Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Une dizaine de personnes ont été arrêtées alors qu’elles occupaient le siège du Parti Socialiste à Bruxelles. Les occupants voulaient rencontrer des responsables au sujet de la grève de la faim de sans-papiers à la VUB. Une vingtaine de sans-papiers sont en effet au 91ème jour de grève de la faim. Une vingtaine de personnes s’étaient rassemblé au pied du bâtiment alors que la dizaine de personnes arrêtées était perchée sur un balcon avant d’être délogée par le commissaire Vandersmissen.

EDIT : Ce sont en fait 6 personnes qui ont été arrêtées très violemment (trainées par le coup une par une à l’intérieur du batîment), elles ont été emprisonnées au commissariat de l’Amigo et relachées peu avant 17h.

Bruxelles : Arrestations suite à l’occupation du PS

Samedi 14 avril 2012, la Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah se mobilise :
– à FRESNES à 14h30, un rassemblement de soutien aura lieu devant la prison de Fresnes (Bus 187 depuis Porte d’Orléans : « Maison d’arrêt » ou RER B : « Parc de Sceaux »).
– à BEYROUTH, un rassemblement de soutien aura lieu devant l’ambassade de France à 16h (heure locale).
Georges Abdallah est le plus ancien prisonnier politique en France. Il est actuellement au Centre national d’évaluation (CNE) de la prison de Fresnes, où, dans le cadre de la loi sur la rétention de sûreté, des médecins devront examiner la « dangerosité » de son engagement politique.

Lire notre dossier « qui est Georges Abdallah? »

Ezedine EROUISSI, détenu à la prison de Taza, en grève depuis le 19/12/2011 ; Mohamed GHLOUD, détenu à la prison de Fès (Aïn Kadouss), en grève depuis le 23/01/2012 ; Mohamed FETAL, détenu à la prison de Fès (Aïn Kadouss), en grève depuis le 23/01/2012 ; Ibrahim SAÏDI, détenu à la prison de Fès (Aïn Kadouss), en grève depuis le 23/01/2012 ; Mohamed ZGHDIDI, détenu à la prison de Fès (Aïn Kadouss), en grève depuis le 23/01/2012 ; Mohamed GHELAT, détenu à la prison de Taza, en grève depuis le 14/02/2012 ; Abdelkarim KENDI, détenu à la prison de Safi, en grève depuis le 30/01/2012 ; Abdelkader FIDADI, détenu à la prison de Safi, en grève depuis le 30/01/2012 ; Agadil ABDELJALIL, détenu à la prison de Safi, en grève depuis le 20/02/2012 ; Hicham TANI, détenu à la prison de Safi , en grève depuis le 20/02/2012 ; Ali TAABAN, détenu à la prison de Safi, en grève depuis le 20/02/2012 ; Zaid AADIL, détenu à la prison de Safi, en grève depuis le 20/02/2012 ; Omar MOURTAB, détenu à la prison de Safi, en grève depuis le 20/02/2012 ; Hicham SALEH, détenu à la prison d’Errachidia, en grève depuis le 22/02/2012 ; Alioui El Ghali, détenu à la prison d’Errachidia, en grève depuis le 22/02/2012 ; Abdellatif AL IDRISSI, détenu à la prison d’Errachidia, en grève depuis le 22/02/2012 ; Youssef AHJIJ, détenu à la prison de Taza, en grève depuis le 29/02/2012 ; Tarik LHAMANI, détenu à la prison de Taza, en grève depuis le 05/03/2012 ; Abdessamad EL HIDOUR, détenu à la prison de Taza/Casa(Oukacha), en grève depuis le 12/03/2012 ; Boubeker JADA, détenu à la prison de Taza, en grève depuis le 14/03/2012 ; Lahcen DRAHOU, détenu à la prison de Taza, en grève depuis le 14/03/2012 ;
Mohamed BOUKMARA, détenu à la prison de Taza, en grève depuis le 14/03/2012 ; Yassir NOUJAJI, détenu à la prison de Sidi Ifni, en grève depuis le 22/03/2012 ; Mourad ECHEOUINI, détenu à la prison de Marrakech, en grève depuis le 27/03/2012 ; Youssef EL HAMDIA, détenu à la prison de Marrakech, en grève depuis le 27/03/2012 ; Mohamed LAÂBID, détenu à la prison d’Agadir, en grève depuis le 28/03/2012 ; Abdellah BELLAJ, détenu à la prison d’Agadir, en grève depuis le 28/03/2012.

