Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Gholam-Reza Khosravi, un prisonnier politique sympathisant de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et partisan de l’établissement d’un régime démocratique et laïque dans son pays a été exécuté dimanche 1er juin pour son rôle dans le mouvement de contestation des prisonniers politiques le mois dernier en Iran. Ce père de famille exécuté après 12 années de prison et de torture, était considéré par les autorités comme le « principal instigateur » du mouvement de protestation sans précédent des prisonniers politiques de la section 350 de la prison d’Evine en avril dernier. Mis en isolement, il avait entrepris une grève de la faim qui a duré 21 jours et avait appelé la population à se joindre aux revendications des prisonniers politiques.

Iran: Exécution d’un prisonnier politique

Trois combattants des FARC auraient péri avant-hier lundi dans le bombardement de leur camp dans une zone rurale de la municipalité de Silvia (province du Cauca). Par ailleurs, deux autres guérilleros ont été abattus dans la vallée del Cauca alors qu’un autre a été tué dans des combats dans une zone rurale de Buenaventura, principal port de la Colombie sur le Pacifique. Sept autres combattants des FARC auraient été capturés. Lors de ces opérations, les forces armées ont mis la main sur des armes, des moyens de communication, des munitions et 36 mortiers artisanaux.

L’autorité turque chargée des technologies de l’information et de la communication (BTK) a levé l’interdiction de YouTube qui aura été en vigueur pendant 67 jours et la vignette d’interdiction n’apparaît plus sur le site de cette institution gouvernementale. La Cour constitutionnelle turque a ordonné jeudi dernier la levée du blocage de l’accès au site, imposé par le gouvernement islamo-conservateur il y a deux mois, jugeant que cette interdiction était en infraction avec les droits et libertés des individus.

Les autorités turques ont bloqué le 27 mars l’accès à la plateforme d’échange de vidéos pour des raisons de « sécurité nationale », après la diffusion de l’enregistrement pirate d’une réunion confidentielle de hauts responsables turcs évoquant le scénario d’une intervention militaire dans la Syrie voisine. Twitter avait de même été bloqué en mars sur décision du Premier ministre pour enrayer la diffusion sur internet d’écoutes téléphoniques pirates le mettant en cause dans un vaste scandale de corruption.

Les mesures de sécurité pour le sommet de mercredi à Bruxelles sont semblables à celles qui avaient été prises en mars pour la visite du président américain Barack Obama. Mais vu la présence d’autres chefs d’Etats et de gouvernements, une disposition supplémentaire a été prise, à savoir une surveillance frontalière. Cela constitue une première depuis l’entrée en vigueur de la convention de Schengen en 1995. Des contrôles pourront ainsi être menés aux frontières terrestres de même que dans les aéroports et ports du pays.

Aujourd’hui 3 juin, à quatre heure du matin, la police a procédé à l’interpellation de 39 anarchistes à Turin, Alessandria, Barge (Cuneo), Cesenatico, Rome, Ferrare, Milan, Trente, Cuneo, Cosenza et Modène, en lien avec les expulsions de squats de ces derniers mois. Il y a eu 17 arrestations, 11 personnes directement mises en prison et les autres assignés à résidence surveillées.

L’enquête de la DIGOS (police politique ciblait initialement 111 « suspects » sur des infractions présumées commises de septembre 2012 à janvier 2014 comprenant séquestrations, dommages, voies de fait, occupations de bâtiments privés et résistance face aux forces de l’ordre. Parmi les détenus, Nicholas Blasi , Claudio Alberto et Chiara Zenobi , trois des quatre No-TAV arrêté le 9 décembre dernier sur des accusations de terrorisme pour avoir participé à un raid de nuit sur ​​le chantier du TAV à Chiomonte dans la nuit entre le 13 et 14 mai 2013.

Plusieurs centaines de manifestants, essentiellement des femmes, s’étaient rassemblées pour exiger la fin des violences contre les femmes devant le siège du gouvernement de l’Uttar Pradesh, à Lucknow, Etat du nord de l’Inde où les deux filles de 12 et 14 ans ont été violées et tuées. La police les a aspergés au canon à eau pour tenter de les disperser.

Les deux cousines ont été retrouvées mercredi pendues à un manguier dans un village pauvre de l’Uttar Pradesh avaient subi de multiples violences sexuelles. La colère s’est amplifiée après que les pères des deux filles eurent déclaré que la police locale avait refusé d’aider à trouver les coupables en raison de l’appartenance des victimes à une basse caste. Les deux adolescentes ont été agressées alors qu’elles se rendaient dans un champs pour aller aux toilettes, dans l’obscurité, car leur logement ne possède pas de latrines. Elles ont été violées, puis pendues par leurs agresseurs.

