Les ouvriers des chantiers navals Hellenic Skaramangas (HSY), qui travaillent principalement avec l’armée grecque, n’ont pas été payés depuis des mois. Comme ces chantiers travaillent principalement pour l’armée les ouvriers ont organisé une manifestation qui a forcé le passage pour pénétrer dans l’enceinte du ministère de la Défense situé à cinq kilomètres au nord du centre d’Athènes. La police anti-émeutes a été appelée en renfort pour repousser les manifestants en colère et les affrontements ont été sévères, au moins un manifestant a été blessé.

Plusieurs dizaines de manifestants ont été détenus pour être interrogés, donnant lieu à une nouvelle manifestation devant le siège de la police.

Grèce: Les ouvriers des chantiers navals affrontent la police

Depuis le 12 septembre, des grèves bloquent les puits miniers du site d’Amplats, numéro un mondial du platine. Les travailleurs réclament entre autre une augmentation de leurs salaires. Depuis le début du mouvement, celui-ci est régulièrement victime de la répression violent des forces de l’ordre. Les affrontements qui ont éclaté après le week-end ont fait cinq morts, et hier soir, un homme a été tué par la police. Un syndicaliste témoigne: ‘Hiern les flics ont tiré surbeaucoup de gens, une personne est morte. Le corps était encore là où il était hier soir, il n’a pas été emporté. Les policiers tiraient des balles réelles’. De leur côté, les autorités soutiennent que la police n’a fait usage ‘que’ de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes pour disperser le rassemblement qualifié d’illégal.

Ce jeudi, un groupe de manifestants rassemblés dans un cortège anti-guerre a tenté de se rendre devant le parlement à Ankara, où les législateurs débattaient d’un projet de loi qui autoriserait l’armée à poursuivre ses raids transfrontaliers dans le nord de l’Irak. La police a utilisé du spray au poivre pour disperser les manifestants à la suite de l’éclatement de tensions entre elle et les manifestants.

Spray au poivre contre des manifestants à Ankara

Spray au poivre contre des manifestants à Ankara

Des affrontements ont eu lieu mardi matin entre des habitants du quartier Ard Daoula à Tanger et les forces de l’ordre venues exécuter un ordre d’évacuation prononcé la veille par le tribunal de première instance à l’encontre d’une famille. Cette dernière a refusé de quitter les lieux. Voulant exprimer leur solidarité, des voisins ont attaqué les éléments des forces de l’ordre à coup de pierres. Les forces de l’ordre auraient fait usage de bombes lacrymogènes. Bilan : des blessés des deux côtés et des arrestations.

Maroc: Résistance aux expulsions

500 – 600 personnes ont manifesté samedi contre la répression policière à Bâle. La manifestation tolérée mais non autorisé, a finalement été réprimée par la police. La manifestation, animée, est passée à travers la ville en dénonçant la répression policière toujours plus violente, usant de gaz et de produits toxiques ainsi que de balles en caoutchouc, mais aussi les harcèlements racistes des policiers contre les migrants et sans papiers, ainsi que les évacuations des squats.

La police a soudainement bloqué la manifestation près de la place du marché. Les manifestants ont pu s’engouffrer en courant sur un pont non gardé pour déborder le dispositif policier. La police a tiré des gaz lacrymogènes et une grande quantité de balles en caoutchouc en visant le visage des manifestants. Des blessés ont du recourir à des soins côté manifestants et des vitrines ont été brisées. Trois policiers ont été gravement blessés par un liquide corrosif.

Suisse: Plusieurs blessés après la manifestation antirépression

Des heurts ont opposés des manifestants palestiniens aux gardes-frontières israéliens lundi dans le quartier de Ras al-Amoud (Jérusalem-Est). Les habitants palestiniens ont résisté à une opération de la police des frontières israéliennes qui voulait de procéder à des arrestations en lien avec un incident qui avaient eu lieu dimanche. Deux policiers israéliens ont été blessés par des jets de pierres et de barres de fer. On ignore encore le nombre des blessés palestiniens.

Palestine: Affrontements à Ras al-Amoud

Le collectif des guinéens contre la répression a organisé une manifestation vendredi devant le palais de justice de Bruxelles pour dénoncer l’impunité des auteurs des différents massacres commis en Guinée depuis 2006, le rapatriement forcé des guinéens, les centres fermés, et toutes les formes de discriminations. En guise de rappel, le massacre au stade de Conakry, le 28 septembre 2009 avait fait plus de 157 morts, plus de 120 femmes violées devant des milliers de personnes, des centaines de disparus et des milliers de blessés. Depuis cette date, ceux qui ont commis ce crime occupe toutes les hautes fonctions de la Guinée. Les guinéens ont saisi la justice belge en avril et attendent la décision du procureur quant à la recevabilité du dossier.

Bruxelles/Guinée: Manifestation anti-répression

Suite au premier mai 2012 à Seattle, plusieurs militants anarchistes sont poursuivis et victimes de la répression politique sous la forme de grands jurys (voir notre article du 23/09). Mercredi, une seconde inculpée a été placée derrière les barreaux à la prison fédérale SeaTac de Seattle où elle a rejoint Matt Duran qui s’y trouve depuis le 7 septembre. Ils sont incarcérés pour ‘outrage à la cour’ suite à leur refus de coopérer avec le grand jury. Plusieurs des inculpés ont décidé de lui résister en invoquant le 5ème amendement qui leur permet de garder le silence car ils estiment que le grand jury cherche à porter atteinte à l’ensemble de leur mouvement par le biais de cette affaire précise. Matt Duran se trouve actuellement à l’isolement et une audience a récemment statué qu’il pourrait n’être libéré qu’en mars 2014. Par ailleurs, une troisième militante doit comparaître devant le grand jury le 10 octobre prochain. Dans la mesure où elle a d’ores et déjà annoncé qu’elle garderait elle aussi le silence, elle sera plus que probablement incarcérée aussi.

De nouveaux affrontements ont opposés les étudiants chiliens aux policiers, appuyés par des arroseuses, dans le cadre des mobilisations pour une augmentation du budget l’éducation 2013. Un policier a dû être hospitalisé. Les affrontements ont eu lieu dans les rues et dans le domaine universitaires. Des barricades ont été érigées dans le secteur central de Santiago.

Chili: Affrontements entre étudiants et policiers