Un membre présumé d’ETA, Luis Maria Zengotitabengoa (photo), a été arrêté en Belgique lors d’une opération conjointe entre les polices espagnole et belge. L’arrestation a eu lieu à Ostende alors que l’homme arrivait à un hôtel avec de faux papiers. Zengotitabengoa, 29 ans, était recherché pour avoir loué une fourgonnette chargée d’explosifs qui a été interceptée, le 9 janvier dernier, lors d’un contrôle de routine à Bermillo de Sayago, dans la province de Zamora. Il est aussi soupçonné d’être lié à un appartement à Obidos, au nord de Lisbonne, où avait été retrouvé en février des explosifs et près de 1,5 tonne d’équipements appartenant à l’ETA. Cette opération porte à 58 le nombre de présumés etarras arrêtés par la police, en Espagne ou dans d’autres pays d’Europe, depuis le début de l’année.

Luis Maria Zengotitabengoa

Quarante manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade du Chili ce vendredi après-midi en soutien aux prisonniers politiques mapuches en grève de la faim.

Rassemblement devant l’ambassade du Chili

Ici: la vidéo de l’occupation de l’ambassade le 12 août

Rassemblement devant l'ambassade du Chili

La lutte organisée contre les disparitions en garde à vue a commencé en Amérique Latine. La lutte des « Mères de la Place de Mai » en Argentine a été un exemple pour beaucoup des personnes dans divers pays du monde. Aussi en Turquie où la résistance a débuté avec la campagne pour un militant révolutionnaire, Hasan Ocak disparu en 1995, dont on a fini par retrouver la dépouille portant des traces de tortures.

C’est suite à cette campagne que fut fondé, en 1996, le « Comité International Contre les Disparitions » (ICAD) dans le but de coordonner et d’organiser la résistance contre les disparitions à l’échelle internationale. La 2e Conférence Internationale Contre les Disparitions s’est tenue à Bogota en 1997. Deux membres d’une organisation que soutenaient la Conférence, ont été assassinés par les forces paramilitaires, avant la Conférence, le 19 mai 1997. Ils avaient enquêté et éclairci beaucoup des cas de disparition en garde à vue. La 3e Conférence a été réalisée aux Philippines, à Manille, en 1999, et la 4e en 2002 à Nuremberg. La 5e Conférence internationale d’ICAD est en préparation, elle se tiendra à Londres.

Ce dimanche 22 août à 13h, une soirée de présentation d’ICAD sera organisée à l’Institut kurde de Bruxelles, au 16 rue Bonnels à Saint-Josse.
Au programme : Présentation d’ICAD et de son histoire, projection d’un film documentaire, musique.

Logo d’ICAD

Lien vers le site d’ICAD

Logo d'ICAD

Le bureau politique du Front Populaire de Libération de la Palestine a appelé à une campagne de soutien à Ahmad Sa’adat, secrétaire général du FPLP, à la mi-octobre 2010, lorsque son maintien en isolement dans les geôles de l’occupation reviendra devant le tribunal. Sa’adat a passé plus d’un an et demi en isolement, le service des prisons et les services de la sécurité sioniste l’ayant qualifié de « menace permanente à la sécurité », justifiant ainsi son isolement loin des co-détenus, la restriction permanente de visites familiales et la privation d’accès aux informations et aux médias, aux livres et aux journaux.

Ahmad Sa’adat

Ahmad Sa'adat

Samedi matin, une grosse opération des services anti-« terroristes » (GOPE, LABOCAR, Inteligencia de Carabineros) a visé le mouvement anarchiste. Officiellement, ces perquisitions et arrestations visaient les auteurs présumés de 23 attaques incendiaires et explosives revendiquées à Santiago ces derniers mois. Parmi les arrêtés, outre plusieurs anarchistes bien connus, on retrouve plusieurs ex-Lautaristas (du groupe de lutte armée révolutionnaire, dissous dans les années 90). Les accusations vont d’association terroriste (« Asociación ilícita terrorista ») à attaques explosives (« Colocación de Artefacto explosivo »).

Les arrêtés seraient :
Pablo Morales Furiman (ex-lautarista, arrêté au squat La Crota, photo) ; Rodolfo Retamales Leiva (ex-lautarista) ; Omar Hermosilla Marín ;
Andrea Urzúa Cid (suspectée en 2008 d’avoir voulu faire entrer de la TNT dans la prison de haute sécurité, où se trouvaient incarcérés les ex-lautaristas Marcelo Villarroel et Freddy Fuentevilla) ; Felipe Guerra Guajardo ; Cristian Cancino Carrasco ; Carlos Riveros Luttgue ; Camilo Pérez Tamayo ; Iván Goldenberg González; Candelaria Cortés-Monroy Infante ; Francisco Solar Domínguez ; Mónica Caballero Sepúlveda – et deux autres dont on ignore encore le nom.

Pablo Morales Fuhrimann

Pablo Morales Fuhrimann

Un millier de néo-nazis s’étaient rassemblés samedi dans l’après-midi pour une marche commémorative à Bad Nenndorf, une ville de Basse-Saxe où se situait, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, un centre d’interrogatoire dirigé par les troupes britanniques, et où des prisonniers allemands avaient été maltraités.

1.200 contre-manifestants antifascistes s’étaient rassemblés dans la matinée. 300 militants d’entre eux ont essayé, par petits groupes, de forcer le cordon policier pour se mettre sur le chemin du cortège néonazi. Au moins quatre policiers ont été blessés à cette occasion. 17 personnes ont été interpellées.

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Le militant présumé d’ETA Zugaitz Izaguirre Ameztoy a été interpellé samedi à La Pineda-Vila Seca (Tarragone), en Catalogne. L’homme, âgé de 29 ans, a été condamné par contumace à sept ans de prison, pour appartenance à l’ETA. Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par l’Audience Nationale, la plus haute instance pénale espagnole. Né à Oiartzun, au pays Basque sud, il avait déjà été arrêté en 2003 lors d’une opération de la police nationale contre l’ETA.

Zugaitz Izaguirre Ameztoy

Zugaitz Izaguirre Ameztoy

À l’initiative du ministre de l’intérieur français, deux militant-e-s du réseau RESF d’Indre-et-Loire, et deux du collectif Soif d’Utopies sont poursuivis devant le Tribunal correctionnel de Tours pour « diffamation publique » contre l’administration préfectorale : ils avaient dénoncé les méthodes utilisées dans la chasse aux sans-papiers et à leurs enfants, rappelant celles de la police de Vichy, en particulier l’utilisation par l’administration des fichiers de la « base-élèves ».

Cette affaire survient après l’affaire des 6 de Pau, condamnés pour injures pour avoir établi cette même comparaison. Une campagne est lancée en France pour exiger leur relaxe.

Site du Comité de soutien