Huit membres des forces de l’ordre et une vingtaine d’étudiants ont été blessés hier jeudi dans des heurts aux abords d’un tribunal de Fès, en marge d’un procès pour meurtre contre des militants communistes. Le procès devant se dérouler devant la Cour d’appel de Fès concerne la mort d’un militants islamiste survenue l’an dernier lors de violents heurts entre étudiants islamistes et communistes.

Des étudiants, dont certains encagoulés ont voulu s’approcher jeudi de la cour d’appel de Fès, où doit se tenir le procès d’étudiants poursuivis pour assassinat. Des heurts, marqués par des jets de pierre, ont éclaté avec la police et huit membres des forces de l’ordre ont été blessés et des véhicules officiels ont été endommagés. Six personnes ont été arrêtées et des investigations se poursuivent pour identifier les autres manifestants. Déjà au début du mois, cinq étudiants ont été condamnés à des peines de prison pour manifestation non autorisée.

La manifestation à Fès

La manifestation à Fès

L’armée turque a opéré de nombreux vols de drones de reconnaissance au dessus du Kurdistan Nord. Des forces terrestres ont été déployées dans la région de Zap, où elles ont effectués des tirs d’artillerie. Par ailleurs, après avoir également effectué des vols de reconnaissance à l’aide de drones, l’armée iranienne a bombardé hier la région kurde du Kandil avec des mortiers et des obusiers. Au Rojava, les forces de l’YPG-YPJ continuent de progresser dans la région de Cirizé, elles ont repris à l’Etat Islamique le secteur du mont Kizwanan (vidéo).

Trois policiers et deux maoïstes ont été tués dimanche dans un combat dans le district de Bijapur (état du Chhattisgarh). La fusillade a eu lieu lorsqu’un détachement de policiers de la STF (unité spécialement entraînées pour la contre-guérilla) se déployait pour une opération anti-maoïste. Parmi les maoïste tué figure Hemla Masa alias Vijay, commandant d’une compagnie de guérillero. La STF subit de lourdes pertes dans le Chhattisgarh. Elle compte déjà pour 2015 11 tués et une trentaine de blessés.

combattants maoïstes dans le Chhattisgarh

combattants maoïstes dans le Chhattisgarh

Le Camp pour le droit au logement du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) s’est installé jeudi après-midi dans un espace vert tout près du quartier général de la police de Montréal et de la Place des Arts. Par son geste, le FRAPRU veut sensibiliser aux problèmes de logement et d’itinérance en ville. Plus tôt, une marche avait commencé au square Dorchester. Les manifestants se sont dirigés vers l’est de la ville pour s’arrêter au petit parc choisi, tout près de la place des Festivals, afin d’installer le campement.

La police a aussitôt prié les manifestants de quitter les lieux. Elle a menacé de saisir tentes et équipements s’ils refusent d’obtempérer. Une majorité a accepté de plier bagage, mais certains sont restés, estimant y avoir droit jusqu’à minuit, selon la réglementation municipale. Peu après, des dizaines de policiers ont procédé au démantèlement du camp.

Le

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Huit sites de la société de concassage SCPR sont toujours en grève, aux quatre coins de l’île. La paralysie des activités dure depuis le 12 mai. Les salariés grévistes réclament toujours la revalorisation de la prime fixe pour les ouvriers et les employés, techniciens et agents de maîtrise. Le conflit ouvert avec leur direction prend une tournure de bataille juridique autour du droit de grève. Ce jeudi matin, quinze employés sont assignés devant le tribunal de Champ-fleuri et trois autres devant le tribunal de Saint-Pierre pour entrave à la liberté de travail. 90% des effectifs du groupe SCPR sont en grève selon le syndicat ouvrier CGTR.

Manifestants grévistes de la SCPR

Manifestants grévistes de la SCPR

L’analyse des documents Snowden continue a apporter son lot d’information. Les services de renseignements des cinq pays de l’alliance « Five eyes » (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Australie) ont échafaudé un plan en 2011 et 2012 pour pirater la boutique d’applications de Google et Samsung et espionner les smartphones. L’objectif des « Five eyes » était de renforcer la surveillance des smartphones grâce à des logiciels espions implantés via l’Android Market, boutique d’applications de Google rebaptisée depuis Google Play et utilisée par les téléphones de Samsung. Il prévoyait de pirater les connections à la boutique d’applications, d’implanter des logiciels malveillants afin de récolter des données dans les smartphones. Les agences voulaient également envoyer des informations erronées à des personnes d’intérêt.

