Les autorités ont annoncé ce dimanche que quatre soldats auraient été capturés par des guérilleros du PKK dans le district de Lice, dans le Diyarbarkir (sud-est du pays). D’après elles, un groupe de militants avait dressé un poste de contrôle sur une route menant à Lice où ils ont mené des contrôles d’identités. Deux sergents et deux lieutenants de l’armée ont ainsi été identifiés et immédiatement emmenés par les guérilleros. Trois voitures ont également été incendiées. Des équipes spéciales de la gendarmerie ont déclenché une opération pour retrouver les soldats prisonniers.

Hier, un groupe de jeunes Palestiniens a manifesté son opposition à la construction d’une nouvelle colonie à proximité de Ramallah. Un affrontement s’en est suivi avec les forces de sécurité israéliennes qui ont tiré sur le groupe. Un jeune garçon de 15 ans a été touché au dos et est décédé à son arrivée à l’hôpital de Ramallah. En 2013, 26 Palestiniens ont été abattus par les forces israéliennes, principalement en Cisjordanie.

Affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes

Affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes

Un commissariat de la ville d’Inza, dans le sud-ouest du pays, a été pris d’assaut et a été totalement détruit par l’explosion d’une bombe et des tirs de mortiers ce samedi matin. Huit personnes, parmi lesquelles des soldats, des policiers et deux civils, ont été tués dans l’attaque que les autorités ont attribuée aux FARC.

Attaque contre un commissariat à Inza

Attaque contre un commissariat à Inza

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Trois maoïstes présumés ont été arrêtés vendredi dans deux opérations distinctes dans le Bihar. La police du district de Jamui a arrêté Savita Murmur dans le village de Janakpur. Le porte-parole de la police a déclaré qu’ils avaient été informés de l’arrivée d’une branche militaire du CPI(maoïste) dans le village et que la femme interpellée fait partie d’une brigade militaire. Il a ajouté que les soldats avaient saisi des explosifs, des détonateurs, des uniformes et de la littérature maoïste. Dans une seconde opération, la police d’Aurangabad a arrêté deux sympathisants maoïstes qu’elle accuse d’être impliqués dans l’explosion d’un IED dans laquelle huit policiers ont été tués.

Des heurts ont éclaté ce samedi à Istanbul et dans le sud-est du pays après le décès vendredi de deux manifestants tués par les forces de l’ordre au cours d’une manifestations à Yükekova. La foule était descendue dans les rues après avoir appris que des tombes de membres du PKK avaient été vandalisées. Les deux hommes ont été atteints respectivement de deux et six balles. A Istanbul, des heurts ont éclaté autour de Taksim Square. 200 personnes s’étaient rassemblées à proximité à l’appel du People’s Democratic Party, un nouveau parti comprenant des Kurdes et un certain nombre de petits partis de gauche. Après une vingtaine de minutes et la lecture d’une déclaration, le groupe se dispersait quand les forces anti-émeutes ont commencé à pourchasser les manifestants dans les rues adjacentes. La police et les manifestants se sont affrontés sur la Tarlabasi Avenue, la foule tirant des feux d’artifices vers les forces de l’ordre. Celles-ci ont tiré des gaz lacrymogène. Toujours hier, de nouveaux heurts ont éclaté à Yükekova alors que des manifestants avaient érigé des barrages de pneus enflammés sur une route. La police est intervenue avec des gaz lacrymogène et des canons à eau. Les manifestants ont répliqué en jetant des pierres.

Heurts à Istanbul

Heurts à Istanbul

Des peines allant de six mois à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis, ont été prononcées mardi à l’encontre de 10 Kurdes de nationalité turque dans une affaire de financement du PKK par l’intermédiaire de la Maison du peuple kurde (MPK) de Marseille. La 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris a également condamné la MPK à 20.000 euros d’amende et prononcé la dissolution de l’association. Un homme considéré comme le président de fait de la MPK a écopé de la condamnation la plus lourde. Certains des prévenus ont été relaxés pour une partie des chefs de prévention et les peines prononcées sont inférieures aux réquisitions du parquet, qui avait demandé jusqu’à quatre ans de prison ferme. Selon l’accusation, sous couvert d’activités culturelles, de soirées, de concerts, la MPK servait en fait pour la “kampanya“, la collecte de l’impôt révolutionnaire auprès de la diaspora kurde, et aurait fait office de siège financier du PKK dans le sud de la France.

De violents affrontements ont éclaté ce jeudi à Buenos Aires alors que des étudiants s’étaient rassemblés pour s’opposer à l’élection du nouveau directeur de l’université de la ville. Ce rassemblement, organisé à l’appel de divers partis politiques de gauche et de membres du syndicat des étudiants, visait à dénoncer cette élection mais aussi à exiger un changement dans la procédure et dans le règlement de l’université. Les forces anti-émeute avaient établi un cordon de sécurité autour du Congrès où se déroulait le vote, entrainant de violents affrontements avec les manifestants.

Etudiants contre policiers à Buenos Aires

Etudiants contre policiers à Buenos Aires

Io Giuria avait été filmée, le 13 juin dernier, en train de lancer un cocktail Molotov durant une manifestation estudiantine. Depuis plus de deux ans, les étudiants chiliens manifestent pour exiger une réforme de l’éducation et sont systématiquement violemment réprimés. De violents heurts émaillent chacun des immenses rassemblements. Les images de Io Giuria ont été largement diffusées, et la jeune femme est finalement arrêtée le 19 juillet. Incarcérée durant plusieurs jours, elle est finalement placée en résidence surveillée (d’abord totale, puis uniquement la nuit) dans l’attente de son procès. Celui-ci a eu lieu fin novembre et le verdict est lourd. Elle écope de trois ans de prison. Le parquet avait quant à lui exigé cinq ans d’emprisonnement.

Io Giuria

Io Giuria

Tous les jours, des dizaines de personnes tentent de subsister en fouillant les décombres miniers de la mine d’or de Porgera appartenant à une société canadienne et située dans la province d’Enga (sud-ouest du pays). Cette semaine, deux de ces ‘mineurs illégaux’ sont décédés dans un luit. En apprenant ces deux décès, la colère des villageois est montée. Pour y faire face, la direction de la mine a fait appel à un escadron mobile de la police déployé dans la région. Les policiers sont violemment intervenus pour disperser la foule et les affrontements s’intensifiant, les autorités ont envoyé d’importants renforts sur place. Deux villageois ont été tués au cours des heurts avec les forces de l’ordre.

Mercredi, des dizaines d’étudiants ont occupé le quartier général du University of London Senate House. La police et la sécurité privée sont immédiatement intervenus pour disperser les manifestants. Selon plusieurs témoins, les forces de l’ordre ont fait un usage sans précédent de la violence. Dans une vidéo, on peut apercevoir un policier frappant un jeune homme cagoulé, tandis que certains de ses collègues ont plus tard tenté de matraquer les étudiants qui essayaient d’avancer. Cinq personnes ont été interpellées en marge des affrontements. Le lendemain, plus de 200 personnes ont défilé pour dénoncer les violences policières à l’égard des étudiants ces dernières semaines, violences qui d’après le président du syndicat des étudiants, ne visent qu’à réprimer le mouvement estudiantin et à décourager les étudiants dans leur lutte. Il a ajout que le niveau de la force policière était totalement disproportionné et que les interventions étaient toujours planifiées avec un usage systématique de la force. A l’arrivée du cortège devant le Senate House, des échauffourées ont à nouveau éclaté entre manifestants et forces de l’ordre qui avaient été déployées en nombre et munies de leur arsenal anti-émeute. 36 personnes ont été interpellées.