kolkata. Musafi Sahani, également connu sous les pseudonymes de Anand, Alokda et Manik est un membre des comités du CPI(m) des états du Bihar et de l’Uttar Pradesh. Il est notamment accusé par l’Etat du Bihar de « meurtres, incendies volontaires et séditions ». Cette arrestation intervient alors que les maoïstes mènent durant le week-end une grève générale dans trois districts de la région pour protester contre les opérations gouvernementales de sécurité qui y sont menées.

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Un membre présumé d’ETA, Luis Maria Zengotitabengoa (photo), a été arrêté en Belgique lors d’une opération conjointe entre les polices espagnole et belge. L’arrestation a eu lieu à Ostende alors que l’homme arrivait à un hôtel avec de faux papiers. Zengotitabengoa, 29 ans, était recherché pour avoir loué une fourgonnette chargée d’explosifs qui a été interceptée, le 9 janvier dernier, lors d’un contrôle de routine à Bermillo de Sayago, dans la province de Zamora. Il est aussi soupçonné d’être lié à un appartement à Obidos, au nord de Lisbonne, où avait été retrouvé en février des explosifs et près de 1,5 tonne d’équipements appartenant à l’ETA. Cette opération porte à 58 le nombre de présumés etarras arrêtés par la police, en Espagne ou dans d’autres pays d’Europe, depuis le début de l’année.

Luis Maria Zengotitabengoa

Quarante manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade du Chili ce vendredi après-midi en soutien aux prisonniers politiques mapuches en grève de la faim.

Rassemblement devant l’ambassade du Chili

Ici: la vidéo de l’occupation de l’ambassade le 12 août

Rassemblement devant l'ambassade du Chili

Les Jeux du Commonwealth, également connus sous le nom de ‘Friendly Games’ vont débuter le 4 octobre prochain dans une ville de New Delhi sous haute surveillance. Ils constitueront probablement les Jeux les plus contrôlés de l’histoire. Environ 80.000 officiers de police, 17.500 paramilitaires, dont des snipers et des experts en dispositifs explosifs, 3.000 commandos spécialisés et 100 équipes anti-sabotage seront déployés. Tous les véhicules transportant les sportifs et les officiels seront escortés par des commandos armés. En ville, la présence policière et militaire massive sera soutenue par l’installation de 2.000 caméras CCTV (télévision en circuit fermé) et une surveillance aérienne continue. Tous les lieux où se tiendront les épreuves seront protégés par quatre couches de sécurité et surveillés par des tireurs d’élite postés sur les toits. Les spectateurs devront passer dans des détecteurs et voir leur bagages scannés avant d’entrer dans les stades.

La lutte organisée contre les disparitions en garde à vue a commencé en Amérique Latine. La lutte des « Mères de la Place de Mai » en Argentine a été un exemple pour beaucoup des personnes dans divers pays du monde. Aussi en Turquie où la résistance a débuté avec la campagne pour un militant révolutionnaire, Hasan Ocak disparu en 1995, dont on a fini par retrouver la dépouille portant des traces de tortures.

C’est suite à cette campagne que fut fondé, en 1996, le « Comité International Contre les Disparitions » (ICAD) dans le but de coordonner et d’organiser la résistance contre les disparitions à l’échelle internationale. La 2e Conférence Internationale Contre les Disparitions s’est tenue à Bogota en 1997. Deux membres d’une organisation que soutenaient la Conférence, ont été assassinés par les forces paramilitaires, avant la Conférence, le 19 mai 1997. Ils avaient enquêté et éclairci beaucoup des cas de disparition en garde à vue. La 3e Conférence a été réalisée aux Philippines, à Manille, en 1999, et la 4e en 2002 à Nuremberg. La 5e Conférence internationale d’ICAD est en préparation, elle se tiendra à Londres.

Ce dimanche 22 août à 13h, une soirée de présentation d’ICAD sera organisée à l’Institut kurde de Bruxelles, au 16 rue Bonnels à Saint-Josse.
Au programme : Présentation d’ICAD et de son histoire, projection d’un film documentaire, musique.

Logo d’ICAD

Lien vers le site d’ICAD

Logo d'ICAD

La société Global Rainmakers Inc. (GRI) a annoncé il y a quelques jours qu’elle est actuellement en train d’introduire sa technologie de scanographie de l’iris pour créer ce qu’elle appelle ‘la ville la plus sûre du monde’. L’éventail d’engins disponibles va du scanner à grande échelle (pouvant capturer l’iris de plus de cinquante personnes en mouvement par minute) au plus petit (qui scanne entre quinze et trente yeux par minute).

Scanners d’iris

Dans le cadre d’un partenariat avec la ville de Leon au Mexique, GRI va la remplir de scanners oculaires, dans ce qui n’est qu’un premier pas. L’entreprise envisage que dans dix ans maximum, chaque personne, chose et lieu soit relié à ce système d’iris. Pour l’implémenter, la ville est en train de créer une base de données d’iris. Lorsque les habitants prendront le bus, ou retirerons de l’argent à la banque, ils scanneront leur iris. Les officiers de police contrôleront ces scanners, et pourront suivre à la trace les mouvements des individus surveillés. Un journaliste américain a eu l’occasion de tester un des ces appareils la semaine dernière. Il affirme qu’il a fallu moins d’une seconde pour que son oeil soit scanné et enregistré dans la base de données. Après cela, à chaque fois qu’il est passé à travers un scanner (même en courant), ses yeux ont été identifiés correctement. Les appareils sont pour l’instant acheminé vers Leon et seront d’abord installé dans les commissariats, les zones de détentions et aux postes de contrôle de sécurité, avant de se répandre dans toute la ville. La première phase actuellement en cours a déjà coûté plus de cinq millions de dollars à Leon.

Scanners d'iris

Ce jeudi, sept guérilleros de l’ELN appartenant à la cellule ‘Heroes de Taraza’ auraient été tués au cours d’une opération menée par la police et les forces aériennes dans le nord-ouest du département d’Antioquia. Huit carabines, deux pistolets et six équipements de combat ont été saisis sur les lieux. A l’heure actuelle, les opérations de recherches sont toujours en cours dans la région afin de localiser d’autres guérilleros.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

En réponse à un nouvel appel du président et du premier ministre indien à commencer une négociation et à renoncer à la violence, la direction du CPI(maoïste) a déclaré ce mardi être prêt à discuter sous la médiation du ministre des transports, mais uniquement si le cessez-le-feu de 72 heures était maintenu. Les maoïstes ont également exigé que soit menée une enquête judiciaire sur l’assassinat de leur porte-parole Azal et la démission du ministre de l’intérieur P. Chidambaram et du ministre en chef de l’Andhra Pradesh, ces deux éléments étant les conditions préalables à leur venue à la table des négociations. Dans une déclaration, le membre du bureau politique Kishenji a affirmé que si le gouvernement était sérieux à propos du dialogue, il devrait constituer un comité de médiation composé entre autre d’activistes sociaux et de journalistes. Il a enfin exprimé ses doutes à propos de l’intention du gouvernement à entamer ces négociations, citant ‘l’incohérence’ de l’appel au dialogue du premier ministre et sa revendication selon laquelle les opérations de sécurité allaient se poursuivre. Enfin, Kishenji a demandé qu’avant de dialoguer et s’il est prêt à le faire, le gouvernement prenne une position claire.