Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE: STRAW (Security technology active watch)

La politique sécuritaire crée non seulement un besoin de plus en plus grand d’informations, mais aussi un grand besoin de plus en plus grand de partager et de contrôler efficacement l’accès à cette information. STRAW est un programme de coordination et de soutien dans le cadre du thème des recherches dans le domaine de la sécurité qui débouche sur un Service Européen de Veille Technologique (TW) sur les technologies de sécurité.

Le programme a d’abord identifié les principaux représentants du secteur de la sécurité principalement en Europe. Certains d’entre eux ont été invités à participer à un panel d’experts pour valider les résultats du projet. Une tâche principale sera la collecte de l’information pertinente liée aux technologies de sécurité. Les membres du réseau ont dans STRAW toute la documentation qui qu’ils considèrent comme intéressante. En collaboration avec le groupe d’experts, les partenaires analysent les informations recueillies au moyen d’outils TW pour présenter aperçu clair des menaces de sécurité et les opportunités existantes en matière de sécurité. L’un des principaux résultats sera de libérer une taxonomie sur la sécurité liée à une base de données avec des informations sur les fournisseurs, les utilisateurs et les technologies. Un wikibook est élaboré pour présenter les résultats de STRAW. L’élément interactif du Wikibook va s’assurer de la pertinence des résultats du projet au-delà de sa durée. Les principaux résultats du projet sont livrés aux utilisateurs éventuels de l’information principalement par le biais de la page Web de la STRAW et des workshops. Le programme a été intégralement mené à bien.

Lire le rapport public final (.pdf, en anglais)

Ce dimanche, les forces de sécurité ont découvert une mine placée sur une route du district de Baskale dans la province de Van (est du pays). Après l’avoir désamorcée, elles ont déclenché plusieurs opérations afin de localiser les guérilleros du PKK qu’elles suspectaient d’être responsables de la tentative d’explosion. Rapidement, une fusillade s’est déclenchée entre un détachement de l’armée et une brigade de guérilleros. Un soldat a été blessé au cours de l’affrontement avant que les membres du PKK ne battent en retraite.

Les affrontements qui ont eu lieu vendredi dans des environs de l’Université de Cali ont fait un mort dans les rangs de l’Escadron Mobile les Antitroubles de la police colombienne. Les policiers de l’ESMAD essayaient de disperser des manifestants qui barricadaient les rues. Une prime de 20 millions de pesos a été offerte pour l’arrestation de l’auteur.

Colombie: Un policier tué dans une manifestation

Le Parquet sud-africain a annoncé dimanche qu’il allait suspendre l’inculpation pour meurtre de 270 grévistes arrêtés après la fusillade de la mine de Marikana (nord) le 16 août au cours de laquelle 34 de leurs collègues avaient été abattus par la police. Les manifestants vont être remis en liberté conditionnelle et leur cas va être reporté dans l’attente de la conclusion des enquêtes.

Le magistrat n’avait pas indiqué sur quel texte il s’était basé jeudi en les inculpant pour meurtre. Les inculpés faisaient partie des grévistes, armés de lances et de machettes, sur lesquels la police a tiré. De nombreux juristes estiment qu’il a utilisé une loi anti-émeutes de 1956, toujours en vigueur, qui était très prisée du temps de l’apartheid. Le texte prévoit que soit inculpée pour meurtre toute personne arrêtée sur le site d’une fusillade impliquant la police, que les victimes soient des policiers ou non.

Talal Sayyad, 42 ans, résident palestinien de Jérusalem, s’était rendu mardi avec son épouse et ses cinq enfants à Tel Aviv pour la fête de l’Aïd. Lord d’une bagarre, il tente d’intervenir auprès d’un policier qui venait, selon lui, de tirer au Taser sur l’un des fauteurs de trouble. Il reçoit alors lui même cinq décharges de pistolet électrique sous les yeux de son épouse et de ses enfants. Une partie de la scène a été filmée par des badauds. On voit l’homme se faire « taser » et tomber au sol. Menotté par un agent de police, il tente ensuite de se relever et reçoit plusieurs autres coups de pistolet électrique tandis qu’une petite foule tente de convaincre l’agent de police d’arrêter.

