Hier, vers 2H00, des gendarmes étaient intervenus à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret) suite à une bagarre entre cousins. Un membre du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) d’Orléans a fait usage de son Taser contre un jeune homme de 21 ans qui est mort. Une autopsie de la victime sera pratiquée demain à l’institut médico-légal de Tours.

Rajkishore Singh est le secrétaire général du Revolutionary Democratic Front, une fédération d’organisations de masse comprenant des groupes de travailleurs, d’étudiants, de femmes, de jeunes, de paysans,… Le RDF lutte principalement contre l’offensive militaire baptisée ‘Operation Green Hunt’ menée depuis de long mois contre les populations tribales du centre de l’Inde. Le RDF a été déclaré illégal (tout comme le parti maoïste mais aussi de multiples autres organisations) dans plusieurs états. Singh est en outre, un militant reconnu pour les droits civiques. Il a été arrêté ce dimanche à son domicile pour sa prétendue implication dans une affaire datant de 2005 et visant le CPI(maoïste). Agé de près de 75 ans, il souffrent de sérieux problèmes de santé. Il venait de sortir de l’hôpital après deux mois de soins intensifs et entamait une période de convalescence dans son village d’origine dans le Bihar. Il a été emmené par les forces de sécurité et placé en détention.

Rajkishore Singh

Rajkishore Singh

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Un membre de la Jharkhand Armed Police a été tué samedi au cours d’un combat avec des maoïstes dans une zone forestière du district de Singhbhum (Jharkhand). Les forces de sécurité exécutaient une opération de ratissage de routine lorsque des guérilleros en embuscade ont déclenché une fusillade. C’est au cours de celle-ci que le soldat a été abattu. Des renforts ont immédiatement été déployés dans la zone pour pourchasser les maoïstes mais ceux-ci sont parvenus à battre en retraite.

40 combis et 200 policiers en tenue anti-émeute, matraques et boucliers aux poings ont expulsés le squat du Gesu ce matin dès 5.30. Ceux-ci ne se sont pas privés d’utiliser leur arsenal. Depuis 2009, cet immense bâtiment de Saint-Josse-Ten-Noode abritait ce qui était considéré comme le plus grand squat d’Europe. Des militants, avocats et associations du droit au logement avaient passé cette dernière nuit avec les 120 habitants, dont 80 enfants. L’expulsion était prévue depuis plusieurs jours, et des arrestations ont commencé dès hier soir, alors que des sans-papiers quittaient les lieux. Les occupants seront amenés selon le plan et les dires du personnel communal vers un « centre de tri », où certains risquent arrestation et expulsion du territoire.

La police expulse le Gesü

La police expulse le Gesü

La police expulse le Gésu

La police expulse le Gésu

Alberto Patishtan a été libéré jeudi après avoir été gracié par le président en raison de violations de ses droits humains au cours du procès. Le président avait déjà annoncé cette grâce mardi, après l’adoption le même jour par le Congrès d’une réforme du code pénal qui donne au chef de l’Etat le droit de gracier n’importe quel délit si la personne condamnée a subi des violations graves de ses droits humains.

Le professeur Patishtan était un cas emblématique de la cause indigène au Mexique. Un tribunal avait rejeté en septembre son dernier recours et confirmé sa condamnation à 60 ans de prison pour le meurtre de sept policiers dans une embuscade, dans le contexte d’affrontements entre partisans et adversaires de la guérilla de l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN). Professeur d’ethnie tzotzil, Alberto Patishtan, 42 ans, avait épuisé tous les recours juridiques de la justice mexicaine, car la Cour suprême du Mexique s’était déclarée incompétente en mars.

Alberto Patishtan

Alberto Patishtan

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Depuis septembre, les administrations communales se dotent de nouveaux périphériques pour l’enregistrement de données biométriques, mais les SPF Intérieur, Mobilité et Transport ainsi que les Affaires étrangères n’ont pas réussi à rassembler les fonctions des différents périphériques (scanner photo, lecteur d’empreintes, signature pad et lecteur de puce) utilisés par le personnel des administrations communales chargé de fournir carte d’identité, passeport, permis de conduire ou de séjour.

