Une campagne de répression visant des syndicalistes indépendants se traduit par der des mesures telles que des suspensions, mutations et radiations. Les autorités algériennes mettent des entraves à la création des syndicats indépendants ainsi qu’à l’organisation et à la participation dans des manifestations pacifiques et des grèves du travail. Les autorités ont bloqué des manifestations, arrêté arbitrairement des militants syndicaux et poursuivi certains d’entre eux au pénal pour l’exercice pacifique de leurs activités syndicales, de même qu’elles ont renvoyé des fonctionnaires suite à des grèves pacifiques et emprisonné des leaders syndicaux pour des accusations à motif politique.

Plusieurs milliers de personnes ont défilé hier samedi 23 août, à Staten Island, pour exprimer leur indignation après la mort, le mois dernier à New York, d’Eric Garner, un père de famille noir de 43 ans immobilisé par strangulation – un geste interdit – lors de son interpellation par la police. La mort d’Eric Garner, qui était père de six enfants, a relancé le débat sur les violences policières, en particulier à l’égard des minorités. Celui-ci a été depuis alimenté par l’affaire Michael Brown, du nom de ce jeune Noir de 18 ans tué le 9 août par un policier blanc à Ferguson, dans le Missouri. Dans le défilé, de nombreuses pancartes associaient les deux hommes.

Soupçonné de vente illégale de cigarettes, Eric Garner, qui avait tenté de résister, avait été plaqué au sol par plusieurs policiers blancs le 17 juillet à New York. Dans une vidéo amateur, on voit l’un d’eux lui serrer le cou. Obèse et asthmatique, Garner se plaint à plusieurs reprises de ne pas pouvoir respirer. Il perdra ensuite connaissance, puis sera déclaré mort à l’hôpital.

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Lundi 18 août, dès 6 heures du matin, des habitants du quartier Hino, dans la zone portuaire d’Abidjan, ont été réveillés par une massive intervention de la gendarmerie et sommés de quitter les lieux pour laisser place à un « opérateur économique » qui aurait acquis le terrain. Les habitants, qui soutenaient que le dossier est en cours au Tribunal de première instance d’Abidjan, ont refusé de sortir de leurs maisons.

Les gendarmes ont alors procédé de force alors à l’expulsion de plusieurs logements, ce qui a provoqué la colère de tout le quartier. Des affrontements ont commencé, les forces de l’ordre utilisant des lacrymogènes pour repousser les émeutiers qui caillassaient les gendarmes. La gendarmerie a été épaulée par des hommes de main en civil vraisemblablement embauchés par « l’opérateur économique » responsable de l’expulsion… Le calme est revenu un peu plus de deux heures plus tard. Une quinzaine de blessés ont été évacués au CHU de Treichville.

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Les libéraux ont souvent réclamé l’instauration d’un service minimum. Le vice-premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) l’a rappelé lorsqu’il est arrivé à la présidence de la Chambre, où se déroulent les négociations. «Cela existe dans beaucoup d’autres pays européens. Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas possible chez nous», a-t-il souligné, en faisant remarquer que le service minimum était déjà d’application dans des domaines comme celui des hôpitaux ou de la police.

Dans un geste sans précédent, le gouvernement du Maharashtra a annoncé offrir une récompense de dix million de roupies (le salaire moyen en Inde est de 7.700 roupies) à toute personne donnant des informations menant à l’arrestation du dirigeant du Parti Communiste Indien (maoïste) Muppala Lakshman Rao, plus connu sous le nom de Ganapathy. 6 millions de roupies seront également accordée à la personne qui fournit des renseignements permettant d’arrêter un membre du Comité central ou du Bureau politique du PCI(m). Ganapathy, 65 ans, est l’une des personnes les plus recherchées du pays. D’autres états avaient déjà offert des récompenses pour son arrestation.

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Il y a 87 ans jour pour jour, Sacco et Vanzetti étaient exécutés par l’appareil répressif américain. C’est pour commémorer cette date que plusieurs sections de l’Anarchist Black Cross, notamment en Europe de l’Est, au Royaume-Uni et au Mexique lancent cette année la ‘Semaine Mondiale de Solidarité avec les Prisonniers Anarchistes’ du 23 au 30 août.
Les organisateurs appellent à répandre l’info et à « organiser des événements allant de la soirée d’information, de la projection, de concerts benefiets à la solidarité et à l’action directe. »

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Le 18 août, Alaa Abd El fattah a commencé une grève de la faim illimitée. Cette grève de la faim conteste sa troisième détention depuis le 25 janvier, et a été motivée par la détérioration des conditions de santé de son père, ainsi que l’emprisonnement continu de sa sœur Sanaa depuis le 21 juin. Alaa a mentionné à sa famille que sa grève de la faim reflète de sa décision de ne plus coopérer avec un système égyptien. Arrêté le 28 novembre 2013 chez lui pour s’être engagé contre la nouvelle loi anti-protestation, il avait été libéré en mars dernier sous caution. Quelques semaines après sa libération, il a une nouvelle fois été condamné le 11 juin à 15 ans de prison, pour avoir participé à des manifestations non autorisées en compagnie de 24 autres militants.

Alaa Abd El Fattah est emprisonné une première fois en 2006, alors qu’il était venu protester en soutien à des activistes poursuivis pour avoir « insulté le président ». Co-fondateur avec sa femme de l’agrégateur de blogs en arabe Manalaa.net, il était alors déjà une figure importante de la liberté d’expression. Fin octobre 2011, il est emprisonné pour incitation à la violence contre le régime militaire transitoire. Alaa est libéré deux mois plus tard. En novembre, Alaa est arrêté une nouvelle fois puis remis en liberté sous caution avant d’être une nouvelle fois condamné, pour la quatrième fois depuis 2006.

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Des dizaines de milliers d’étudiants et d’enseignants chiliens sont descendus dans la rue hier jeudi pour réclamer la gratuité de l’enseignement. La présidente socialiste Michelle Bachelet, élue en 2013, a fait d’une réforme en profondeur de l’enseignement l’un des points clés de sa campagne. Les manifestants, étudiants et professeurs, pensent que le projet de réforme maintiendra le système éducatif coûteux et inégalitaire fondé sous la dictature de Pinochet. Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre dans le centre de Santiago en marge de la manifestation.

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