Ce 20 septembre, la police américaine réalisait une opération de communication nommée « Thank a Police Officer Day » (La journée ‘remercie un agent de police’). Le but du jeu est de remercier un agent de police ‘dans la vraie vie’ ou bien de les remercier via les réseaux sociaux accompagnés du hashtag #thankapoliceofficerday. Mis à part les nombreux comptes twitter de commissariats et d’associations patriotiques américaines, l’opération a rapidement été détournée, et chacun remerciait un agent de police pour les innombrables bavures et violences de l’année 2014. ‘Merci d’avoir abattu un vendeur de cigarettes ambulant qui n’avait pas droit à la pension’, ‘Remerciez un agent de police, où on vous tabassera à mort’, ‘Merci d’avoir abattu un homme menotté par derrière en prétendant que vous aviez confondu votre flingue et votre taser’, ‘Merci de protéger les droits civiques du KKK’, ‘Merci d’occuper les rues avec des tanks’, ‘Merci d’avoir fait en sorte que même mes potes de droite commencent à vous haïr’ sont quelques-uns des messages que la police a reçu.

L’émission humoristique ‘Totally Biaised’ a poussé le jeu en faisant un micro-trottoir l’année dernière dans les rues de New-York (où la police a le droit de fouiller au hasard n’importe quel passant pour vérifier la présence d’armes : 500’000 personnes sont arrêtées administrativement chaque année et 1 sur 10 sont inculpées…). La plupart des passants étaient visiblement ahuris de savoir qu’une telle journée existait. Voir la vidéo ici
La journée a eu un écho particulier au Brésil, le pays où la police tue le plus chaque année. Ce 19 septembre, un policier qui paniquait en arrêtant un vendeur dans la rue a tout simplement abattu un passant en lui tirant dans la tête. (Voir la vidéo)
Vu la tournure des événements, il n’est pas sûr que la police répète l’opération l’année prochaine.

'Rappelez-vous de remercier un agent de police et de le traiter comme il vous traite'

‘Rappelez-vous de remercier un agent de police et de le traiter comme il vous traite’

Le ministre de la justice iranienne a donné un mois au ministre des télécommunication pour interdire et contrôler les réseaux de communication gratuits Viber, Tango et WhatsApp, après des messages jugés insultants envers le fondateur de la République islamique.
Des messages hostiles au fondateur de la République islamique ont largement circulé sur les réseaux Viber, Tango et WhatsApp ces dernières semaines. Des messages similaires visant les responsables actuels, notamment le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, ont également circulé sur ces réseaux que plusieurs millions d’Iraniens utilisent. Si le ministère des Télécommunications ne prend pas de mesures, la justice interviendra directement. Les autorités censurent déjà Facebook, Twitter, Youtube.

Le Premier ministre va demander devant le Parlement des pouvoirs antiterroristes élargis et les projets de loi vont être présentés mercredi au Sénat. Les textes vont attribuer aux agences de sécurité nationale et à la police fédérale australienne des pouvoirs renforcés, et il y aura également une protection renforcée. Les nouvelles lois pénaliseraient notamment la « promotion » d’actes terroristes : cette infraction serait passible d’une peine maximale de cinq ans de prison et rendrait illégale toute recommandation, promotion ou incitation au passage à l’acte terroriste. La police serait aussi habilitée à pratiquer des perquisitions secrètement aux domiciles de suspects.

Le gouvernement espère également pouvoir interdire les séjours dans les villes ou régions où des groupes terroristes sont actifs. Les personnes se rendant dans de telles zones sans aucune raison valable pourraient être poursuivies.

Les effets des gaz lacrymogènes ne sont pas simplement à court terme, suivant une étude présentée au Congrès International pour la Société Européenne de la Respiration (ERS) à Munich le 10 septembre. Des chercheurs en Turquie ont interrogé 546 personnes ayant inhalé des gaz lacrymogènes durant des manifestations de juin 2013. Ils ont recueillir des informations sur leur consommation de tabac, leur exposition au gaz lacrymogène, les symptômes subis et leur durée. Les résultats révélèrent une série de symptômes respiratoires, indiquant dans 70% des cas des difficultés à respirer, dans 80% des cas une toux qui ne partait pas, dans 45% des cas une production de glaire et dans 43% des cas des douleurs de thorax. La durée moyenne de la toux et des douleurs au thorax était de 15 jours.

Les chercheurs ont aussi interrogé 105 personnes qui vivaient et travaillaient près des lieux des manifestations récurrentes durant l’été 2013, en leur faisant des examens des poumons une semaine après la fin des manifestations. 76% des sujets avaient le souffle court et 89% continuaient à tousser. Les examens des poumons révélèrent de légères obstructions respiratoires. L’usage répété de gaz lacrymogène lors de longues manifestations pourraient donc avoir un impact sur la santé des personnes vivant et travaillant à proximité.

Sept prisonniers politiques sahraouis ont suspendu leur grève de la faim à la prison noire, à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, après que le directeur de la prison se soit engagé à satisfaire toutes leurs revendications. Les prisonniers ont longtemps souffert dans des conditions inhumaines pour revendiquer l’amélioration des conditions de leur emprisonnement. Trois journalistes ont été arrêtés par la police marocaine à cause de leurs positions par rapport à la question du Sahara Occidental et leur défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que leurs activités pour assurer une couverture des différentes manifestations pacifiques à El Aaiun.

D’autre part, une manifestation pacifique a été violemment réprimée lundi soir dans la ville d’El Aaiun. D’autres concentrations organisées dans les rues avoisinantes ont connu le même sort. Le même jour, une autre manifestation a été sauvagement réprimée à Boujdour. Les buts de ces manifestations était d’exiger que la mission de l’ONU se charge de la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis ainsi que le droit à l’autodétermination.

