Début janvier, l’organisation Women Defend Rojava a appelé à un mois d’action féministes. Ce mois d’actions s’organise en 4 semaines avec 4 thématiques (lire l’appel sur le site Shengal).

Dans le cadre de ce mois d’action, deux évènements se tiendront à Bruxelles le vendredi 17 et dimanche 19 janvier.

  • Le vendredi 17 janvier à 18h30 : Comprendre la situation en Syrie et au Rojava. Point d’actualité et discussion avec une membre du mouvement des femmes du Rojava KONGRA STAR
  • Le dimanche 19 janvier à 14h30 : Projection du documentaire « La guerre des filles » de Mylène Sauloy suivi d’un discussions sur la situation actuelle.

Les deux évènements se tiendront au Steki, Rue Gustave Defnet 6, 1060 Bruxelles – Saint Gilles

Ce mercredi 15 janvier, un convoi de civils se rendant au barrage de Tishreen a été atteint par une double attaque de drones turques faisant 4 morts et 23 blessés. C’est la deuxième attaque contre des civils à proximité ou sur le barrage de Tishreen depuis le 8 janvier (voir notre article).

Depuis le 8 janvier, la population de différentes régions de l’AANES se relaient au barrage pour protéger le lieu et soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les Unités de défense des femmes (YPJ) contre les attaques de l’ANS soutenu par la Turquie qui tentent de prendre le contrôle du barrage de Tishreen et d’avancer vers Kobané.

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Le Comité Zone Midi contre les violences policières est poursuivi par la zone de police midi suite à une plainte déposée par le Syndicat National du personnel de Police et de Sécurité de Thierry Bellin. Il s’agit d’une plainte avec constitution de partie civile, ce qui exclut tout classement sans suite. La plainte remonte à l’affaire du commissariat de Demosthène. A l’époque, la RTBF avait diffusé plusieurs vidéos de passage à tabac de personnes privées de liberté dans ce commissariat. Aucun des policiers poursuivis pour des faits de racisme n’a été licencié. Certains ont même été promus alors que d’autres ont obtenu des indemnités de procédures. Les policiers témoignent eux-même du fait que cette culture de l’impunité entretenue fait fuire les bons policiers et transforme la zone midi en la pire des zones du pays.

Le Comité Zone Midi est poursuivi pour « diffamation » et « calomnie » pour la phrase suivante : « le commissariat de Demosthène va fermer. Un contingent important de policiers néonazis va être transféré dans le nouveau commissariat de la gare du midi. Il est temps d’exclure de la fonction publique les policiers racistes ».

L’explosion d’un IED déclenché par les naxalites au Chhattisgarh a tué au moins huit membres des forces de sécurité et leur chauffeur dans la jungle de Kutru, lundi 6 janvier, dans le district de Bijapur au Chhattisgarh. La charge avait été placée sur la route Kutru-Bedre et a été déclenchée alors que les paramilitaires revenaient d’une opération anti-maoïste dans la région d’Abujhmad. Cette opération, commencée vendredi et samedi, se solde par un bilan de cinq maoïstes présumés et un paramilitaire de la garde de réserve du district (DRG) tués. La moitié des paramilitaires morts dans l’embuscade de lundi appartiennent à la DRG, l’autre aux Bastar Fighters deux forces de sécurité du Chhattisgarh principalement axées sur la lutte contre les maoistes.

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

Actuellement, l’armée allemande compte trois divisions (deux blindées et une de réaction rapide), fortes de 60 000 militaires au total. L’Allemagne pouvant devenir une zone de transit et un centre logistique majeur dans le cas où l’OTAN serait engagé à l’Est, son armée doit d’être en mesure de protéger les infrastructures critiques. D’où l’annonce faite le 10 janvier de créer en avril prochain une quatrième division, la « Heimatschutzdivision » [Division de la sécurité intérieure]. En temps de paix, cette division se concentrera sur des missions relevant de la « sécurité civile ». On sait ce que parler veut dire.