Les agences s’inquiétaient de la possibilité d’un « autre Printemps arabe », et de la contagion des mouvements populaires. Elles s’intéressaient surtout à l’Afrique, en particulier le Sénégal, le Soudan et le Congo mais elles visaient également les boutiques d’application de la France, de Cuba, du Maroc, de la Suisse, des Bahamas, des Pays Bas et de la Russie. Des failles avaient été trouvées dans le moteur de recherche UC Browser, une application du géant chinois Alibaba populaire en Chine et en Inde qui a été installée par 500 millions de personnes.

Edward Snowden

Edward Snowden

Dans son bilan de l’année 2014, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, police des police) a observé un recours « de plus en plus fréquent » aux armes non-létales face aux létales. L’IGPN préconise l’abandon de cette arme dite «intermédiaire», à l’origine de trop nombreux incidents graves lors d’intervention des forces de l’ordre. «Nous avons recommandé de ne pas le garder et de le remplacer par un nouveau lanceur de balles plus précis», a déclaré aujourd’hui jeudi la directrice de l’IGPN à l’occasion du bilan de la police des polices. D’ores et déjà, les services du ministère de l’Intérieur travaillent sur un modèle très efficace à longue distance et qui serait modifié pour être employé sur une plus courte portée.

L’année dernière, l’usage du flash-ball dans les rangs de la police a diminué puisque les fonctionnaires l’ont utilisé à 556 reprises, contre 662 l’année précédente.Dès 2010, après plusieurs cas d’éborgnements, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait recommandé «de ne plus utiliser cette arme lors de manifestations sur la voie publique, hors les cas très exceptionnels qu’il conviendrait de définir très strictement». L’IGPN a dénombré l’année dernière 567 usages de pistolet à impulsion électrique de type Taser.

flashball ou

flashball ou

En Basse Californie, dans la région de San Quintin, de grandes et modernes entreprises horticoles produisent pour les Etats-Unis, le Canada, l’Europe. A la pointe de la technologie, elles surexploitent 80 000 travailleurs agricoles, la plupart d’origine indienne, migrants du Guerrero et de l’Oaxaca. Ceux-ci travaillent pour 6 euros par jours, sans couverture sociale, vivant dans des hameaux sommaires, bien souvent sans électricité ni réseau d’eau potable, et sans aucune infrastructure de santé, d’éducation ou bien de couverture sociale.

Une gréve générale a éclaté le 17 mars dernier pour toute une série de revendications, allant du doublement des salaires á l’obtention de la sécurité sociale, la construction d’écoles et de cliniques et la répression du harcèlement sexuel des travailleuses agricoles. Samedi dernier, plusieurs dizaines de véhicules de police sont arrivés dans quelques uns des principaux hameaux des ouvriers agricoles en gréve. L’opération a été un échec total, devant la résistance déterminée des habitants qui ont endommagé plusieurs véhicules de police dont un blindé anti-émeutes, obligeant les forces de police á se replier. Il y a eu plusieurs dizaines de blessés et 4 travailleurs agricoles emprisonnés (s’ajoutant á une quinzaine d’autres déjà emprisonnés pour les blocages de l’autoroute reliant la région aux USA).

Affrontements dans le San Quintin

Affrontements dans le San Quintin

La guérilla maoïste a libéré aujourd’hui jeudi deux gardiens pénitentiaires qu’elle avait capturés le 27 avril dernier, à Marihatag (Surigao del Sur). Ce jour là, les combattants de la NPA avait attaqué un convoi pénitentiaire pour libérer leurs camarades. Ils avaient blessé trois gardiens et emmenés deux autres.

Les deux gardiens (en t-shirt POW!), un médecin et les guérilleros

Les deux gardiens (en t-shirt POW!), un médecin et les guérilleros

La Commission de concertation doit donner ce mercredi son avis sur l’obtention des permis de construire pour la méga prison de Haren, sensée ouvrir en 2018 et accueillir près de 1.200 détenus. Un rassemblement d’opposition à la prison avait lieu mercredi matin place de la Monnaie à Bruxelles. Dès 9h30, la Ville de Bruxelles et la Région bruxelloise ont organisé un Comité de concertation. 300 personnes avaient demandé d’y assister, notamment des riverains, mais aussi des militants, des représentants de différentes associations comme La Ligue des Droits de l’Homme ou l’observatoire international des prisons.

Place de la Monnaie hier

Place de la Monnaie hier

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Dans l’après-midi, une vingtaine de personnes masquées ont occupé le siège de la Régie des Bâtiments. Tandis que certaines d’entre elles bloquaient l’entrée, d’autres s’en sont prise à la maquette de la nouvelle prison de Haren qui se trouvait dans le fond la salle d’accueil. Les occupants ont ensuite quitté les locaux. il n’y a pas eu d’arrestation mais le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête.