Deux hommes ont été arrêtés et placés en garde à vue dans l’enquête sur des attaques incendiaires à Tarbes et Pau. Les deux hommes, un Français de 31 ans et un Espagnol de 39 ans, ont été interpellés à Tarbes (Hautes-Pyrénées) dans le cadre d’une enquête dirigée par le parquet antiterroriste de Paris. En matière antiterroriste, une garde à vue peut être prolongée jusqu’à 96 heures. Les investigations, menées en cosaisine par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, avaient été lancées après deux attaques incendiaires à Tarbes en décembre.

La première, le jour de Noël, avait visé la prison de Tarbes. la seconde, deux jours plus tard, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP).
Ces attaques, qui n’avaient fait que peu de dégâts, avaient été revendiquées début février par Groupe d’Action Directe international (Gadi). Une troisième attaque incendiaire a visé dans la nuit de vendredi à samedi à Pau l’Église de la Science chrétienne.

EDIT : Le français de 31 ans est Damien Camelio, condamné à 2 ans de prison.

L'attaque incendiaire contre un bâtiment de l'armée à Tarbes

L’attaque incendiaire contre un bâtiment de l’armée à Tarbes

Les auditions sur le port de caméras corporelles (bodycams) par des policiers menées mardi en commission de l’Intérieur de la Chambre montrent un grande hostilité des syndicats de policiers à cette mesure. Plusieurs propositions et projets de loi relatifs à la police sont en discussion en commission, dont l’un vise la modification de la loi de 2007 sur l’installation et l’utilisation de caméras de surveillance. L’un des points qui a retenu toutes les attentions est celui des « bodycams » que pourraient emporter des policiers dans une intervention. La ville de Malines s’est lancée dans l’expérience. Lors des auditions, le représentant de la Commission de protection de la vie privée a appelé à bien distinguer les cas d’utilisation de « bodycams »: s’agit-il de missions de police administrative ou judiciaire, pour lesquelles un cadre légal existe, ou doivent-elles protéger les policiers d’accusations infondées? Dans ce cas, leur usage doit être réglé dans la loi sur la fonction de police.

La bodycam telle que portée par les policiers US

La bodycam telle que portée par les policiers US

Lundi 10 février 2014 se tenait le meeting du Parti Socialiste pour les élections municipales à Saint-Ouen. L’invitée était la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Des militants de l’OCML Voie Prolétarienne, du Comité Anti-Impérialiste, du CAPJPO-EuroPalestine et des individuEs ont interrompu l’arrivée de la ministre aux cris de « Liberté pour Georges Abdallah ! ».

RDV samedi 15 février sur le marché du vieux saint-Ouen et Samedi 22 février sur le marché Garibaldi.


Taubira à Saint-Ouen : la campagne pour la… par comite_anti_imperialiste

Un Palestinien de 26 ans, a été abattu par des soldats israéliens alors qu’il ramassait du gravier pour la construction avec un groupe de jeunes hommes à l’est de la ville de Gaza. L’homme a été touché à la tête et un autre homme a été blessé au pied. Les incidents sont fréquents dans la zone frontalière, où des groupes de jeunes Palestiniens se risquent pour récupérer dans les ruines de constructions des matériaux qu’ils vendent à la tonne. Un porte-parole militaire israélien a affirmé que « plusieurs Palestiniens s’étaient approchés de la barrière de sécurité dans la bande de Gaza et avaient commencé à porter atteinte à cette barrière ».

Après une manifestation dans l’après midi devant les locaux l’office de l’immigration (OFI), une dizaine de sans papiers se sont rendus place de la République en vu du rassemblement hebdomadaire de 18h (rassemblement qui a lieu depuis août 1996). Ils ont été encerclés par des CRS. La police demande à l’un d’eux de venir discuter avec eux. L’un d’entre eux se déplace vers les policiers qui alors l’arrêtent immédiatement. Les autres sans papiers présents protestant, un nouveau sans papier est arrêté.

Le CSP59 demande la libération immédiate des deux personnes interpelées et appelle à un rassemblement demain jeudi 13 février à partir de 18 heures devant le commissariat central de Lille (Lille Sud).

Des heurts ont éclaté aujourd’hui mercredi à Brasilia entre policiers et paysans sans terre qui manifestaient pour réclamer l’accélération de la réforme agraire. La marche de 15.000 membres du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) avait commencé dans le calme mais quand un groupe de manifestants s’est approché du palais présidentiel et a fait tomber des barrières de protection, la police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Deux paysans et huit policiers ont été blessés.