Deux soldats ont été tués et trois autres blessés au cours de combats entre les forces de sécurité et des guérilleros du PKK dans le district de Uludere de la province de Sirnak (sud-est). C’est dans cette même région que l’armée avait tué 34 civils le 28 décembre dernier après les avoir pris pour des militants du PKK.

Forces de sécurité au Kurdistan

Forces de sécurité au Kurdistan

Depuis le mois d’octobre dernier, les hauts fourneaux de l’usine ArcelorMittal de Florange sont à l’arrêt. Les ouvriers mènent depuis lors diverses actions et manifestations diversement réprimées par les autorités et la direction. Fin février, quelques 300 métallos avaient bloqué la porte Sainte-Agathe, sortie des expéditions du site. Le 15 mars, une manifestation à Paris qui avait tenté de rejoindre le QG de campagne de Nicolas Sarkozy avait été refoulée par la force et les métallos aspergés de gaz lacrymogènes. Hier, une trentaine d’ouvriers ont empêché l’accès aux bâtiments administratifs du site durant une dizaine d’heures. Aujourd’hui, c’est à nouveau la logistique qui est visée, trente métallos bloquant à nouveau les expéditions. La direction et ArcelorMittal poursuivent quant à elle leurs démarches à l’encontre des ouvriers. La direction a porté plainte pour des ‘menaces de mort’ qui auraient été proférées et des syndicalistes doivent être convoqués vendredi au commissariat de Thionville. De son côté, ArcelorMittal a obtenu récemment du tribunal de grande instance de Thionville une interdiction de manifester devant les entrées de l’usine. Les syndicats ont fait appel de cette ordonnance et une décision au fond devrait être rendue le 24 avril.

La revue Information Polity a publié la première véritable somme sur les usages et les effets de la vidéosurveillance des lieux publics dans 12 pays européens.

L’Angleterre est le pays le plus vidéosurveillé du monde (5 millions de caméras, soit une pour 14 habitants), ceci grâce à une police très centralisée et à une protection de la sphère privée moins stricte que dans le reste de l’Europe. Pour autant, les 500.000 caméras de Londres n’en font pas la ville la plus sûre du monde. En 2008, Scotland Yard admettait que 3% seulement des délits de rue avaient été résolus grâce à leurs images, alors qu’un passant londonien est filmé en moyenne 300 fois par jour. Les études montrent qu’on assiste souvent à une diminution de la criminalité et à une augmentation du sentiment de sécurité dans les premiers temps. Mais passé 5, 6 ou 7 mois, cet effet disparaît. Les caméras ne dissuadent pas les braquages et, pour la petite délinquance de rue, si les gens se déplacent quand on installe des caméras, ils ne tardent pas à revenir. Et quand ils voient qu’il ne se passe rien, tout recommence comme avant. Le seul domaine où la vidéosurveillance fonctionne, ce sont les autoroutes, pour repérer les accidents, téléguider les interventions (les caméras sont alors couplées avec des logiciels qui repèrent par exemple les objets immobiles). On estime à 1,24 milliard d’euros le poids du marché de la vidéosurveillance en 2010 dans les 27 pays de l’Union européenne.

camera fail

camera fail

Le ministère tunisien de l’Intérieur vient de revoir sa décision d’interdire les manifestations sur l’avenue Bourguiba, principal artère de Tunis, et décidé d’installer des caméras de surveillance pour « contrôler » les protestations. Cette décision a été prise en Conseil ministériel suite aux affrontement survenus dimanche à l’avenue Bourguiba à l’occasion de la Fête des martyrs.

Un hélicoptère DHRUV de la BSF, qui volait de Latehar à Ranchi le 5 avril, dans le cadre d’opération anti-guérilla de la CRPF, a été touché par les tirs de mitraileuses légères de la guérilla maoïste. L’hélicoptère transportait un officier de la CRPF blessé et un membre des commandos de contre-guérilla COBRA qui revenaient dans un combat contre les maoïstes. Le membre des COBRA est mort à son admission à l’hôpital, tandis que l’équipage recensait les impacts de balles sur l’hélicoptère. Par ailleurs, les guérilleros ont attaqué à l’arme automatique un camp de la police près de village Chemmalavada (Chhattisgarh) mercredi, blessant mortellement deux personnes qui travaillaient dans le camp.

Inde: Un hélicoptère de l’armée touché par la guérilla