Truecrypt est depuis plusieurs années le logiciel de chiffrement de données le plus populaire au monde. Il est multiplateforme (Windows, OSX, Linux, Android), simple d’utilisation et surtout éprouvé. Malgré cela, plusieurs défauts avaient entachés sa réputation ces derniers mois : une équipe éventuellement américaine (et en tout cas anonymes), une communauté de codeurs trop réduites, un code très complexe à analyser, d’éventuelles failles implantées par la NSA, etc… La fin de cette saga : il y a quelques jours le site officiel annonce la fin de Truecrypt en faisant planer le mystère autour de son utilisation. On en sait maintenant un peu plus sur les nombreuses questions que les utilisateurs se posent. Nous avons ici synthétisé les questions les plus importantes.

Est-ce-que les conteneurs Truecrypt créés avant la fin officielle sont toujours sûrs ? Oui, ils le sont, tant que le mot de passe et le système d’exploitation sont sûrs.

Est-ce-que les conteneurs nouvellement créés avec Truecrypt seront aussi sûrs ? A priori oui. Aucune faille d’envergure n’a été découverte.

Quelle version de Truecrypt dois-je utiliser ? Il existe à présent deux versions officielles de Truecrypt. Truecrypt 7.1a et Truecrypt 7.2. Cette seconde mouture est la version ‘mourante’ du logiciel : vous ne pourrez pas créer de nouveaux conteneurs, juste ouvrir ceux déjà créés. Vous pouvez continuer à utiliser la version 7.1a à court-terme.

Que va-t’il se passer dans un avenir proche ? Truecrypt est un logiciel très puissant et extrêmement complexe. Le code de Truecrypt va à présent être ‘audité’, vérifié et amélioré par une nouvelle communauté de développeurs. La procédure aboutira à ce qu’on appelle « un fork », une version clonée de Truecrypt qui évoluera indépendamment des anciens développeurs. Ceci peut prendre du temps, nous posterons une info sur ce site lorsqu’une nouvelle version fiable sera disponible.

Comment se tenir au courant sur l’avancée du fork ?
Site sur l’audit en cours
Truecrypt.ch, l’un des projets de fork, en Suisse.

Que ne faut-il surtout pas faire ? Télécharger une version de Truecrypt provenant d’une source non-vérifiée et non-vérifiable. Si vous voulez télécharger Truecrypt 7.1a, téléchargez la depuis une source sécurisée comme le site de l’analyste Steve Gibson (ici)

Le logo de Truecrypt

Le logo de Truecrypt

Edward Snowden recherche toujours un moyen de passer de la Russie à l’Amérique Latine sans passer par la case prison. Au départ, celui-ci visait Cuba, mais la révocation de son passeport l’avait coincé en Russie. Ce dernier pays à fournit un statut de réfugié à Snowden pour un an, le temps que celui-ci trouve un éventuel moyen de rejoindre l’Amérique Latine ou plusieurs pays -Cuba, Equateur, Venezuela,…- lui promettaient un statut de réfugié politique ou humanitaire. Chacun de ses pays pourrait également tenter de négocier l’asile en échange de précieux documents confidentiels de la NSA, ce que Snowden refuse de négocier. La nouvelle destination serait donc le Brésil. Reste à trouver un moyen de se déplacer jusque là sans être intercepté par les services américains.

L’Union Européenne oblige désormais Google à fournir un droit à l’oubli aux personnes renseignées sur son moteur de recherches. Un formulaire est dés maintenant disponible en ligne et très simple d’utilisation. Toute personne peut demander un retrait sous certaines conditions (appréciation de la légitimité du contenu,…) Le formulaire est très simple à remplir, il faudra fournir nom, prénom, url en question, copie de la carte d’identité, raison de la demande, etc… Un avocat peut faire la demande à la place de son client.

Dans un premier temps, c’est Google qui gérera les demandes de suppression, il est possible que l’UE doive contribuer au traitement des données qui pourrait être énorme : 12’000 demandes ont déjà été faites.

Le remplissage du formulaire n’est que la première étape puisqu’il faudra attendre son tour et que Google évaluera si la demande est justifiée ou non.

Lien vers le formulaire