Le MST, qui commémore ses 30 ans d’existence cette semaine, tient un congrès à Brasilia. Il dénonce la « paralysie » de la réforme agraire. Son dernier congrès remonte à 2007. Né en 1984, à la fin de la dictature, le MST est devenu le principal mouvement social organisé du Brésil. Grâce au mouvement, quelque 350.000 familles ont obtenu des terres. La stratégie du MST était jusqu’à peu d’occuper massivement les grandes fermes improductives pour forcer le gouvernement à distribuer des parcelles aux paysans pauvres.

mst brasilia

mst brasilia

Trois Palestiniens ont été grièvement blessés par des tirs de balles en caoutchouc tandis que des dizaines d’autres ont été intoxiqués par des gaz lacrymogène dans des heurts avec les forces israéliennes à Beit Ummar, au nord d’Hébron. Selon le porte-parole du Popular Resistance Committee à Beit Ummar, les affrontements se sont déclenchés dans le village durant un enterrement. Les soldats israéliens avaient été déployés à l’entrée du village et à proximité du cimetière. Là, ils ont tenté d’arrêter un jeune garçon de douze ans, et se sont confrontés aux villageois qui tentaient de les en empêcher. Les forces armées ont tiré des gaz lacrymogène, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc. Les trois blessés par balles ont été immédiatement hospitalisé, comme plusieurs autres villageois intoxiqués, tandis qu’un homme de 30 ans a été interpellé.

En novembre 2013, six personnes s’étaient vues dresser un procès-verbal par le parquet de Verviers suite à une demande de Pierre Demolin, secrétaire communal à Verviers et par ailleurs, agent sanctionnateur de la localité. Ce dernier avait relever leurs commentaires sur un forum des journaux du groupe SudPresse suite à un article relatant l’implication de la police dans deux accidents de la circulation. L’agent vient d’examiner les dossiers et a décidé d’infliger trois sanctions administratives, tandis qu’aucune sanction ne frappera les trois autres internautes. Les amendes prononcées vont de 25 à 75 euros, l’agent ayant estimé que les trois personnes ont, dans leurs commentaires, tenu des propos injurieux à l’égard de la police.

Hier, nous vous annoncions l’arrestation de quatre membres présumés du DHKP-C dans le cadre d’une opération anti-terroriste dans la région d’Athènes menée ce lundi 10 février. Selon plusieurs sources non-officielles (les autorités se sont contentées de révéler les âges des suspects: 25-33-41-49), plusieurs membres haut-placés figureraient parmi les personnes interpellées. Parmi eux, Hüseyin Ferzi Tekin, 49 ans, qui est devenu le leader de la branche armée du DHKP-C après le décès, en 2008, de son fondateur Dursun Karatas. La personne de 41 ans serait impliquée dans le meurtre d’un homme d’affaire turc en 1996. Par ailleurs, le document d’asile politique du suspect de 33 ans et le permis de résidence de celui de 41 ans seraient des faux. L’opération a été déclenchée lundi d’après les renseignements fournis par un informateur anonyme. Les unités anti-terroristes grecques ont en outre saisi plusieurs armes ainsi que des explosifs au cours des perquisitions menées dans le cadre de ce raid. Tekin, lequel aurait été en possession d’un faux passeport au moment de son arrestation, est accusé d’être impliqué dans un incident, en octobre 2011, au cours duquel un membre du DHKP-C a été tué alors qu’il fabriquait une bombe à son domicile à Salonique.

Opération anti-DHKP-C dans la banlieue d'Athènes

Opération anti-DHKP-C dans la banlieue d’Athènes

Huit militaires (six soldats et deux sous-officiers) ont été blessés lundi dans une embuscade tendue par la NPA contre un détachement du 39e bataillon d’infanterie. L’embuscade a eu lieu dans le hameau de Lutangan, localité de Kapatagan, province de Davao del Sur. Les guérilleros ont fait sauter un IED au passage du détachement puis ont ouvert le feu à l’arme automatique. La fusillade a duré plus d’une heure, et les militaires prétendent avoir touché deux guérilleros.

Dans la province voisine de Davao del Norte, un soldat a été blessé lorsqu’une détachement du 25e bataillon d’infanterie a rencontré une groupe d’une quarantaine de guérilleros dans le village de Casoon. Un caporal a été blessé à l’épaule. Les guérilleros ont pu décrocher mais ils ont dû laisser dû deux armes et du matériel sur le terrain. Plus tôt dans la matinée, un autre accrochage a opposé une groupe d’une trentaine de guérilleros à un détachement du 60e bataillon d’infanterie dans le village d’Ampawid en Laak. Par ailleurs, deux maoïstes recherchés ont été arrêtés. George Geluz et Silvestre Layones seraient des dirigeants du Comité du Parti communiste pour la région du Bicol.