Plus de 150 anciens ouvriers, pour la plupart des femmes, réclamant arriérés de salaires et compensations pour la perte de leur emploi étaient entrés de force mardi dans une usine sud-coréenne de chaussures dans la banlieue de Rangoun, fermée depuis juin. Cinq fonctionnaires envoyés pour tenter de calmer la situation avaient été séquestrés par les ouvriers.

Lors de l’opération pour les libérer dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements ont fait neuf blessés du côté des policiers, dont deux toujours hospitalisés dans un état grave. Le ministère birman du Travail avait engagé des poursuites contre l’usine après sa fermeture sans information ni paiement des ouvriers. Ceux-ci se sont vus promettre leurs salaires le 1er novembre, après la vente aux enchères de l’usine par l’Etat.

Jeudi matin, une cinquantaine de chômeurs, précaires, intermittents et intérimaires avaient occupé le chantier de l’hôtel de luxe en rénovation, et s’introduisant dans le bâtiment, puis escaladant les échafaudages. Les manifestants réclamaient l’annulation de la charte Valls et revendiquaient le droit à la protection sociale. ils voulaient maintenir leur position jusqu’à 17 heures, heure de la conférence de presse de François Hollande.

La police est arrivée à 7h30 et a bloqué le site. Les manifestants se sont réfugiés dans la seule zone à laquelle les forces de l’ordre n’ont pas accès: les échafaudages. Lors de l’évacuation des occupants, un intermittent du spectacle, il a été arrêté lors de l’évacuation du chantier par les participants à 18H30, sous des motifs fallacieux. Transféré au commissariat du 6ème puis déféré au dépôt, il passe en comparution immédiate devant le tribunal ce samedi, au Palais de Justice de Paris.

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Un détachement du 36e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale a accroché un groupe de cinq guérilleros maoïstes du Front n°30 du Comité régional de Mindanao du Nord-Est de la NPA, front opérant dans les zones montagneuses de Carmen, Madrid et Cantilan,dans toutes les municipalités avoisinantes à Surigao del Sur. La fusillade a eu lieu dans la localité de Barangay Hinapuyan (province de Surigao del Sur) vendredi matin. Deux combattants de la NPA ont été tués, et les militaires ont récupérés un AK47 et un M16, et des documents.

Les autorités de l’Andhra Pradesh ont annoncé avoir arrêté un couple mardi lors d’une conférence de presse donnée en fin de semaine. Des membres de la Special Intelligence Branch (SIB) ont interpellé un couple accusé de travailler pour l’équipe technique du comité central du CPI(maoïste). Les deux personnes arrêtées ont été identifiées comme étant Kistappa, alias Krishna, 40 ans et sa femme, Laxmi, alias Bhavani, 35 ans. D’après les autorités, Kistappa travaillait pour les maoïstes depuis plus de vingt ans, alors que sa femme serait elle active depuis douze ans. Après plusieurs mois de surveillance, la SIB est entrée en action et a pris d’assaut leur cachette dans la région de Bagalagunte, à proximité de Bangalore mardi soir.

D’après la SIB, le couple vivait dans un appartement loué depuis quatre ans. Kistappa travaillait comme maçon et sa femme comme tailleur. Elle a également déclaré que le propriétaire du bâtiment leur avait signalé qu’une ou deux fois par ans, le couple fermait tout à clé et partait durant plusieurs semaines. Ayant saisi leur téléphone, la SIB est actuellement en train d’analyser le détail de leurs appels. ‘Nous savons qu’ils font partie de l’équipe technique du comité central. Nous tentons actuellement de découvrir leur rôle exact et les missions qui leur étaient confiées’. Leur tête avait été mise à prix pour 500.000 roupies (6000 euros) chacun.

La nuit du 28 août dernier, une jeune étudiante de la Jadavpur University a été brutalisée dans son auberge située sur le campus par dix étudiants. Son compagnon a également été violenté ce soir-là. L’absence de réaction des autorités universitaires, et leur refus de lancer une enquête sur les faits ont entraîné le déclenchement d’un mouvement sur le site de l’université à l’initiative des étudiants mécontents.

Durant plusieurs jours, ils ont organisé des rassemblements, des sit-ins, des projections de documentaires sur la violence sexuelle et autres agressions contre les femmes, des concerts, etc. En restant sur le campus, en campant devant le bâtiment abritant les bureaux de la direction de l’université, ils espéraient être entendus dans leur revendication. Un soir, interpellant le vice-directeur qui sortait pour rentrer chez lui, ils se sont entendus répondre: ‘Parler aux étudiants va à l’encontre de ma dignité’. Suite à ce message, après plus de 100 heures d’occupation du campus, les étudiants ont décidé, le 17 septembre, d’aller plus loin et ont formé une chaîne humaine autour du building afin d’empêcher toute entrée et sortie.

Les autorités universitaires ont alors fait appel à la police qui est intervenue en force pour briser le blocage. Les policiers ont chargé dans la foule d’étudiants avec des batons et du gaz lacrymogène. Selon plusieurs sources sur place, les policiers étaient accompagnés par des hommes en civil qui ont été identifiés comme étant des hommes de main du parti TMC, parti politique proche des autorités universitaires. Après de longues minutes d’affrontements, 37 étudiants ont été arrêtés, dont une fille. Tous ont été libérés au compte-goutte dès le lendemain matin, avant d’être emmenés par leurs camarades à l’hôpital pour y être soignés.

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