Dossier(s): Reste de l'Europe Tags: ,

Après de nombreux retards, le système d’entrée/sortie de l’UE (EES) devrait être mis en place cette année. Cet EES sera un système d’enregistrement automatisé pour les voyageurs des pays qui n’ont pas besoin de visa pour entrer dans l’UE (suisses ou britanniques par ex.). Les voyageurs devront scanner leur passeport ou tout autre document de voyage à une borne chaque fois qu’ils franchiront une frontière extérieure de l’UE. Le système ne s’appliquera pas aux citoyens ou résidents légaux de l’UE, ni aux personnes titulaires d’un visa de long séjour.
Le système enregistrera le nom du voyageur, ses données biométriques, ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie. Les scans faciaux et les empreintes digitales seront relevés tous les trois ans et seront valables pour plusieurs voyages au cours de cette période. Ce système est mis en place pour renforcer la sécurité aux frontières et identifier les voyageurs qui dépassent la durée de séjour autorisée dans l’espace Schengen. Cette mesure s’appliquera à l’entrée dans tous les États membres de l’UE, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, ainsi que dans quatre pays tiers de l’espace Schengen : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Ancien délégué CGT de l’entreprise Toray-CFE à Abidos (Pyrénées-Atlantiques), le militant syndical Timothée Esprit, Secrétaire fédéral de la FNIC-CGT, a appris son licenciement au printemps dernier. En cause ? Son soutien pour la Palestine. Officiellement licencié pour avoir publié une photo du logo du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) sur son compte Facebook personnel, le délégué syndical a saisi le tribunal des prud’hommes afin de le contester. Le tribunal a écarté la compétence du juge des référés, le 28 juin dernier, et a ainsi refusé les demandes légitimes du délégué syndical. Un nouveau procès se tenait le mercredi 8 janvier devant la Cour d’appel de Pau pour réexaminer le référé contre ce licenciement abusif chez le premier fabricant mondial de fibres de carbone.  Plus de 500 syndicalistes de la CGT ont manifesté ce 8 janvier devant le tribunal en solidarité avec Timothée Esprit.

Le 4 janvier, l’aviation des Philippines a organisé une cérémonie pour la mise hors service de ses hélicoptères AH-1S Cobra et ses avions OV-10 Bronco. Cette cérémonie marque le renouvellement complet de l’aviation antiguérilla des Philippines. Les OV-10 ont cédé la place a six Embraer A-29B Super Tucano (six autres ont été commandés) et les AH-1S Cobra ont été remplace par six hélicoptères d’attaque TAI T129 ‘ATAK’ (photo). Le Super Tucano est un monomoteur à turbopropulseur produit par le brésilien Embraer, armé de mitrailleuses belges .50 de la FN de Herstal – il peut emporter une vaste gamme de bombes et de roquettes. Le T129 est un hélicoptère bimoteur produit par Turkish Aerospace Industries sur base de l’hélicoptère italien A129 Mangusta. Son armement comprend un canon rotatif de 20 mm, huit missiles guidés et jusqu’à quatre paniers de roquettes.

Amir Reisiyan, l’avocat de la prisonnière politique kurde Pakhshan Azizi, a annoncé que la Cour suprême iranienne avait confirmé la condamnation à mort de sa cliente. Dans une déclaration sur son compte de médias sociaux, l’avocat a indiqué que les documents soumis à la Cour pour la défense de Pakhshan Azizi ont également été rejetés.
Le 23 juillet, accusée d’être membre du Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), elle sera condamnée à la peine de mort par pendaison pour « rébellion armée contre le système » (voir notre article). Son dossier a ensuite été transmis à la Cour suprême.
Début août 2024, Aziz Azizi (le père de Pakhshan), Parshang Azizi (sa sœur) et Hossein Abbasi (son beau-frère) ont été condamnés dans une affaire commune avec Pakhshan Azizi. Chacun d’entre eux a été condamné par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran à un an de prison pour avoir « aidé un criminel à se soustraire à son procès et à sa condamnation ». Le 26 septembre, la cour d’appel a confirmé ces décisions. Aziz Azizi, Parshang Azizi et Hossein Abbasi avaient été arrêtés en même temps que Pakhshan Azizi, puis libérés sous caution.

Les syndicats avaient mené plusieurs actions au printemps 2023 pour contester le plan de franchisation des magasins Delhaize. Plusieurs centres de distribution avaient été bloqués et des piquets de grève installés devant des magasins dans tout le pays. Pour lever les blocages, Delhaize a déposé des requêtes unilatérales auprès de différents arrondissements judiciaires, notamment pour plusieurs magasins à Gand. Le patronat a demandé et obtenu en avril 2023 une interdiction des piquets de grève empêchant l’accès au personnel, aux fournisseurs ou aux clients.
Des responsables syndicaux avaient contesté cette décision en tierce opposition et le tribunal de première instance avait suivi leurs arguments (voir notre article). Cependant, la cour d’appel donne désormais raison à Delhaize. Elle estime que la condition d’urgence était remplie et considère que les mesures de la chaîne de supermarchés n’ont pas violé le droit de grève. “Ce droit de grève, y compris l’installation de piquets de grève, est absolu”, explique la cour d’appel. “Toutefois, le droit à d’autres actions collectives que la grève n’est pas illimité. (…) La conduite d’actions collectives, autres que la grève, ne peut porter atteinte à l’exercice de ces droits fondamentaux de Delhaize et Delhome. Le blocage de l’entrée des magasins pour les visiteurs (clients) et ceux désireux de travailler, ainsi que le blocage d’un dépôt qui empêche l’approvisionnement et l’achat, portent atteinte de manière manifeste et disproportionnée à l’exercice de ces droits fondamentaux.”