Un soldat de la BSF (Border Security Force) a été tué et un autre blessé samedi dans l’explosion d’un IED placé par des guérilleros maoïstes dans le district de Koraput (Orissa). L’action s’est déroulée dans une zone forestière à proximité du village de Palur, à environ 600 kilomètres de la capitale, au cours d’une opération de ratissage de la BSF. Dans le district de Bargarh, les forces de sécurité se sont brièvement opposées à une brigade de guérilleros. D’après les autorités, la fusillade n’aurait fait aucun blessé. Par contre, trois personnes ont été interpellées au cours de l’opération de ratissage qui a suivi.

Soldat de la BSF

Soldat de la BSF

Deux membres présumés du PCP-SL ont été capturés dans le département de Cajamarca, par les agents de la Division Contre le Terrorisme (Divicote). Juana Francisca Vilca Gonzales (34 ans) et Rufino Ávila Mesa (52 ans). Juana Vilca Gonzales est accusée d’avoir logé des clandestins maoïstes dans la ville de Huamachuco. Rufino Avila d’appartenir à un commando d’exécution du PCP-SL à Cajabamba et Huamachuco.

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : iDetecT4ALL.

L’objectif d’iDetecT4AL est le développement de nouveaux capteurs optique d’intrus et de technologie d’identification pour améliorer les performances des systèmes de sécurité afin de étendre la disponibilité des systèmes de sécurité à un coût abordable pour permettre une plus grande protection des infrastructures. Le projet a développé une nouvelle technologie de détection photonique basée sur une approche innovante utilisant des éléments/composantes électro-optique à coût très bas. Cette technologie permettra la détection et l’identification d’objets par un seule détecteur ce qui permettra d’améliorer radicalement les performances et la fiabilité des systèmes de sécurité.

Cette approche novatrice a été possible grâce à l’invention de techniques très avancée de traitement numérique des signaux qui permettent les mesures de distance en utilisant des signaux continus de lumière modulé (invisible à l’homme) et exigent beaucoup moins de puissance optique que l’actuelle technologie de balayage laser.
Le projet fût coordonnée par INSTRO PRECISION (Royaume-Uni) et menée avec des sociétés partenaires de Belgique (ARTTIC, LACHS), Israël (Motorola Israel, Cargo Airlines, Azimuth Tecnologies), Espagne (EVERIS Consulting)… avec un budget ± 3.200.000€ dont ± 2.300.000€ financé par UE.

voir le site d’iDetecT4AL

Défiant l’interdiction de manifester une nouvelle fois formulée par l’Audience nationale, c’est une chaise, vide, portant le nom de Iosu Uribetxebarria, qui a parcouru hier les rues de Donostia en faveur de la libération des 14 prisonniers basques gravement malades incarcérés dans les geôles espagnoles. Portée par une vraie chaîne humaine la chaise a franchi menaces et contrôles d’identité pour parvenir jusqu’à l’hôpital de Donostia où se trouve, toujours en détention, Iosu Uribetxebarria.

Alors que le sort de Iosu est suspendu à la décision du juge de l’Audience nationale, qui devrait prendre sa décision dans les prochains jours, dans les prisons françaises et espagnoles aussi, plusieurs centaines de détenus basques poursuivent les diverses mobilisations pour réclamer la libération immédiate des prisonniers malades. Ils seraient plusieurs dizaines à poursuivre des grèves de la faim, entamées, dans certains cas, depuis 21 jours. En outre, quatre rassemblements sont quotidiennement organisés au Pays Basque Nord pour réclamer la libération de Iosu et des 13 autres prisonniers malades.

Iosu Uribetxebarria

Iosu Uribetxebarria

Dans la nuit du 29 au 30 août, trois antennes de téléphonie mobile ont été incendiées le long d’une autoroute à proximité de Parme. Un mail anonyme transmis à plusieurs structures militantes affirme que l’action a été effectuée en solidarité avec Marco Camenish ainsi qu’avec tous les prisonniers détenus suite aux opérations Ardire et Mangiafuoco, toutes deux menées par les services anti-terroristes italiens dans plusieurs régions d’Italie et d’Allemagne contre ce qu’ils accusent d’être un réseau vert-anarchiste. Les trois structures détruites se trouvent dans une zone industrielle comprenant une voie de chemin de fer, des centrales électriques, des équipements d’agriculture intensive, des usines et des villas luxueuses. Dans leur mail, les auteurs dénoncent ces infrastructures qui ne sont destinées qu’à nourrir la monstrueuse machinerie technologique et industrielle dans sa soif insatiable d’énergie requise par le mode de vie occidental.