Interpellée début d’été à ce sujet par des parlementaires, la ministre de l’Intérieur a répondu que pour la délivrance des permis de conduire au format carte bancaire, si la photo du demandeur et sa signature sont bien mises à disposition par le Registre national (Belpic), il n’est actuellement pas possible d’utiliser la tablette de signature et le scanner photo servant pour les cartes d’identité biométriques. Pour les ressortissants non européens, la tablette de signature utilisée affiche en effet le formulaire de la carte d’étranger afin de confirmer ces données par le demandeur; informations rentrant bien dans le cadre du projet Biométrie mais absent du projet Permis de conduire baptisé Mercurius et mis en route au printemps dernier. Un même matériel peut cependant être utilisé pour les passeports biométriques de l’UE et les titres de séjours pour citoyens non UE.

La police a arrêté a Baglung cinq dirigeants du PCN-maoïste en invoquant des raisons de sécurité pour la prochaine élection de l’Assemblée constituante. Les élection pour l’Assemblée constituante au Népal sont prévues pour le 19 novembre. De nombreux incidents violents ont déjà été rapportés entre les partis politiques qui ont déjà lancé leurs campagnes électorales respectives et ceux qui sont contre l’élection , principalement le Parti Communiste Népalais – Maoïste (PCN-M), une dissidence du Parti Communiste Unifié Népalais – Maoïste (PCUN-M). Le CPN-M a lancé une intense campagne de boycott et de dénonciation de ces élections.

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Vendredi soir et tôt ce matin, la police militaire a organisé une descente à l’intérieur de Lof Chequenco de Ercilla où réside la communauté mapuche Newen Mapu. Les soldats sont intervenus contre les familles mobilisées qui tentent d’empêcher l’appropriation de leurs terres par des entreprises privées. Un enfant et deux femmes ont été grièvement blessés lors de cette intervention. Le jeune garçon de onze ans a été touché par des balles en caoutchouc à sept reprises, tandis que les deux femmes souffrent de multiples blessures aux jambes et aux pieds. L’une d’elle est la soeur de Millacheo Fernando, détenu à la prison d’Angol et qui mène depuis vingt jours une grève de la faim pour exiger l’annulation de sa condamnation. Il a été condamné en février dernier pour ‘vol, tentative de meurtre et incendie volontaire’. Fernando est surtout un militant qui lutte contre la militarisation et la vente à des intérêts privés de l’Araucana, territoire ancestral mapuche.

Raid contre une communauté mapuche

Raid contre une communauté mapuche

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Les services de renseignement allemand, français, espagnol et suédois ont mis au point des systèmes de surveillance de masse des communications téléphoniques et internet en «collaboration étroite» avec l’agence britannique GCHQ. Le développement de ces systèmes remonte aux cinq dernières années, selon les documents Snowden.

Dans un rapport du GCHQ sur ses partenaires européens datant de 2008, l’agence britannique fait part de «son admiration concernant les capacités techniques» des services de renseignement extérieur allemand (BND). Le BND a «un potentiel technologique énorme et un bon accès au coeur de l’internet – ils surveillent déjà des câbles de fibre optique de 40 gigabits et 100 gigabits» par seconde, affirme ce rapport. En 2012, le GCHQ n’était lui capable que de surveiller des câbles de 10 gigabits par seconde. Le GCHQ aurait joué un rôle essentiel en conseillant ses homologues européens sur la façon de contourner les lois nationales destinées à limiter le pouvoir de surveillance des agences de renseignement.

Dans le cas de la France, bien notée aussi dans le document du GCHQ, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) dispose «d’un avantage compte tenu de ses relations avec une société de télécommunications, qui n’est pas nommée». En ce qui concerne l’Espagne, le CNI procédait, au moins en 2008, à la surveillance de masse des télécommunications sur internet via une société britannique. Le GCHQ se félicite par ailleurs de l’adoption en 2008 en Suède d’une loi permettant de recueillir des données internet et téléphoniques transmises par des câbles à fibres optiques.