Une manifestation faisant suite lundi à l’annonce du décès du prisonnier politique sahraoui, membre de l’association sahraouie contre la torture, Hassana Elouali, à l’hôpital militaire de la ville, a été réprimée dans la ville occupée de Dakhla. 16 manifestants au moins ont été blessés par la police marocaine qui, assistée par des éléments de l’armée, a réprimé violemment ces protestations.

Arrêté fin 2011 par les forces d’occupation marocaines suite aux évènements violents qui avaient secoué la ville occupée de Dakhla à l’époque, le défunt a été condamné à 3 ans de prison ferme, en l’absence totale des conditions d’un procès équitable. Il a passé plusieurs mois à la « Carcel Negra » à el Ayoun occupée avant son transfert avec d’autres détenus politiques sahraouis vers la prison de Dakhla.

Hasanna El Wali

Hasanna El Wali

57 étudiants disparus, 6 morts, 25 blessés. C’est le bilan de la répression qui a eu lieu à Iguala, dans l’Etat de Guerrero (sud du Mexique), vendredi 26 septembre au soir, à la suite d’une manifestation étudiante. Les étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa protestaient, vendredi après-midi, contre des mesures discriminatoires dans les recrutements, qui favoriseraient les étudiants des grandes villes. Ils manifestaient également contre la réforme de l’enseignement mexicain. Certains avaient alors mis le feu à des autobus du service public. La police municipale a alors ouvert le feu sur les manifestants, tuant deux étudiants, deux habitants de la ville et deux joueurs de l’équipe locale de football.

Les autorités judiciaires enquêtent sur la disparition de ces 57 étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa, dans le sud de l’Etat de Guerrerro, dont la liste a été communiquée par le procureur général de l’Etat. La justice s’interroge sur le rôle qu’avaient pu jouer des officiers de la police locale dans ces disparitions. Vingt-deux policiers locaux ont ainsi été arrêtés. Ils sont présumés responsables des violences contre les étudiants.

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Nunzio D’Erme, ancien conseiller municipal, figure connue de la gauche alternative romaine, et un jeune membre du Centre social Spartacus de Cinecittà, Marco Bucci, ont été arrêtés aujourd’hui suite à des affrontements qui ont eu lieu il y a quelques mois à Cinecittà en face de l’hôtel de ville, lorsque des intégristes de Milice Christi ont tenté de perturber une réunion sur l’homophobie qui se tenait à la mairie. Ils sont inculpés de résistance à la police, coups et blessures sur un officier de police en civil qui intervenait dans la bagarre entre les militants de gauche et les ultra-catholiques de la Milice Christi.

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Aujourd’hui, mardi 30, le tribunal d’application des peines est venu à la prison de Lannemezan, où est enfermé Georges Abdallah, afin de statuer sur sa nouvelle demande de libération. La prochaine étape de ce nouveau marathon judiciaire sera le 5 novembre avec le rendu de cette audience. Des délégations des comités de soutien de Paris, Pau, Bordeaux, Tarbes… étaient présentes devant la prison à l’appel du collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31. Cela représentait plus d’une soixantaine de personnes.

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Prochains rendez-vous de la solidarité:

A Toulouse, où se tiendra un meeting le vendredi 24 octobre.

A Bruxelles, où se tiendra un rassemblement le même vendredi 24 octobre.

A Lannemezan, où aura lieu une manifestation le samedi 25 octobre.

Deva Holding est une multinationale pharmaceutique implantée en Turquie, filiale du groupe EastPharma, qui a licencié, à ce jour, 24 travailleurs pour avoir, tout simplement, rejoint les rangs du syndicat Petrol-Is. Comme son siège social est aux Bahamas, elle pense que tout lui est permis Petrol-Is, le syndicat turc affilié à IndustriALL.

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Les forces de sécurité paraguayenne ont identifié les cinq guérilleros de l’Agrupación Campesina Armada, qui ont échappés aux derniers combats dans lesquels quatre d’entre eux ont été tués. L’identification s’est faite sur une vidéo prise par les guérilleros eux-mêmes : Alfredo Jara Larrea, Albino Ramón Jara Larrea, Rudy Ruiz Sosa, Luciano Argüello et Mariano López Velázquez. La Force Opérationnel Interarme (Fuerza de Tarea Conjunta, FTC) continue à ratisser la région de l’Arroyito.

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La direction de la firme BM&S, qui nettoie les trains pour le compte de la SNCB, à Schaerbeek, a demandé hier lundi au tribunal civil de Bruxelles que la Ville respecte la décision de justice rendue en août dernier. A savoir : la levée de la grève qui dure depuis 5 semaines. Le tribunal avait condamné la ville de Bruxelles au paiement d’une astreinte de 10 000 euros par jour si elle ne faisait pas exécuter cette décision par la police.

Il y a quelques semaines encore, la police avait refusé d’assister le huissier de justice qui était venu sur place pour faire exécuter cette ordonnance. La Ville estime que la police ne doit pas intervenir sur un terrain privé : à savoir celui de la SNCB. Les travailleurs de BM&S sont entrés en grève depuis le mois d’août dernier. Ils protestent contre le licenciement de deux délégués syndicaux de la firme. La décision du tribunal sera communiquée aux deux parties la semaine prochaine.

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Le 20 septembre le réseau SARE a été fondé à Bilbao. il s’agit de la nouvelle organisation de défense des prisonniers politiques de la gauche nationaliste basque. La précédente organisation fondée pour ce soutien, HERRIRA, avait été criminalisée. SARE présente un profil différent, ayant comme porte-parole un ancien sénateur, Joseba Azkarraga. Le premier objectif de SARE est la lutte contre la dispersion des prisonniers basques aux quatre coins de l’état espagnol. SARE reprendrait en charge la manifestation annuelle de soutien aux prisonniers pris en charge par HERRIRA jusqu’à son interdiction puis, cette année, prise en charge par un groupe informel de citoyens malgré les tentatives d’interdiction. La manifestation de cette année avait été un énorme succès, rassemblant 130.000 personnes. Une procédure a été lancée pour interdire SARE dès sa fondation, mais elle n’a pas abouti.

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La police de Gadchiroli a arrêté deux cadres du parti maoïstes actifs dans le Chhattisgarh, dont un membre haut placé, dans la forêt de Markegaon, dans le nord du district. Kamlesh Gawde, alias Shamlal, un ancien commandant de brigade, a été arrêté avec Maheshwari Madavi, alias Jeeteshwari.

Par ailleurs, les autorités ont annoncé qu’un membre éminent du Special Area Committee du CPI(Maoist) a été arrêté à proximité du commissariat de Ramgarh, dans le district de Dumka (Jharkhand).

Enfin, samedi, la police a interpellé une femme se déplaçant de manière suspecte dans le village de Godloi situé dans le district de Deogarh, toujours dans le Jharkhand. Identifiée comme étant Basanti Barla, les autorités la suspecte d’être active dans la guérilla maoïste. Elle a été emmenée pour être interrogée, mais aucun lien entre elle et le CPI(Maoist) n’a encore pu être établi. Elle a été arrêtée dans le cadre du opération de ratissage menée par la CRPF et les forces de sécurité, et a été placée en détention préventive.

Récemment, plusieurs sources médiatiques ont remis en avant la problématique des arrestations injustifiées de tribaux qui sont interpellés sans autre justification qu’un comportement ‘suspect’. Ces arrestations abusives se multiplient en raison, entre autre, des récompenses obtenues par les policiers pour l’arrestation de membres de la guérilla.