Le logiciel Cheops (« Circulation Hiérarchisée des Enregistrements Opérationnels de la Police Sécurisés ») est le portail d’accès de la police à l’essentiel de ses fichiers (Fichier Informatisé du Terrorisme, Fichier des Renseignements généraux, Fichier des Personnes Recherchées, etc.). Sa défaillance lors de l’affaire des djihadistes présumés que la police a ratés à l’aéroport de Marseille, le 23 septembre dernier (quand le trio a présenté ses papiers à l’aéroport, aucun agent n’a pu le consulter: il était en « maintenance » pour l’après-midi) est récurrente.

Pour les Européens, si le contrôle du passeport est systématique, le passage au fichier n’est qu’aléatoire. C’est une obligation des accords de Schengen. Mais les ressortissants étrangers qui entrent dans la zone Schengen en provenance d’une zone internationale doivent être passés au fichier. Or, Cheops est sujet à d’innombrables interruptions de services, parfois d’une heure, parfois d’une journée entière. Dans ce cas, la police est aveugle puisqu’elle ne peut accéder à aucun de ses fichiers courant reliés au portail. Le problème se pose dans les aéroports comme dans les commissariats au niveau national.

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La ville de Dakhla dans les territoires occupés du Sahara Occidental, se trouve depuis lundi, sous un état de siège sans précédent après l’annonce de la mort de Hassanna El Ouali, prisonnier politique, militant des droits de l’homme et membre de l’Association sahraouie contre la torture. Hassanna El Ouazli souffrait d’un état critique de santé dans sa cellule avant d’être tardivement transféré dans un hôpital où il n’a pas eu le traitement médical approprié. Sa famille refuse de récupérer sa dépouille et elle exige une autopsie et l’ouverture d’une enquête indépendante.

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Rassemblement demain vendredi 3 octobre à 17h prés de l’ambassade du Maroc, à l’angle des rues Benjamin Franklin et Le Tasse, Paris 16ème (Métro Trocadéro)

Pour dénoncer la responsabilité du pouvoir marocain dans la mort du militant sahraoui ; pour demander la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale sur les circonstances de ce décès ; pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis et l’arrêt de la répression dans les territoires sahraouis occupés ; pour demander au gouvernement français de ne plus soutenir le pouvoir marocain qui continue de bafouer en toute impunité le droit international.

La mobilisation ne faiblit pas dans le Tarn, où des opposants à la construction du barrage de Sivens occupent le terrain depuis plusieurs semaines. Lundi 29 septembre, de nouveaux heurts ont opposé des militants aux forces de l’ordre. Les gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball pour déloger 150 opposants. Plusieurs personnes ont été blessées, dont une par des éclats de verre au visage. Une personne a été brièvement interpellée. Les gendarmes affirment avoir essuie des jets de boulons, d’acide et de cocktails Molotov.

Les opposants veulent empêcher l’accès au site aux engins de chantier destinés à « décaper » le sol, c’est-à-dire l’enlèvement des souches et la mise à nu du terrain. Selon les écologistes, le décapage condamnerait définitivement la zone humide qui abritait de nombreuses espèces protégées et qui a déjà été déboisée pour faire place au barrage.

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57 étudiants disparus, 25 blessés et 6 morts, c’était le premier bilan de la répression d’une manifestation des étudiants de l’école normale rurale à Iguala, dans l’Etat de Guerrero, vendredi 26 au soir. Mardi, la Commission régionale des droits de l’Homme a indiqué que 14 des 57 étudiants portés disparus ont réapparu au cours des dernières heures. Le sort des 43 étudiants disparus reste ainsi un mystère cinq jours après les affrontements. Les autorités judiciaires ont en outre confirmé que des caméras de surveillance ont filmé des voitures de police emportant des civils et des témoignages d’étudiants affirment que certains de leurs camarades disparus se trouvent dans une caserne de bataillon d’infanterie de l’armée à Iguala, alors que d’autres seraient cachés dans les collines avoisinantes pour se soustraire à la répression.

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Deux soldats du 82e bataillon de l’armée gouvernementale et un civil qui se trouvait avec eux, ont été tués mardi par des combattants de la NPA vers 19 heures (heure locale) mardi. La fusillade s’est passé à Barangay San Vicente, (district de Gumaca, dans l’île de Quezon). Le groupe de six guérilleros s’est immédiatement replié dans la montagne voisine.

Au Telengana, des élus de tous les partis politiques locaux, des fonctionnaires et des membres de la société civile soutenus par la police se sont lancés dans une vaste opération avec pour objectif la reddition de plusieurs membres haut placés du CPI(maoïste). Ils se rendent aux domiciles de ces derniers afin de convaincre leurs parents de leur parler et de les pousser à se rendre. Ils ont, entre autre, rendu visite à la maman de Mallojula Venugopal Rao, membre du Comité Central et du Politburo du parti. Pour cette visite, ils étaient accompagné d’un médecin, qui a offert ses services, et la dame a reçu des présents tels que des vêtements et des sucreries.

Mallojula Venugopal Rao est le frère cadet de Kishenji, membre du Comité Central qui a été abattu dans une ‘rencontre’ au Bengale occidental il y a quelques années (lire notre article de l’époque). La tête de Venugopal Rao a récemment été mise à prix par les autorités pour une somme de 5.000.000 roupies (environ 60.000 euros). En marge de cette campagne, les autorités ont mis en place un vaste plan de réhabilitation pour les guérilleros qui renonceraient à leur combat: le montant de la récompense, un domicile et une assistance financière de la part d’une banque.

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Des colons israéliens se sont emparés de force mardi de 25 appartements dans un quartier de Jérusalem. Des heurts ont ensuite opposé Palestiniens et colons dans ce quartier de Silwan, qui est régulièrement le théâtre d’affrontements avec des colons de plus en plus nombreux dans ce secteur, sensible car limitrophe de la Vieille Ville, où se trouve l’Esplanade des mosquées.

Onze facteurs de l’Aisne font actuellement l’objet de procédure disciplinaire de la part de la Poste. Ils ont participé le 19 mai dernier à une grève contre la réorganisation de la distribution. On les accuse d’avoir bloqué le dépôt de Laon, d’avoir ainsi « empêché 180 agents non-grévistes de partir en distribution ». Depuis, sept grévistes sont passés devant le conseil de discipline, où ils ont été sanctionnés de sept jours de mise à pied. Vendredi, la même commission se penchera sur un huitième cas. Deux autres sont prévus le 15 octobre, celui du secrétaire général de l’Aisne, Laurent Roy, ayant été reporté.

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Un groupe interarme des forces de sécurité colombiennes a capturé le 17 septembre, dans un zone rurale du sud de la province de Bolívar le commandant en second du front ‘Héroes y Mártires de Santa Rosa’ de l’ELN. L’opération a été réalisée en Muribá municipalité du village de San Pablo. Une autre personne a été arrêtée lors de cette opération, et les militaires ont récupéré deux armes de poing, un ordinateur portable et un disque dur.

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